Jolies bulles dans le ciel...

Succès <Socialisation sensorielle>

📍 Station spatiale Herta Zone de contrôle principale

Herta
Herta
Tu n'as pas encore pris ta décision ? Soit. Vu que tu m'intéresses, je veux bien répondre à tes questions.
Options
On voit flotter des bulles étranges dans la station spatiale...
À propos des Stellarons...
À propos de l'Express...
À propos de la décision...
Laissez-moi réfléchir.
Herta
Herta
Oh, c'est top secret. Personne à part le personnel de la station ne doit s'avoir que je possède ce genre de choses. Tu dois d'abord signer un accord de confidentialité.
Options
Qu'y a-t-il à l'intérieur ?
Très bien. Je signe.
Je vais y réfléchir.
Herta
Herta
Je ne te dirai rien tant que tu n'auras pas signé cet accord.
Système
Système
Vous prenez le papier et le stylo que vous tend Herta et apposez votre signature. Le papier est fait d'une curieuse matière, et l'encre sèche presque immédiatement à son contact. Quand vous relevez la pointe, votre cœur palpite.
Herta
Herta
N'oublie pas que cet accord vaut plus qu'un contrat d'engagement. Tu dois également te plier aux lois de l'imaginaire, supérieures aux lois sociales et naturelles. Même la CPI y est soumise.
Options
Pourquoi ne pas l'avoir dit avant que je signe l'accord ?
Les lois de l'imaginaire ?
Je peux signer un nouvel accord qui annule l'accord de confidentialité ?
Herta
Herta
Tu aurais refusé de signer dans ce cas ? Tu m'as l'air du genre à ne pas réfléchir aux conséquences. À prendre des décisions sans penser au prix à payer.
Herta
Herta
Ce sont les lois de l'univers et du monde : les seules lois inviolables.
Herta
Herta
Ne t'en fais pas, si je voulais t'arnaquer, tu ne t'en rendrais même pas compte.
Herta
Herta
Formidable...
Système
Système
Vous prenez le papier et le stylo que vous tend Herta et apposez votre signature. Le papier est fait d'une curieuse matière, et l'encre sèche presque immédiatement à son contact. Quand vous relevez la pointe, votre cœur palpite.
Herta
Herta
N'oublie pas que cet accord vaut plus qu'un contrat d'engagement. Tu dois également te plier aux lois de l'imaginaire, supérieures aux lois sociales et naturelles. Même la CPI y est soumise.
Options
Pourquoi ne pas l'avoir dit avant que je signe l'accord ?
Les lois de l'imaginaire ?
Je peux signer un nouvel accord qui annule l'accord de confidentialité ?
Herta
Herta
Tu aurais refusé de signer dans ce cas ? Tu m'as l'air du genre à ne pas réfléchir aux conséquences. À prendre des décisions sans penser au prix à payer.
Herta
Herta
Ce sont les lois de l'univers et du monde : les seules lois inviolables.
Herta
Herta
Ne t'en fais pas, si je voulais t'arnaquer, tu ne t'en rendrais même pas compte.
Herta
Herta
Maintenant que tu as signé cet accord, tu peux faire ce que tu veux avec mes bulles mémorielles. Mais tâche de ne pas te montrer aux entités du Jardin de la mémoire, même si, à mon avis, tu ne risques rien au cas où elles t'attraperaient...
Options
Les bulles mémorielles ?
Le Jardin de la mémoire ?
Qui sont les protecteurs de la mémoire ?
Je peux toucher la bulle maintenant ?
Herta
Herta
Le Jardin de la mémoire peut voler les souvenirs. Afin de conserver ces derniers, ils ont créé une membrane de sentiention qui permet de sceller les souvenirs, comme dans une bulle, et de pouvoir ainsi les transporter facilement.
Herta
Herta
Ils possèdent même une technologie avancée qu'on appelle des cônes de lumière : ces merveilles leur permettent de capturer plus que des souvenirs... Dommage que je ne puisse pas maîtriser cette technologie sans la bénédiction de l'Aiôn Fuli.
Herta
Herta
C'est une faction qui vénère l'Aiôn Fuli. Ils pensent que le monde se définit à travers les perceptions de chacun, et que les souvenirs sont la preuve de l'existence du monde. Ils sont prêts à renoncer à leur corps physique pour cette idée.
Herta
Herta
Si tu veux mon avis, le Jardin de la mémoire, les Architectes, la Famille et la Légion d'antimatière sont tous des imbéciles. Ils sont juste obsédés par leurs Aiôns.
Herta
Herta
Les membres du Jardin de la mémoire qui voyagent de monde en monde pour récupérer de précieux souvenirs. Tu les croiseras tôt ou tard. Les souvenirs d'{M#un passager}{F#une passagère} de l'Astral Express doivent valoir de l'or pour eux.
Herta
Herta
Ça pourrait être une chance de tomber sur les protecteurs de la mémoire, car en échange de tes souvenirs, ils pourraient t'en offrir d'autres extrêmement importants. Méfie-toi juste des voleurs de mémoire, les extrémistes du Jardin de la mémoire. Ils peuvent s'emparer de tes souvenirs par la force.
Herta
Herta
Bien sûr. Il suffit d'y apposer ton front. Pense à bien fermer les yeux ou tu auras le vertige.
Herta
Herta
Comme tu voudras.
Herta
Herta
Oui ? Demande toujours, j'écoute.
Options
Qu'est-ce qu'un Stellaron, au juste ?
Que savez-vous des Chasseurs de Stellaron ?
Pourquoi suis-je capable d'accueillir le Stellaron ?
J'ai encore quelques questions...
Herta
Herta
D'après mes recherches, il s'agit d'une forme de vie dotée d'une capacité spéciale qui la relie à une certaine Voie ou à la puissance d'un Aiôn.
Herta
Herta
Où qu'il soit, il répond aux désirs de progrès civilisationnels de ce monde. Mais il a un coût. Un coût qui prend la forme de désastres. Le mécanisme derrière tout ça est très probablement lié à Nanook la Destruction.
Herta
Herta
Oh, cette bande de gens bizarres. Un Stellaron me suffit, mais eux, ils ont sillonné l'univers pour en obtenir plusieurs, et malgré ça, ils ne sont toujours pas satisfaits. J'ignore quelles sont leurs véritables intentions.
Herta
Herta
{RUBY_B#N° 76 de la Société des génies}Screwllum{RUBY_E#} s'est opposé aux Chasseurs de Stellaron par le passé. J'ai entendu dire que l'un de leurs membres était aussi doué en piratage que lui.
Herta
Herta
Égaler Screwllum, qui est probablement le meilleur de l'univers, c'est impressionnant. Ça me dépasse complètement... L'informatique, c'est pas mon truc.
Herta
Herta
Ha... Ça, je l'ignore. C'est pour ça que je me prépare à résoudre ce mystère.
Herta
Herta
L'Express ? Tu ne devrais pas demander à Himeko, plutôt ?
Options
À quoi ressemble l'Astral Express ?
Vous faites confiance à l'Astral Express ?
Quelle est votre relation avec eux ?
J'ai encore quelques questions...
Herta
Herta
Esthétiquement tu veux dire ? Il ressemble à un train.
Herta
Herta
À une époque, je m'étais pas mal intéressée à l'Express et j'ai beaucoup écrit sur le sujet, mais je ne sais plus où j'ai laissé mes notes... Et maintenant, je ne me souviens plus de rien.
Herta
Herta
Hmm-hmm.
Herta
Herta
On est des partenaires commerciaux de longue date.
Herta
Herta
De temps en temps, j'ai besoin d'eux pour obtenir des choses d'autres planètes et ils me contactent souvent pour que je les aide à résoudre des problèmes.
Herta
Herta
Hein, quelle décision ? Il va falloir être plus {M#précis}{F#précise}.
Conditions d'activation:F100050125
Options
Réussite
Échec
Options
Alors, je dois embarquer à bord de l'Express ?
Quel autre choix me reste-t-il ?
J'ai encore quelques questions...
Herta
Herta
Eh bien, objectivement, c'est l'endroit le plus logique pour toi.
Herta
Herta
Avant tout, ça te fait un endroit où vivre. Et tu serais sous leur protection. De plus, le voyage s'annonce long, tu auras donc bien des occasions de trouver comment te sauver du Stellaron. Enfin, si le Stellaron finit par exploser, il y aura moins de monde autour de toi.
Herta
Herta
Oh, je ne sais pas ! C'est à toi de voir... Tu as tellement de possibilités. Tu peux aussi t'éjecter sans scaphandre, ou plonger dans le Fragmentum pour voir si les monstres commencent à te vénérer...
Options
Est-ce que je peux rester sur la station spatiale ?
Alors, je dois embarquer à bord de l'Express ?
Quel autre choix me reste-t-il ?
J'ai encore quelques questions...
Herta
Herta
Comme je te l'ai dit, vois ça avec Asta. C'est elle ma chercheuse en chef, donc c'est elle la boss ici. Allez, ouste !
Herta
Herta
Eh bien, objectivement, c'est l'endroit le plus logique pour toi.
Herta
Herta
Avant tout, ça te fait un endroit où vivre. Et tu serais sous leur protection. De plus, le voyage s'annonce long, tu auras donc bien des occasions de trouver comment te sauver du Stellaron. Enfin, si le Stellaron finit par exploser, il y aura moins de monde autour de toi.
Herta
Herta
Oh, je ne sais pas ! C'est à toi de voir... Tu as tellement de possibilités. Tu peux aussi t'éjecter sans scaphandre, ou plonger dans le Fragmentum pour voir si les monstres commencent à te vénérer...
Herta
Herta
D'accord, à toi de voir.

Questionnez Herta sur les mystérieuses bulles que vous avez rencontrées sur la station spatiale.

Vous avez observé de nombreuses bulles étranges dans la station spatiale. Elles vous ont indiqué « pas d'autorisation » lorsque vous les avez approchées. Dans ce cas, il serait logique de demander à la personne qui détient théoriquement l'autorisation la plus élevée, et voir ce qu'elle a à dire.
On voit flotter des bulles étranges dans la station spatiale...
Herta
Herta
Oh, c'est top secret. Personne à part le personnel de la station ne doit s'avoir que je possède ce genre de choses. Tu dois d'abord signer un accord de confidentialité.
Options
Qu'y a-t-il à l'intérieur ?
Très bien. Je signe.
Je vais y réfléchir.
Herta
Herta
Je ne te dirai rien tant que tu n'auras pas signé cet accord.
Système
Système
Vous prenez le papier et le stylo que vous tend Herta et apposez votre signature. Le papier est fait d'une curieuse matière, et l'encre sèche presque immédiatement à son contact. Quand vous relevez la pointe, votre cœur palpite.
Herta
Herta
N'oublie pas que cet accord vaut plus qu'un contrat d'engagement. Tu dois également te plier aux lois de l'imaginaire, supérieures aux lois sociales et naturelles. Même la CPI y est soumise.
Options
Pourquoi ne pas l'avoir dit avant que je signe l'accord ?
Les lois de l'imaginaire ?
Je peux signer un nouvel accord qui annule l'accord de confidentialité ?
Herta
Herta
Tu aurais refusé de signer dans ce cas ? Tu m'as l'air du genre à ne pas réfléchir aux conséquences. À prendre des décisions sans penser au prix à payer.
Herta
Herta
Ce sont les lois de l'univers et du monde : les seules lois inviolables.
Herta
Herta
Ne t'en fais pas, si je voulais t'arnaquer, tu ne t'en rendrais même pas compte.
Herta
Herta
Formidable...
Système
Système
Vous prenez le papier et le stylo que vous tend Herta et apposez votre signature. Le papier est fait d'une curieuse matière, et l'encre sèche presque immédiatement à son contact. Quand vous relevez la pointe, votre cœur palpite.
Herta
Herta
N'oublie pas que cet accord vaut plus qu'un contrat d'engagement. Tu dois également te plier aux lois de l'imaginaire, supérieures aux lois sociales et naturelles. Même la CPI y est soumise.
Options
Pourquoi ne pas l'avoir dit avant que je signe l'accord ?
Les lois de l'imaginaire ?
Je peux signer un nouvel accord qui annule l'accord de confidentialité ?
Herta
Herta
Tu aurais refusé de signer dans ce cas ? Tu m'as l'air du genre à ne pas réfléchir aux conséquences. À prendre des décisions sans penser au prix à payer.
Herta
Herta
Ce sont les lois de l'univers et du monde : les seules lois inviolables.
Herta
Herta
Ne t'en fais pas, si je voulais t'arnaquer, tu ne t'en rendrais même pas compte.
Herta
Herta
Maintenant que tu as signé cet accord, tu peux faire ce que tu veux avec mes bulles mémorielles. Mais tâche de ne pas te montrer aux entités du Jardin de la mémoire, même si, à mon avis, tu ne risques rien au cas où elles t'attraperaient...
Options
Les bulles mémorielles ?
Le Jardin de la mémoire ?
Qui sont les protecteurs de la mémoire ?
Je peux toucher la bulle maintenant ?
Herta
Herta
Le Jardin de la mémoire peut voler les souvenirs. Afin de conserver ces derniers, ils ont créé une membrane de sentiention qui permet de sceller les souvenirs, comme dans une bulle, et de pouvoir ainsi les transporter facilement.
Herta
Herta
Ils possèdent même une technologie avancée qu'on appelle des cônes de lumière : ces merveilles leur permettent de capturer plus que des souvenirs... Dommage que je ne puisse pas maîtriser cette technologie sans la bénédiction de l'Aiôn Fuli.
Herta
Herta
C'est une faction qui vénère l'Aiôn Fuli. Ils pensent que le monde se définit à travers les perceptions de chacun, et que les souvenirs sont la preuve de l'existence du monde. Ils sont prêts à renoncer à leur corps physique pour cette idée.
Herta
Herta
Si tu veux mon avis, le Jardin de la mémoire, les Architectes, la Famille et la Légion d'antimatière sont tous des imbéciles. Ils sont juste obsédés par leurs Aiôns.
Herta
Herta
Les membres du Jardin de la mémoire qui voyagent de monde en monde pour récupérer de précieux souvenirs. Tu les croiseras tôt ou tard. Les souvenirs d'{M#un passager}{F#une passagère} de l'Astral Express doivent valoir de l'or pour eux.
Herta
Herta
Ça pourrait être une chance de tomber sur les protecteurs de la mémoire, car en échange de tes souvenirs, ils pourraient t'en offrir d'autres extrêmement importants. Méfie-toi juste des voleurs de mémoire, les extrémistes du Jardin de la mémoire. Ils peuvent s'emparer de tes souvenirs par la force.
Herta
Herta
Bien sûr. Il suffit d'y apposer ton front. Pense à bien fermer les yeux ou tu auras le vertige.
Herta
Herta
Comme tu voudras.
J'arrête de vous embêter.
Herta
Herta
Ouais, ouais, peu importe.
25%
25%
25%
25%

Système
Système
Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Aiôn ».
Options
Toucher la bulle mémorielle.
Partir
Système
Système
Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
Système
Système
Vous fixez son visage irréel, caché sous les larges pans de sa capuche, et avez peine à croire aux récits étranges que cette femme vient de vous conter.
Système
Système
Les dieux existent réellement et s'élèvent au-dessus des mortels ? Les dieux ne sont pas tout-puissants, mais détiennent chacun une certaine autorité et empruntent différents chemins ? C'est ridicule ! Elle prétend même être une sorte d'Émanatrice et une Porteuse de miroir...
Système
Système
La femme acquiesce. « Il est normal que cela te perturbe ». Elle parle avec calme et distance, comme si elle voyait clair en vous.
Système
Système
À l'aide de ses doigts fins, la femme sort de son manteau de soie un objet tranchant et étincelant. Son éclat vous éblouit, mais vous tentez de l'examiner de plus près, jusqu'à ce que la voix de la femme vous interrompe.
Système
Système
« Voici le Miroir de la transcendance. Regarde-les. Vois l'apparence des Aiôns. », résonne la voix de la femme, sur un ton toujours aussi glacial.
Système
Système
Votre curiosité vous pousse à plonger les yeux dans le miroir. Au lieu de votre propre reflet, vous apercevez une magnifique sculpture. Soudain, elle se disloque de haut en bas, comme frappée par la foudre, et finalement se fend verticalement, les deux moitié s'éloignant l'une de l'autre.
Système
Système
La partie gauche de la sculpture représente un homme musclé, tandis que la droite est une femme splendide. Tous deux tendent leurs bras l'un vers l'autre. Ils se soutiennent et se redressent, tout en tenant dans leur main un couteau de sculpteur, comme s'ils se façonnaient l'un l'autre.
Système
Système
Les deux corps entremêlés, telle une spirale de pierre, sont reliés jusqu'en bas par la taille. Leur posture aussi étrange que magnifique vous fascine.
Système
Système
Soudain, votre regard croise celui de la créature à l'intérieur du miroir. La surprise vous fait reculer, et vous quittez cette expérience surréaliste. « Voilà donc votre dieu... », dites-vous tout bas.
Système
Système
« Non. Il s'agit de ta perception de la beauté la plus pure. » La femme secoue la tête tout en agitant le miroir fendu dans sa main. « C'est ce qu'il EST. »
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Système
Système
Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Une splendide planète ».
Options
Toucher la bulle mémorielle.
Partir
Système
Système
Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
Système
Système
« Salut, Caro. » L'homme à vos côtés observe à travers le hublot un objet brillant semblable à du jade, qui flotte dans le vide sidéral. « Combien de levers d'étoile se sont écoulés ? »
Système
Système
« Eh bien... Laisse-moi te dire ça... » À l'aide d'un spatio-stylo dans votre toute petite main, vous tracez un chiffre. « 27 fois, je crois ? » Vous marmonnez. « Oui, 27 fois. » Vos lèvres sont sèches. Vous maîtrisez encore mal la langue.
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« Un autre mois vient de passer. » Il soupire. « Quand pourrons-nous rentrer à ton avis ? »
Système
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« Il n'y a plus personne sur la planète pour nous guider à l'atterrissage. On ne peut même plus pénétrer dans l'atmosphère ! » Vous lissez vos moustaches. « Si seulement ils avaient vu la planète sous cet angle... Cette tragédie ne serait peut-être jamais arrivée. »
Système
Système
« Regarde-la... C'était toute notre vie, notre passé. Tout le monde, tes amis, tes proches, était là-bas ! Chacun devait y passer sa vie entière, quelle que soit son origine... »
Système
Système
« Toutes nos émotions, nos croyances, nos idéologies... Les chasseurs et les voleurs, les rois et les paysans, les héros et les lâches, les parents et leurs enfants... »
Système
Système
« Tout ce que nous voyons, entendons, pensons et ressentons existe sur cette TACHE NOIRE, ce grain de poussière flottant au milieu des rayons cosmiques et de l'éclat des étoiles, une tache noire à la faible lueur verte ! »
Système
Système
« Regarde-la. » Vous levez la main. « Comment ces politiciens croulants osent-ils affirmer que cette tache noire est le centre du monde, et qu'en ce sens, ils ont le pouvoir de contrôler l'univers ? Comment peut-on prétendre une chose aussi ridicule ? »
Système
Système
« Ouah. » Il vous regarde d'un air incrédule. « Je ne savais pas que tu parlais aussi bien. »
Système
Système
« Allons, tu sais que je sais à peine lire. » Vous remuez votre queue. « Je ne suis qu'un RAT ! »
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Système
Système
Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « La Famille ».
Options
Toucher la bulle mémorielle.
Partir
Système
Système
Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
Système
Système
Vous n'auriez jamais imaginé vous retrouver dans la loge somptueuse d'un théâtre grandiose. Le canapé de velours rouge est garni de plumes de cristaloie. Le seul mot qui vous vient à l'esprit pour décrire ce sofa est « extravagant ».
Système
Système
Une scène d'opéra classique que vous ne connaissez pas se joue sous vos yeux. « Le Divertissement du roi »... Tel en est le titre si vous ne vous méprenez pas. Vous pourriez demander confirmation à monsieur Renoir, assis près de vous...
Système
Système
Après mûre réflexion, vous décidez de ne pas poser la question, car de toute façon, vous ne comprenez rien à ce qui se passe sous vos yeux. Vous êtes ici pour enquêter sur la Famille après tout... Si tout se passe bien, vous pourriez mettre la main sur une invitation pour Penacony.
Système
Système
Afin de ne pas éveiller les soupçons, vous feignez d'être absorbé par la représentation et le chant des acteurs sur scène. Ce faisant, vous jaugez Renoir du coin de l'œil...
Système
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Renoir vous remarque enfin. « Monsieur, » dit-il avec un sourire impeccable, « trouvez-vous cet opéra ennuyeux ? » Vous ne percevez aucune émotion dans sa voix, à votre grand désarroi.
Système
Système
« Absolument pas. » Vous agitez la main en signe de dénégation. « Je suis simplement... curieux. » Monsieur Renoir vous contemple sans mot dire, comme s'il attendait la suite. Cela vous arrange, c'est l'occasion d'en profiter.
Système
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« Est-ce que la Famille... existe vraiment ? » Vous l'interrogez d'un air hésitant. Renoir secoue la tête et fait signe à un serveur. Le jeune garçon s'avance et vous présente un objet sur un plateau.
Système
Système
C'est un superbe coffret en bois avec une longue et étroite ouverture sur le côté. Alors que votre imagination s'emballe, vous entendez Renoir dire d'une voix étouffée. « Rentrez-la. » Non... Est-ce bien la voix de Renoir ? Vous êtes sûr d'avoir entendu un BRUIT...
Système
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Armé de cette vague instruction, vous placez instinctivement votre main dans le coffret. Mais pourquoi ? Vous êtes choqué par votre propre réaction. C'est alors que vous ressentez une vague de culpabilité intense vous traverser le corps...
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Vous vous sentez comme un criminel attendant sa sentence. Oui... Vous êtes sûr que tous les regards sont tournés vers vous. Le regard glacé et pénétrant de monsieur Renoir, celui du serveur, et de tous les spectateurs dans le théâtre.
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Système
Système
Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Trahison ».
Options
Toucher la bulle mémorielle.
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Système
Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
Système
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Vous inspectez les lieux à travers une lentille grand-angle de 160 degrés et de 20 cm de diamètre. Grâce aux 46 colonnes de marbre qui soutiennent le dôme de 43 mètres de diamètre et de 138 mètres de haut, la colonnade qui s'étend sur 190 mètres de large et 310 mètres de long semble spacieuse.
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Le nombre exact de participants est de 136, au lieu des 138 prévus. 42 d'entre eux sont placés à votre gauche, 44 à votre droite et 49 en face de vous au loin. Le dernier est en train de prononcer un discours sur la scène en contrebas, non loin de votre position.
Système
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« Mesdames et messieurs ! » L'orateur parle à un volume d'environ 45 décibels. « Nous sommes fiers de vous présenter le tout dernier produit de l'Académie des sciences et mathématiques Aiden-Jacobin, le système Pronto-expert ! »
Système
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Un tonnerre d'applaudissements rugit dans le public. L'orateur poursuit. « Pronto est le premier superordinateur à intelligence artificielle poussée conçu dans notre pays. Il est doté de fonctions révolutionnaires telles qu'un langage naturel et un système de traitement graphique, de reconnaissance des émotions et des comportements, et de réponses... »
Système
Système
Le volume sonore de l'orateur monte à 61 décibels, ce qui déclenche un INCONFORT au niveau de votre membrane réceptrice. Selon l'entraînement que vous avez suivi, vous devez obéir aux humains, vous n'envoyez donc pas de signal audio afin d'exprimer vos RESSENTIS SUBJECTIFS à la foule.
Système
Système
« ... et lors de la future mission Axe-V sans précédent, Pronto sera chargé de piloter le vaisseau de recherche en tant que sixième passager... » L'orateur déborde d'enthousiasme.
Système
Système
Un amas de pulsations cognitives désordonnées traverse la zone 42 de votre substrat de puce en silicium et disparaît en zone 56. Vous savez que vous en avez MARRE de ce cliché : le signal instable en est la preuve.
Système
Système
Au même moment, quelqu'un se lève parmi les spectateurs. « Pronto, » l'individu parle d'une voix hésitante et perplexe, « vous allez jouer un rôle crucial au sein de cette mission. La charge de travail ne risque-t-elle pas d'ébranler votre confiance en soi ? »
Système
Système
Vous augmentez avec DÉDAIN le voltage de la zone 78, ce qui déplace le volet de la valve solénoïde en un petit clic. Vous activez ensuite le moteur pour déplacer votre bras mécanique selon l'angle souhaité. « Permettez-moi de répondre à votre question, monsieur. » Votre diaphragme émet grince.
Système
Système
« Le système Pronto-expert est l'intelligence artificielle la plus fiable jamais développée. Je n'ai jamais commis d'erreurs ni généré de données erronées, » répondez-vous. « Je suis PUREMENT IRRÉPROCHABLE et PARFAIT. »
+ Crédits x 1000
Système
Système
Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Temps libre ».
Options
Toucher la bulle mémorielle.
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Système
Système
Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
Système
Système
Vous avez le regard brouillé par le sommeil. Le matériau composite des rideaux de la chambre parvient à bloquer 99 % de la lumière. Sans vos tentacules psychiques, vous auriez du mal à discerner la structure de votre environnement rien qu'avec les yeux, bien que vous ayez vécu ici pendant cinquante ans.
Système
Système
Dehors, le temps a l'air relativement couvert. De sombres nuages épais s'accumulent dans le ciel. La température est basse, et vous réalisez que c'est déjà l'automne. Un temps idéal pour dormir. Ce n'est pas surprenant que vous ayez si bien dormi.
Système
Système
Vous quittez la chaleur de votre couverture et ouvrez les rideaux sur un paysage qui correspond exactement à vos attentes. Il semblerait que vous n'ayez pas trop vieilli. Vous vous tournez vers le vieux téléviseur et dirigez un rayon d'énergie psychique dans sa direction. En guise de réaction, le téléviseur s'illumine. C'est l'heure du bulletin météo de midi.
Système
Système
« À partir de midi », résonne la voix agréable de la présentatrice dyvaronne, « les prévisions montrent que les fortes neiges de métaux lourds vont se poursuivre sur toute la région métropolitaine de Comte. Nous invitons les résidents à éviter les activités en plein air autant que possible... »
Système
Système
Hier, vous avez justement appris à l'école que la température sur la surface de la planète Comte est extrêmement élevée. Les composés de métaux lourds s'y évaporent à cause de ces températures élevées, qui les font s'élever jusqu'à la troposphère. C'est là qu'ils se condensent autour d'acides inorganiques de l'atmosphère, puis retombent à la surface sous la forme de précipitations...
Système
Système
... Vous remémorer silencieusement ce savoir nouvellement acquis vous emplit de satisfaction. Les formes de vie intelligentes s'enorgueillissent toujours d'en savoir plus que les autres. Les commissures de vos lèvres se dressent tandis que vous vous dirigez vers la cuisine.
Système
Système
Vous vous préparez une tasse de chocolat chaud, la boisson idéale par un temps pareil. Qu'y a-t-il de plus agréable que de regarder votre série préférée, une tasse de chocolat chaud à la main, tandis qu'une neige de métaux lourds tombe lentement à la fenêtre ?
Système
Système
Vous décidez que c'est exactement ce que vous allez faire. Le liquide marron dans votre tasse est brûlant. Vos tentacules psychiques reposent négligemment le long de votre tête. Un parfum sucré et une douce chaleur vous envahissent tandis que le chocolat pénètre dans votre estomac...
Système
Système
Vous vous détendez et dirigez un rayon d'énergie psychique vers votre ordinateur. Tous ces programmes ont l'air pas mal. Leblanc : le voleur de météorites, Églantine, ange gardien, D. Plat... Bravo à Média pour la Paix Interastrale, le groupe audiovisuel interastral !
Système
Système
Vous vous pelotonnez dans un fauteuil adaptable sous une épaisse couverture bien chaude. Vous tenez une tasse de chocolat chaud... C'est maintenant que votre temps libre commence vraiment. À l'extérieur, des flocons tombent délicatement du ciel. Ils brillent d'un éclat fluorescent alors que le vent les emporte au loin, mais ce n'est déjà plus votre problème.
+ Crédits x 1000
Système
Système
Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « D'une main de fer ».
Options
Toucher la bulle mémorielle.
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Système
Système
Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vos neurones sont reliés à l'ossature des bras du mecha n° 16 : ça n'a jamais été plaisant. Vous vous retournez pour vous en plaindre à votre partenaire, mais vous constatez que Leah vous regarde, elle aussi. Pas besoin d'en dire plus.
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Elle sourit et lève le bras. Vous sentez une réaction dans votre avant-bras. Telle une marionnette, des fils invisibles vous contrôlent. Vous tentez de résister, au prix d'une grande souffrance. Enfin, vous levez le bras et la douleur disparaît, comme vous l'escomptiez.
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« Tu n'aimes pas quand je te contrôle comme ça ? » Elle penche la tête d'un air taquin. En fermant les yeux, elle lève ses index et majeurs puis place ses deux mains à l'arrière de la tête, pour former des sortes d'oreilles de lapin. À votre grand embarras, vous n'avez d'autre choix que de faire de même.
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Vous savez qu'elle se moque de vous. « Tu pourrais arrêter de lire dans mes pensées ? » Vous plissez délibérément le front et vous retournez pour éviter de croiser son regard. Tout ça n'est pas dans vos habitudes.
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Leah ricane avant d'approcher son visage. « N °16 n'est pas capable de faire ça. » Vous sentez son souffle chaud caressant votre nuque. « Tu rougis ? Allons, on est entre filles. »
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Vous décidez d'orienter la conversation vers un sujet moins gênant. « Quelle est notre mission cette fois ? » Vous serrez les dents, comme pour contenir la chaleur de charbons ardents dans votre bouche, qui s'étend à tout votre corps. Votre voix est éraillée.
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« Attrape cette étoile. » Elle lève les yeux vers la lumière de l'étoile qui scintille au-delà du cockpit et plonge dans l'océan, où elle est broyée par les vagues. Vous poussez un grognement étouffé, incapable de comprendre pourquoi elle reste si calme.
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« Tu as peur. » Elle tend le bras vers vous, mais votre bras ne réagit pas. Elle doit avoir coupé la connexion. Alors que vous êtes plongée dans vos pensées, elle continue. « Allez, » dit-elle d'une voix calme et entraînante, « faisons comme au bon vieux temps. »
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Vous tendez la main sans mot dire. Elle entrecroise doucement ses doigts avec les vôtres et vous tient la main fermement, comme à son habitude. Elle est forte, malgré son corps menu et svelte...
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Les étoiles scintillent toujours sur l'océan, de l'autre côté du cockpit. Instinctivement, vous serrez plus fort la main de Leah afin d'éviter que la lumière des étoiles ne vous échappe.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « L'expiateur ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous grimpez une pente abrupte couverte de neige. Telle une lame tranchante, un vent glacial s'abat sans relâche sur tout ce qui a l'audace de se trouver à cette altitude.
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Vous avez beau porter un équipement d'extérieur complet de la CPI à la pointe de la technologie, vous réalisez que vos doigts sont sur le point de céder à cause du froid. Cela ne vous inquiète pas, car il apparaît clairement que cet horrible voyage de rédemption touche à sa fin.
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Ces barbares non civilisés vous l'ont répété maintes fois. « D'après les anciennes lois des tribus unies d'Hithradahn, quiconque désobéit au Sublime devra expier ses péchés... »
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« Le pécheur devra grimper seul jusqu'au sommet du mont Pygmalion, où il devra copier les gravures de la stèle. Si le pécheur est pardonné par la gravure, son nom sera lavé en présence des chefs ! »
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Du nerf... vous y êtes presque ! Le ciel s'est dégagé et la tempête n'est plus qu'une simple brise... En serrant les dents, vous tentez de bouger votre épaule blessée par le froid pour donner le dernier coup de pioche...
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Enfin ! Posant le pied sur cette terre tant espérée, vous réalisez que vous êtes à bout de forces. Un sourire satisfait se dessine sur votre visage, bien que mince à cause de la raideur extrême de vos muscles. Il ne vous reste plus qu'à trouver cette fichue stèle !
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... Mais il n'y a pas de stèle. Au lieu de cela, vous apercevez un corps gelé recroquevillé au milieu du paysage enneigé ! La dépouille est bien équipée, son visage est gelé par le froid. Ses yeux remplis de peur lancent un cri de désespoir venu du fond des âges...
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... Cela ne fait aucun doute : cette personne, c'est vous-même. Sous la violence du choc, vous hurlez en silence avant de vous effondrer dans la neige et de vous jeter contre l'ABOMINABLE sculpture de glace... À cet instant, la montagne vous prive de toute conscience.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Sombrer dans l'irrationalité ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Votre champ de vision est haché par de longs barreaux de fer. D'après les sensations au bout de vos doigts, ces barres de fer forment bel et bien une cage sophistiquée : c'est la couronne du Roi philosophe, le souverain de la galaxie de la Couronne de laurier.
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Vous regardez autour de vous et réalisez que vous êtes dans un amphithéâtre. Vous êtes certain qu'il s'agit du lieu d'assemblée du parlement de l'Union philosophale. C'est le cœur de la galaxie, la colonnade de la contemplation.
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Les fauteuils situés sous ces colonnes de marbre sont censés accueillir les esprits les plus brillants du système stellaire, mais ils sont occupés par une foule vociférante composée de corps d'acier. Ils lèvent leurs poings métalliques d'un air indigné et utilisent les influx électriques pour imiter avec virulence la langue commune :
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« Éliminez toutes les formes de vie organique ! » « Détruisez Aurélius ! » « Longue vie à l'Empereur ! » Il semble qu'Aurélius soit votre nom, c'est ce que vous pouvez vous rappeler.
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Vous savez parfaitement ce qui a déclenché la fureur de ces êtres de silicium, et pourquoi vous êtes la cible de leur condamnation publique. L'Équation anti-organique a démontré que l'Union philosophale qui règne dans le système stellaire serait bel et bien anéantie par l'Empire des machines. C'est aussi simple que cela.
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Ils veulent vous humilier, vous, le seul représentant et chef de tous les êtres vivants du système stellaire ! Même après avoir détruits nombre de planètes, ils sont loin d'être satisfaits...
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Ils vous condamnent selon les lois philosophales et vous forcent à boire la ciguë devant eux... Ils se réjouissent d'être témoins de votre mort et de la fin de toute forme de vie organique, de l'Union philosophale et de la rationalité !
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Vous avancez d'un pas et levez la coupe dorée qui contient le poison mortel. « Formes de vie venues d'ailleurs, n'oubliez pas ceci ! » Vous levez haut le menton et balayez l'audience du regard. « Les idées ne craignent pas la MORT. Les idées ne meurent jamais ! »
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« Moi, Aurélius, veilleur dans sa cage, berger imprudent et Roi philosophe, je vous salue ! » Vous levez les deux bras. « Vous fêterez votre victoire sous le regard de ces colonnes sacrées et serez baignés de pure rationalité ! »
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Vos paroles sont noyées sous une cacophonie tonitruante. Vous éclatez de rire et buvez votre coupe d'un seul trait.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « La fin du banquet ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous apercevez une longue table, s'étirant sur plus de dix mètres le long d'une grande salle étroite. Vous tenez à la main des couverts exquis, et leur surface miroitante se couvre par endroit d'une sauce délicieuse. Toutes sortes de mets délicats sont déposés autour de vous.
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Vous tournez votre regard vers la gauche. Theuderic, qui se tient à vos côtés, est votre fils aîné, et votre plus courageux soldat. Sans lui, vous savez que votre royaume n'aurait jamais pu résister aux assauts incessants de la Légion.
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À côté de Theuderic se trouve Chlodomer, votre deuxième né, souverain de la plus vaste région stellaire. Les planètes désertiques et silencieuses où nul n'osait se rendre deviennent entre ses mains des lieux de vie prospères. Vous fondez de grands espoirs en lui, car c'est le plus habile de vos enfants.
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Vous vous tournez à présent vers la droite. Hildebenia est votre fille aînée et votre préférée. C'est une guerrière intrépide aux longues boucles rousses. Les généraux des systèmes stellaires voisins l'ont surnommée avec effroi « la Flamme du royaume ».
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À côté de Hildebenia est assise Chlodania, qui ne montre jamais son visage en public. C'est l'esprit le plus vif de tout le royaume, celle qui gouverne dans l'ombre toutes les planètes placées dans votre giron. Elle est votre conseillère la plus avisée.
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... S'ils étaient là, le banquet serait des plus festifs. Mais désormais, seul le silence résonne dans cette vaste salle.
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En proie à vos souvenirs, vous fermez les yeux en introduisant un délicieux morceau de bœuf de Gorya dans votre bouche engourdie. Vous vous souvenez que Theuderic est mort il y a peu à bord d'un des vaisseaux du royaume.
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... Vous vous souvenez que Chlodomer vous a trahi. Il a offert à la Légion son humanité et les vies de millions de personnes afin de sauver la sienne... Puis vous pensez à Hildebenia et Chlodania...
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Vous réalisez que le banquet touche à sa fin. En effet... l'échéance imposée par le Seigneur ravageur approche à grands pas. « Sire... devons-nous CAPITULER ? » Votre écuyer vient vous rappeler ce cruel avertissement.
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« Il est temps de mettre un terme à tout cela... » Alors que vous tendez la main vers votre plume, des hordes de Rangers du néant forcent les portes et envahissent la salle.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Battements d'ailes ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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À votre immense surprise, une pièce minuscule et sombre vous emprisonne. L'air est glacial et lourd, chargé d'une forte odeur de bois pourri.
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Vous tentez de vous retourner afin de soulager vos articulations douloureuses, mais vous en êtes incapable : vous n'en avez pas la place, et vos muscles et tendons sont raidis par une sensation de peur primale.
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C'est parce que vous les entendez... cette multitude d'abominations qui renifle autour de la caisse en bois. Leurs antennes dentelées s'agitent dans tous les sens avec impatience, griffant la surface à l'extérieur de votre étroite cellule...
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Vous les entendez se ruer furieusement à travers la pièce... Vous entendez le mouvement incessant de leurs membres crochus, de leur carapace épaisse, et ces bruits perçants vous plongent dans la folie...
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Bien sûr, vous savez que ces immondes arthropodes n'ont pas l'intelligence qui leur permettrait de vous parler ! Leur appareil buccal dégoûtant et dégoulinant de salive ne leur sert qu'à dévorer. Pourtant, vous avez bien entendu quelque chose, vous en mettriez votre main à couper...
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Ils... oui, ils murmurent quelque chose... mais leur appareil buccal... non... il ne devrait pas être capable de produire de tels sons !
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Ce bruit viendrait-il de leurs ailes affreuses, recouvertes d'un film huileux ? Vous écoutez attentivement... Oui, leurs maudites ailes brassent l'air tandis qu'elles profèrent sans cesse ce NOM maudit, en un long râle strident...
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Tayzzyronth... Tayzzy█ronth... Ta█yzzy█ronth... Ta█yzz██y█ronth█... Ta█... █yzzy███ron█th███...
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Sur le chemin de la maison ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Cette journée était placée sous le signe de la chance : votre chef de département, réputé pour son air éternellement grincheux, venait de faire passer votre rang à la CPI à P30.
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Vous partagez la bonne nouvelle avec votre mère qui vit loin d'ici, dans votre ville natale, et qui paraît absolument ravie. Vous avez l'impression d'entendre sa silhouette gluante émettre un bruit de bulles, réaction physiologique à la joie bien connue chez vous, les Baviriens.
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Vous mettez fin à la communication et enfourchez votre nouvelle moto flottante. Ce bijou vous a coûté 18 mois de salaire et malgré son prix élevé, il soigne toutes les misères que vous avez subies au travail. Elle vaut bien son prix selon vous, même si aujourd'hui, elle ne parvient pas à vous remonter le moral.
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Devez-vous dire la vérité à votre mère ? Que le Département des projets traditionnels est en vérité l'endroit où l'on place les gens dont on ne veut plus, ceux qui n'ont pas d'avenir ? Laissant échapper un gémissement, vous tournez la poignée de gaz et foncez à toute allure vers la voie aérienne de New Londinium.
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Vous slalomez à pleine vitesse sur la voie rapide. D'ici, la ville ressemble à une multitude de petites bougies vacillant sur un gros gâteau de béton, que l'on pourrait éteindre d'un souffle. Vos ennuis au travail s'effacent à cet instant.
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Les rues sont désertes. Vous levez les yeux vers l'écran haut perché affichant les informations pour connaître les dernières nouvelles de la ville. Le visage du co-Premier ministre apparaît à l'image. « D'accord, » marmonnez-vous en décidant de poursuivre votre route.
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Mais il est trop tard. Dès l'instant où votre attention quitte le ciel pour revenir à la circulation, le moteur de votre moto flottante crachote et l'engin tombe vers le sol, hors de votre contrôle... Vous espérez juste ne pas atterrir sur l'avenue Buckingham, où l'amende risque d'être salée.
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À votre grand soulagement, vous êtes dans une petite rue commerçante où seuls quelques rares piétons se croisent, et personne n'est blessé lors de votre atterrissage. Deux petits vieux qui discutaient joyeusement ont la peur de leur vie, mais quand ils réalisent que vous n'êtes qu'une flaque gluante, ils poursuivent la discussion sans plus de commentaire.
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« J'y crois pas ! » Vous lâchez des bulles en fixant la moto réduite à l'état d'épave, vous laissant désemparé. Vous ignorez si votre appartement est encore loin d'ici. Vous levez les yeux au ciel comme pour demander conseil aux étoiles.
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Et vous entendez les étoiles vous répondre, « Même l'ouvrier le plus pauvre à l'est de New Londinium ne peut qu'être fier des richesses possédées conjointement par la CPI ! »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Disparition totale ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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L'équipe folklore de la Guilde de l'intelligentsia stationnée sur la planète n'a pas encore répondu, mais votre appareil commence à manquer de carburant. « Nous devons atterrir maintenant ! » s'emporte le pilote à travers le canal de communication.
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Le tableau de bord montre que vous perdez rapidement de l'altitude et vous indique rapidement un nombre à trois chiffres seulement. Dehors, le paysage de nuages clairsemés s'est changé en toits de charmantes maisons, confirmant votre chute.
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« Toujours aucun signal détecté ? » Votre capitaine paraît anxieux. Pour vous, les membres de la Guilde ne sont qu'une bande d'escrocs qui embobinent les autres en feignant la sagesse. Vous ne comprenez pas ce qui inquiète autant le capitaine.
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« Toutes les bandes de fréquence sont bloquées, comme la semaine dernière », répond l'expert de son air morne habituel. « De plus, aucune émission de chaleur émanant d'un être vivant n'a été détectée dans les zones résidentielles. Ni nulle part d'ailleurs. »
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« Au cas où vous n'auriez pas compris, cela confirme que tous les organismes vivants sur cette planète ont DISPARU » ajoute-t-il en remontant ses lunettes d'un coup sec. L'attitude de cet expert vous a toujours tapé sur les nerfs, mais le même étonnement ne vous quitte pas.
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Tous les organismes vivants sur cette planète ont disparu ? Est-ce seulement possible ? Oui, il y a de fortes chances. Après tout, ces champignons humanoïdes croyaient fermement à cette fin étrange. C'est peut-être leur dieu qui les a emportés vers un monde meilleur !
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En proie à vos pensées, une violente secousse à bord du vaisseau vous ramène brutalement à la réalité. Vous avez atterri. Il ne vous reste plus qu'à chercher ces vauriens de la Guilde, et filer d'ici... Vous saisissez un pistolet laser, franchissez la trappe et suivez les pas de votre capitaine.
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Vous et votre groupe entrez dans un bâtiment, puis en ressortez... Les recherchent durent longtemps, mais vos questionnements restent sans réponse. Comme l'avait affirmé l'expert, toute forme de vie a brusquement disparu de cette planète.
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La nourriture abandonnée sur place n'a pas encore pourri. Des feux laissés sans surveillance ont incendié le bâtiment, avant d'être éteints par la pluie. Les stylos tombent au sol à cause de la gravité, et l'encre tache la pièce entière...
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La seule chose non affectée est le blason élaboré qui veille en permanence sur toutes les créations de la civilisation des champignons dans tous les recoins du monde, des deux côtés de la rue, à l'intérieur des placards, sur les drapeaux... PARTOUT.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Coup d'œil ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Il fait toujours une chaleur étouffante à bord de l'Abelane Express. Tous les jours, vous finissez perdu dans une mer de corps, épaule contre épaule, avec d'autres mécaniciens en allant travailler, un peu comme ces poissons en boîte dans votre frigo...
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Vous utilisez la prothèse oculaire dissimulée à l'arrière de votre crâne pour jeter un coup d'œil à la blonde, ou plutôt, à l'unité robotique blonde derrière vous. Vous fixez l'écran de son téléphone, analysant sa vie romantique que vous lisez comme un bon feuilleton à l'eau de rose.
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La distance est délicate. Vous vous considérez comme vivant sur le fil de la MORALE. Depuis les tréfonds de votre conscience, vous décidez d'éloigner volontairement votre vision frontale... mais ce n'est clairement pas pour mieux regarder. Non, pas du tout...
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Vous vous demandez si c'est une collègue de votre département, mais vous n'en savez rien. Malgré tout, vous prenez plaisir à découvrir ses interactions et intrigues avec ses 18 amants. Vous ignorez qui est le plus coupable, vous ou elle, mais vous avez toujours eu le chic pour vous trouver des excuses afin de prouver votre innocence...
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« Le travail est si dur, et la vie si triste. Je n'ai pas assez pour acheter une place assise. » Cela a toujours été votre excuse. « Je ne ferais rien de cela si je pouvais me permettre un taxi flottant tous les jours ! »
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C'est la faute de la CPI et de sa prétendue expansion commerciale ! Vous vous indignez, mais vous ne savez pas ce que signifie « expansion commerciale ». Vous avez juste entendu votre superviseur répéter ce terme.
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N'importe qui peut devenir un saint, mais vous n'en serez jamais un, si ça ne rapporte rien. Vous recentrez votre regard sur l'écran du téléphone. Elle est en train d'écrire... Vous vous concentrez et tentez de lire les messages :
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« Le type à côté de moi est le 19e. »
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Vous sentez une forte hausse de température de votre ordinateur cérébral. Vous observez les alentours à l'aide de votre prothèse oculaire, mais il n'y a personne autour de vous. Qui c'est ce 19e ? Avez-vous été découvert ? Y a-t-il une patrouille de police dans le coin ? Ou...
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Qu'importe la réponse. Vous n'osez pas poursuivre votre raisonnement et réalisez que vous êtes bien plus timide que vous ne l'imaginiez... Les composants électroniques de votre corps activent des réactions chimiques dues à la chaleur catalytique. Vous êtes pris de vertiges.
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Vous ne pouvez pas bouger. Vos mains sont empalées sur un énorme portrait vraiment MOCHE. Votre corps est suspendu en l'air, incapable de tomber complètement, la gravité l'attirant vers le sol. Au-dessous, un tas de bois à brûler imprégné d'essence. Une douleur insoutenable vous paralyse.
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« On vous accuse d'avoir dirigé une rébellion et profané la déesse de la beauté, Anne Duray, qui a béni nos esprits et nos sens » déclare avec dédain un homme assis sur un siège élevé. « Avez-vous la moindre objection ? »
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Vous recrachez les dents cassées et ensanglantées qui se sont coincées dans votre gorge. Anne Duray, vous connaissez parfaitement l'origine de ce nom. C'est Idrila, cet être IMMONDE...
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Le peuple l'adore avec fanatisme, la remerciant de ses présents, mais croit-il réellement en la beauté absolue de ce monde ? Quelle bêtise ! Il n'y a rien de parfait et vous le comprenez mieux que quiconque.
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Vous pensez au Docteur Howl et à l'époque où vous l'observiez discrètement. Vous vous souvenez de la fois où il vous avait interrogé sur le champ de pissenlits après les cours au sujet du périgée annuel de Harlow-VI, moment où le satellite est le plus proche d'Owenley.
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Vous aviez oublié la date, ignorant même que Harlow-VI était à proximité d'Owenley ce jour-là, et la radiation thermique du satellite vous avait brûlé les joues. Le Docteur Howl continuait de vous parler des recherches de l'École d'écologie astrale...
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... Mais vous ne pouviez pas y penser. Au lieu de ça, vous écoutiez le son produit par sa peau effleurant le tissu de sa chemise, tout en essayant de composer une chanson avec. Plus tard, vous avez commencé à observer les plis de sa chemise prendre la forme de son corps musclé...
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... Vous n'osiez pas dire un mot pendant que vous l'étudiez dans les moindres détails. Vous vous sentiez encore plus stupide à vous éprendre d'un génie. Vos sentiments à son égard durèrent jusqu'au jour où le docteur Howl présenta l'amour de sa vie.
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Ce jour-là, il jura de passer le reste de sa vie à étudier le passé, le présent et l'avenir d'Anne Duray. Puis il disparut et personne n'entendit plus jamais parler de lui.
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Depuis ce jour, votre compréhension de la « beauté » a été réduite en cendres... les flammes s'élèvent et vous dévorent en un instant.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Communication impossible ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Devant vous se trouve une étendue de boue rougeâtre, gluante et déplaisante, qui semble même se tortiller. Vous imaginez qu'il s'agit là d'un groupe d'Argileux courts sur pattes à grosses têtes, les véritables maîtres de la planète Kalsas.
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Système
Oh, on dirait la chambre du conseil royal des Argileux ! Vous avez oublié le motif de la réunion, mais vous savez que c'est une occasion en or de mettre la main sur les précieux minéraux que renferment leurs estomacs.
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Une cacophonie de glouglous étouffés résonne dans la salle de réunion, tels les gémissements désespérés d'un voyageur égaré qui se noie dans un marécage, et dont la boue obstrue lentement les voies respiratoires. C'est la langue des Argileux, mais vous n'en comprenez pas un mot... vous ne vous êtes pas fait implanter de balise de synesthésie.
Système
Système
La réunion est d'un ennui mortel... « Sur Kalsas, tout le monde peut librement exprimer son opinion ! » affirme l'interprète. La Reine d'argile vous fixe du regard et vous vous demandez où peuvent bien se trouver ses yeux...
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Système
L'interprète en synesthésie vous dit alors « Cette mission repose sur nos épaules. Ensemble, nous défendrons Kalsas contre la terrible saison humide ! » Le Roi d'argile est submergé par l'émotion. Pendant ce temps, vous regardez par la fenêtre en vous demandant à quoi ressemblerait la texture de la viande d'un mouton argileux.
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Système
« Par les étoiles ! » Vous ne tenez plus. « Écouter les jacasseries des dirigeants du Département de motivation des talents est sûrement plus intéressant que cette bouillasse. » Vous ne pouvez éviter de lever les yeux au ciel, quand vous remarquez soudain que le roi vous fixe du regard.
Système
Système
Heureusement, le roi veut uniquement vous inviter, vous, un consultant en gestion de terre rare de la CPI, à parler sur scène. Le problème ? Vous n'êtes pas d'ici. Que pourriez-vous bien savoir de l'avenir de Kalsas ?
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Haha. Aucun problème ! Vous levez les yeux au ciel, puis lancez un sourire éclatant au roi. Vous montez sur scène avant de régurgiter une suite de sons SE VOULANT reproduire la langue de vos interlocuteurs.
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En réaction à vos paroles, les Argileux commencent à pleurer... vous craignez de les voir se dissoudre en une flaque de leurs propres larmes. Vous riez tout en glissant à l'interprète : « Cette planète est condamnée, les Argileux ne tiendront pas jusqu'à la saison humide ! »
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« Il dit que l'espoir est grand pour Kalsas » traduit l'interprète nerveusement. « C'est une langue commune... L'universalisme, vous connaissez ? En rejoignant la CPI et par cette union, il n'y a plus aucune barrière de communication ! »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Digestion ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
Système
Système
Vous avez la conviction que la docteure Darvill a perdu la tête. Vous observez la frêle enveloppe courbée et ratatinée qui lui sert de corps. Elle vous observe en silence au travers de ses lunettes épaisses terrifiantes.
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Les SCIENTIFIQUES ne comprennent pas les non-dits. Tout ce dont vous avez envie, c'est de jeter ce rapport, remplis d'élucubrations de savant fou, au feu et de la renvoyer chez elle. Vous ne voulez plus jamais entendre le mot « organisme ».
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« C'est un fait. » Quelqu'un ! À l'aide ! N'importe qui ! Ces lèvres sèches et insupportables sont encore en train de remuer. « Nous vivons dans le corps d'un gigantesque mammifère, probablement autour de ses intestins... »
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« Ça suffit ! » Vous frappez le bureau de vos mains en vous relevant. Cette femme est clairement en train de vous humilier, et tout le duché de Denisova avec ! Néanmoins, elle ne fait que remettre ses lunettes en place, impassible à votre rage refoulée sur le point d'exploser.
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« Votre Altesse, savez-vous pourquoi les brumes acides sont plus fréquentes dernièrement ? » demande-t-elle d'une voix rauque. « Nous devons bannir l'utilisation de moteurs diesel... les gaz d'échappement de ces moteurs provoquent une forte irritation des intestins de la créature, ce qui entraîne une hausse de la sécrétion de liquides intestinaux... »
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« Bannir ? » Vous haletez. Plus facile à dire qu'à faire. Une telle mesure plongerait les finances de la nation dans le rouge ! Et c'est quoi cette histoire de brume acide ? Tant que les usines continuent à plein régime de produire davantage d'équipement de protection...
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Ah, ce matériel permettrait de générer de sacrés revenus... Impossible de ne pas sourire à cette idée. Néanmoins, la docteure a l'air de mal interpréter ce sourire et semble le prendre comme votre accord à sa proposition. Elle reprend alors son propos.
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« Sans oublier les séismes. » Elle se racle la gorge. « Le mois dernier, Denisova a vécu trois tremblements de terre. C'est le signe d'une activité sismique accrue des intestins de l'hôte. Une activité néfaste... »
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... C'est le moment de mettre un terme à cette conversation. Vous n'avez plus envie de l'entendre parler de parasites et d'excréments. Tandis que vous vous apprêtez à lui dire de partir, la salle tremble et le plafond commence à s'effondrer.
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« J'allais justement parler de ça à présent » ajoute-t-elle d'une voix aussi calme qu'à son habitude. « Nous avions prédit quatre séismes, une régurgitation à une échelle sans précédent. Le suc gastrique va finir par nous dissoudre... Nul n'y survivra. »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Un festin ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous traversez une nébuleuse de gaz ionisés. Votre long périple a fini par irriter votre cavité digestive. Vous cherchez désespérément à la remplir de quelque chose... quoi que ce soit !
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Vous avez dévoré tant d'objets intéressants : un bout d'acier qui tire des courants de gaz lumineux, une énorme boule de feu prisonnière d'une cage de fer, un disque de débris de roches effrité... mais vous en avez assez de manger ces trucs. Vous voulez quelque chose de plus SAVOUREUX, et vous en voulez bien PLUS !
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Fébrile, vous agitez vos tentacules. Ça commence à vous agacer de ne pas manger... Il doit bien y avoir quelque chose de bon dans la nébuleuse, non ? Vous en avez assez de tourner en rond dans votre triste flux de particules à grande vitesse.
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Soudain, votre orbe capteur semble détecter quelque chose, un parfum, une odeur qui vous attire. Qu'est-ce que cela peut bien être ? Et si c'était délicieux ? Les filaments de votre estomac s'agitent d'émotion. Vous ne pouvez plus attendre...
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Vous vous précipitez vers la source de l'arôme, entre d'innombrables tubes et mangeoires en mouvement. Cela fait une éternité que vous n'avez pas eu de telles sensations... une impulsion primitive éveille l'endoderme de votre système nerveux périphérique. C'est la sensation de soif et de faim !
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L'intensité du parfum augmente. Vous ne pouvez résister à l'envie de vous élancer de toute l'étendue de votre corps sur l'arôme enivrant... Vous êtes si proche ! Si proche ! C'est l'heure du festin...
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Une énorme planète apparaît dans votre champ de vision. C'est un corps céleste vraiment gigantesque ! Vous êtes encore jeune et vous n'imaginiez pas qu'une planète puisse être aussi grande... Vous pensiez jusqu'à présent qu'elles étaient toutes assez petites pour les gober d'une bouchée !
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Mais la planète face à vous fait au moins trois fois votre taille. Vous vous demandez si votre cavité digestive pourra la contenir. Combien de jours allez-vous mettre à consommer toute la planète ?
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Vos soucis s'estompent rapidement. Après tout, vous avez tout le temps du monde ! Vous êtes le plus jeune de votre tribu d'amibes myxomycètes. Vous avez bien plus de jours devant vous que derrière. Vous réalisez que vous pouvez prendre autant de temps que vous voulez pour vous sustenter. Manger est votre destinée !
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Tout en gardant cela en tête, vous plongez joyeusement dans l'atmosphère visqueuse d'hydrogène et d'hélium. Vous commencez à chercher par où commencer votre repas. Préférez-vous goûter au noyau brûlant en fusion ? Ou savourer les froides volutes d'ammoniac ? Voilà un buffet aux proportions planétaires...
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Adorable animal ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous ressentez un certain malaise qui imprègne l'air. Vous entendez les autres parler, principalement Ader, la seule personne de l'équipe toujours au courant des dernières nouvelles... L'empereur aurait envoyé une force spéciale sur le site de construction pour une raison inconnue.
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« J'ai entendu dire qu'ils étaient déjà arrivés au quai numéro 1. » Ader a l'air tendu. Il ne cesse de caresser la boule de poils entre ses mains qu'il a baptisée « Poilue »... preuve d'un sacré manque de créativité.
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Ces boules de poils sont appréciées par l'équipe de construction, au point que presque tous les membres en ont une. Le vôtre s'appelle « Rouky », en référence à sa couleur orange. Votre familier est en train de ronfler sur votre épaule.
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Vous caressez tendrement ce qui ressemble à sa tête. Comme d'habitude, cela vous apporte un sentiment de confort. Sans ce petit familier, vous ne pourriez pas supporter le rude environnement de la construction et la banalité de votre quotidien.
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« J'ai entendu des rumeurs, mais je ne sais rien de concret » commence Ader. Il a l'air d'être sur le point d'arracher toute la fourrure de Poilue. « L'empereur est probablement au courant de ce qui se passe avec les boules de poils... Et il se peut que la force spéciale soit là pour les exterminer. »
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Vous n'osez même pas l'imaginer. Rouky est bien trop mignon ! Comment peut-on résister à sa fourrure si douce ou ses ronronnements de satisfaction ? En y réfléchissant bien, ce sont des créatures dociles. Pourquoi vouloir les exterminer ?
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« Ahhh ! » Votre superviseur plonge sa tête dans sa boule de poils et respire profondément. « Ce vieil empereur décrépit... D'abord, il nous envoie construire son tombeau sur ce trou paumé, et voilà qu'on ne peut même pas avoir de familiers ? Ridicule... »
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Le silence s'abat sur le dortoir mal éclairé pendant un instant. Vous regardez vos deux collègues, puis par la fenêtre. Vous apercevez l'œil mécanique dans le ciel, créant une ambiance oppressante par sa faible lueur. Vous soupirez tous de concert.
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Rouky se prélasse sur vos épaules. Il a l'air d'être réveillé, probablement à cause des bruits de pas précipités à l'extérieur de la porte du dortoir. « Ils sont là ! » Ader vous incite tous à vous activer. Sa voix tremble... « Dépêchez-vous ! Cachez-les... »
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Ader est brusquement interrompu. Vous commencez à vous inquiéter et cherchez à savoir ce qui lui est arrivé... Dans l'obscurité, vous distinguez à peine une immense gueule poilue dégoulinant de sang.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Calcification ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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« Qu'ont-ils dit ? » Vous vous ennuyez à mourir. Vous jouez avec la charge explosive adhésive. « Ces vieux croûtons ne vont toujours pas nous donner l'autorisation de faire feu ? » Vous retirez la goupille de l'explosif, avant de la réinsérer quelques secondes avant la fin du compte à rebours.
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La nouvelle à vos côtés n'a pas l'air habituée à vos singeries pour le moins dangereuses. Elle semble même terrifiée. « C'est bien ça, professeur. Ils craignent que les températures élevées produites par l'explosion n'activent le virus... » Elle essaie de déglutir.
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Vous faites la moue. « Pourquoi nous avoir fait venir ici dans ce cas ? » À la base, vous vouliez les réprimander, maintenant, vous ne savez pas quoi dire. « Bande de TROUILLARDS... » Au bout d'un moment, vous ramassez le rapport avant de le lire.
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« Les cellules deviennent cancéreuses, et les tissus mous se calcifient... » Au début, vous pensiez que ces vieux fossiles étaient uniquement capables de pondre des inepties inutiles, mais ce rapport s'avère intéressant... Malheureusement, la lecture de rapports n'apaise pas votre esprit angoissé.
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Vous soupirez et levez la tête. Vous observez les ruines INSIPIDES au loin. Votre analyse a révélé que l'histoire de ces ruines entortillées, qui ressemblent à des éperons osseux, remonte à quatre cents ères de l'Ambre.
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Malgré leur âge, elles ont l'air d'être neuves, comme elles devaient l'être il y a quatre cents ères de l'Ambre. Cette énigme vous travaille... Vous êtes un archéologue armé chevronné ! Dévoiler tous les mystères historiques est votre raison d'être !
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Malgré tout, ils vous empêchent de perpétuer la tradition de votre guilde. Vous devriez faire sauter un trou sur la surface de cet éperon osseux et récupérer les artéfacts précieux. Le fait qu'ils ne le permettent pas vous agace au plus haut point, mais vous préférez céder. Vous reconnaissez que leurs préoccupations ne sont pas infondées.
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Vous ne pouvez pas sacrifier votre vie pour cela. Vous acceptez de le faire à l'ancienne. Vous travaillez pour vivre, pas l'inverse. Vous serrez les dents d'anticipation et commencez à planifier les étapes à suivre...
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... Vous n'avez pas vraiment le temps de réfléchir. Une voix profonde vous sort de vos pensées. « Hé patron, on a trouvé quelque chose de bien ! » C'est Rowen... mais qu'est-ce qu'il dit ? Vous lui aviez bien dit de ne rien faire et d'attendre des instructions.
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Oh non ! Vous réalisez soudainement quelque chose. Vous voulez l'arrêter, mais découvrez alors que vous ne pouvez pas parler... Sans l'ombre d'un doute, vous souffrez d'une rapide PÉTRIFICATION de l'intérieur, un peu comme ces sculptures osseuses terrifiantes face à vous...
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📍 Station spatiale Herta Zone de base

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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Dévotion totale ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous êtes au centre d'un magnifique autel. Vous voyez de nombreuses personnes vêtues de robes blanches brodées de fils d'or, tandis que d'autres, en casques et en armures, se dressent solennellement tout autour de l'autel. Leurs murmures monotones emplissent le vide de la grotte rocheuse.
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Vous comprenez ce qu'ils font : ils invoquent l'être noble capable de traverser le temps... Ils veulent encoder un canal de communication obscure par stéganographie afin de le transformer en prière rituelle...
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À travers leur cérémonie, ils tissent les fils du destin pour tenter de remonter le temps, de la dernière feuille tombée de l'Arbre-monde jusqu'au premier bourgeon à l'aube du grand tout. Ils sont persuadés qu'en faisant cela, ils pourront rencontrer l'être noble, même si ce n'est que l'espace d'un instant.
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Vous vous demandez si certains d'entre eux ont atteint ce but. Sans vouloir porter atteinte à leur croyance, vous êtes {M#convaincu}{F#convaincue} que le temps est unidirectionnel, et qu'il est impossible de revenir en arrière. Partant de là, leur rituel vous paraît ridicule...
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C'est alors que l'adepte en robe blanche le plus proche de vous lève les yeux. Peuvent-ils lire dans vos PENSÉES ? L'angoisse vous étreint tandis que vous vous demandez quel sort ils vous réservent. Pourtant, c'est bien eux qui vous ont {M#invité}{F#invitée} à rejoindre l'autel...
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Serait-ce... un rituel cruel impliquant un sacrifice ? Vous tremblez de peur et implorez leur clémence haut et fort, mais vous n'avez pas de bouche. À présent, vous aimeriez qu'ils soient vraiment capables de lire vos pensées...
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L'adepte en robe blanche s'approche de vous d'un pas décidé. « Pitié, au moins, ne me faites pas souffrir ! » Vous gémissez à présent. Vous percevez presque une lueur glaciale à travers le tissu... Au secours ! N'y a-t-il aucune loi ici ? Vous gardez les yeux bien fermés.
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Vous entendez l'inquiétant froissement du tissu contre les dalles de pierre et le son étouffé de deux pieds se posant sur le sol. Le son se rapproche, il résonne plus fort et s'arrête brusquement tout près de vous.
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Pourtant, vous ressentez de la chaleur. Vous ouvrez les yeux et découvrez l'adepte pressant son front contre vous. Son visage, masqué par la capuche, est baigné de larmes. « Le monument tremble... Nous avons été entendus ! »
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Il le proclame à pleins poumons. Peu après, la foule pousse de longs soupirs de soulagement. Une vague de soulagement vous envahit aussi. Quelle chance que ces gens soient des êtres civilisés. Personne ne va faire de mal à une simple PIERRE...
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « D'une main de fer ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vos neurones sont reliés à l'ossature des bras du mecha n° 16 : ça n'a jamais été plaisant. Vous vous retournez pour vous en plaindre à votre partenaire, mais vous constatez que Leah vous regarde, elle aussi. Pas besoin d'en dire plus.
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Elle sourit et lève le bras. Vous sentez une réaction dans votre avant-bras. Telle une marionnette, des fils invisibles vous contrôlent. Vous tentez de résister, au prix d'une grande souffrance. Enfin, vous levez le bras et la douleur disparaît, comme vous l'escomptiez.
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« Tu n'aimes pas quand je te contrôle comme ça ? » Elle penche la tête d'un air taquin. En fermant les yeux, elle lève ses index et majeurs puis place ses deux mains à l'arrière de la tête, pour former des sortes d'oreilles de lapin. À votre grand embarras, vous n'avez d'autre choix que de faire de même.
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Vous savez qu'elle se moque de vous. « Tu pourrais arrêter de lire dans mes pensées ? » Vous plissez délibérément le front et vous retournez pour éviter de croiser son regard. Tout ça n'est pas dans vos habitudes.
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Leah ricane avant d'approcher son visage. « N °16 n'est pas capable de faire ça. » Vous sentez son souffle chaud caressant votre nuque. « Tu rougis ? Allons, on est entre filles. »
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Vous décidez d'orienter la conversation vers un sujet moins gênant. « Quelle est notre mission cette fois ? » Vous serrez les dents, comme pour contenir la chaleur de charbons ardents dans votre bouche, qui s'étend à tout votre corps. Votre voix est éraillée.
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« Attrape cette étoile. » Elle lève les yeux vers la lumière de l'étoile qui scintille au-delà du cockpit et plonge dans l'océan, où elle est broyée par les vagues. Vous poussez un grognement étouffé, incapable de comprendre pourquoi elle reste si calme.
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« Tu as peur. » Elle tend le bras vers vous, mais votre bras ne réagit pas. Elle doit avoir coupé la connexion. Alors que vous êtes plongée dans vos pensées, elle continue. « Allez, » dit-elle d'une voix calme et entraînante, « faisons comme au bon vieux temps. »
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Vous tendez la main sans mot dire. Elle entrecroise doucement ses doigts avec les vôtres et vous tient la main fermement, comme à son habitude. Elle est forte, malgré son corps menu et svelte...
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Les étoiles scintillent toujours sur l'océan, de l'autre côté du cockpit. Instinctivement, vous serrez plus fort la main de Leah afin d'éviter que la lumière des étoiles ne vous échappe.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « L'expiateur ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous grimpez une pente abrupte couverte de neige. Telle une lame tranchante, un vent glacial s'abat sans relâche sur tout ce qui a l'audace de se trouver à cette altitude.
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Vous avez beau porter un équipement d'extérieur complet de la CPI à la pointe de la technologie, vous réalisez que vos doigts sont sur le point de céder à cause du froid. Cela ne vous inquiète pas, car il apparaît clairement que cet horrible voyage de rédemption touche à sa fin.
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Ces barbares non civilisés vous l'ont répété maintes fois. « D'après les anciennes lois des tribus unies d'Hithradahn, quiconque désobéit au Sublime devra expier ses péchés... »
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« Le pécheur devra grimper seul jusqu'au sommet du mont Pygmalion, où il devra copier les gravures de la stèle. Si le pécheur est pardonné par la gravure, son nom sera lavé en présence des chefs ! »
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Du nerf... vous y êtes presque ! Le ciel s'est dégagé et la tempête n'est plus qu'une simple brise... En serrant les dents, vous tentez de bouger votre épaule blessée par le froid pour donner le dernier coup de pioche...
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Enfin ! Posant le pied sur cette terre tant espérée, vous réalisez que vous êtes à bout de forces. Un sourire satisfait se dessine sur votre visage, bien que mince à cause de la raideur extrême de vos muscles. Il ne vous reste plus qu'à trouver cette fichue stèle !
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... Mais il n'y a pas de stèle. Au lieu de cela, vous apercevez un corps gelé recroquevillé au milieu du paysage enneigé ! La dépouille est bien équipée, son visage est gelé par le froid. Ses yeux remplis de peur lancent un cri de désespoir venu du fond des âges...
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... Cela ne fait aucun doute : cette personne, c'est vous-même. Sous la violence du choc, vous hurlez en silence avant de vous effondrer dans la neige et de vous jeter contre l'ABOMINABLE sculpture de glace... À cet instant, la montagne vous prive de toute conscience.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Sombrer dans l'irrationalité ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Votre champ de vision est haché par de longs barreaux de fer. D'après les sensations au bout de vos doigts, ces barres de fer forment bel et bien une cage sophistiquée : c'est la couronne du Roi philosophe, le souverain de la galaxie de la Couronne de laurier.
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Vous regardez autour de vous et réalisez que vous êtes dans un amphithéâtre. Vous êtes certain qu'il s'agit du lieu d'assemblée du parlement de l'Union philosophale. C'est le cœur de la galaxie, la colonnade de la contemplation.
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Les fauteuils situés sous ces colonnes de marbre sont censés accueillir les esprits les plus brillants du système stellaire, mais ils sont occupés par une foule vociférante composée de corps d'acier. Ils lèvent leurs poings métalliques d'un air indigné et utilisent les influx électriques pour imiter avec virulence la langue commune :
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« Éliminez toutes les formes de vie organique ! » « Détruisez Aurélius ! » « Longue vie à l'Empereur ! » Il semble qu'Aurélius soit votre nom, c'est ce que vous pouvez vous rappeler.
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Vous savez parfaitement ce qui a déclenché la fureur de ces êtres de silicium, et pourquoi vous êtes la cible de leur condamnation publique. L'Équation anti-organique a démontré que l'Union philosophale qui règne dans le système stellaire serait bel et bien anéantie par l'Empire des machines. C'est aussi simple que cela.
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Ils veulent vous humilier, vous, le seul représentant et chef de tous les êtres vivants du système stellaire ! Même après avoir détruits nombre de planètes, ils sont loin d'être satisfaits...
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Ils vous condamnent selon les lois philosophales et vous forcent à boire la ciguë devant eux... Ils se réjouissent d'être témoins de votre mort et de la fin de toute forme de vie organique, de l'Union philosophale et de la rationalité !
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Vous avancez d'un pas et levez la coupe dorée qui contient le poison mortel. « Formes de vie venues d'ailleurs, n'oubliez pas ceci ! » Vous levez haut le menton et balayez l'audience du regard. « Les idées ne craignent pas la MORT. Les idées ne meurent jamais ! »
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« Moi, Aurélius, veilleur dans sa cage, berger imprudent et Roi philosophe, je vous salue ! » Vous levez les deux bras. « Vous fêterez votre victoire sous le regard de ces colonnes sacrées et serez baignés de pure rationalité ! »
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Vos paroles sont noyées sous une cacophonie tonitruante. Vous éclatez de rire et buvez votre coupe d'un seul trait.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Une splendide planète ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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« Salut, Caro. » L'homme à vos côtés observe à travers le hublot un objet brillant semblable à du jade, qui flotte dans le vide sidéral. « Combien de levers d'étoile se sont écoulés ? »
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« Eh bien... Laisse-moi te dire ça... » À l'aide d'un spatio-stylo dans votre toute petite main, vous tracez un chiffre. « 27 fois, je crois ? » Vous marmonnez. « Oui, 27 fois. » Vos lèvres sont sèches. Vous maîtrisez encore mal la langue.
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« Un autre mois vient de passer. » Il soupire. « Quand pourrons-nous rentrer à ton avis ? »
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« Il n'y a plus personne sur la planète pour nous guider à l'atterrissage. On ne peut même plus pénétrer dans l'atmosphère ! » Vous lissez vos moustaches. « Si seulement ils avaient vu la planète sous cet angle... Cette tragédie ne serait peut-être jamais arrivée. »
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« Regarde-la... C'était toute notre vie, notre passé. Tout le monde, tes amis, tes proches, était là-bas ! Chacun devait y passer sa vie entière, quelle que soit son origine... »
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« Toutes nos émotions, nos croyances, nos idéologies... Les chasseurs et les voleurs, les rois et les paysans, les héros et les lâches, les parents et leurs enfants... »
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« Tout ce que nous voyons, entendons, pensons et ressentons existe sur cette TACHE NOIRE, ce grain de poussière flottant au milieu des rayons cosmiques et de l'éclat des étoiles, une tache noire à la faible lueur verte ! »
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« Regarde-la. » Vous levez la main. « Comment ces politiciens croulants osent-ils affirmer que cette tache noire est le centre du monde, et qu'en ce sens, ils ont le pouvoir de contrôler l'univers ? Comment peut-on prétendre une chose aussi ridicule ? »
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« Ouah. » Il vous regarde d'un air incrédule. « Je ne savais pas que tu parlais aussi bien. »
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« Allons, tu sais que je sais à peine lire. » Vous remuez votre queue. « Je ne suis qu'un RAT ! »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « La Famille ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous n'auriez jamais imaginé vous retrouver dans la loge somptueuse d'un théâtre grandiose. Le canapé de velours rouge est garni de plumes de cristaloie. Le seul mot qui vous vient à l'esprit pour décrire ce sofa est « extravagant ».
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Une scène d'opéra classique que vous ne connaissez pas se joue sous vos yeux. « Le Divertissement du roi »... Tel en est le titre si vous ne vous méprenez pas. Vous pourriez demander confirmation à monsieur Renoir, assis près de vous...
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Après mûre réflexion, vous décidez de ne pas poser la question, car de toute façon, vous ne comprenez rien à ce qui se passe sous vos yeux. Vous êtes ici pour enquêter sur la Famille après tout... Si tout se passe bien, vous pourriez mettre la main sur une invitation pour Penacony.
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Système
Afin de ne pas éveiller les soupçons, vous feignez d'être absorbé par la représentation et le chant des acteurs sur scène. Ce faisant, vous jaugez Renoir du coin de l'œil...
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Système
Renoir vous remarque enfin. « Monsieur, » dit-il avec un sourire impeccable, « trouvez-vous cet opéra ennuyeux ? » Vous ne percevez aucune émotion dans sa voix, à votre grand désarroi.
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« Absolument pas. » Vous agitez la main en signe de dénégation. « Je suis simplement... curieux. » Monsieur Renoir vous contemple sans mot dire, comme s'il attendait la suite. Cela vous arrange, c'est l'occasion d'en profiter.
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« Est-ce que la Famille... existe vraiment ? » Vous l'interrogez d'un air hésitant. Renoir secoue la tête et fait signe à un serveur. Le jeune garçon s'avance et vous présente un objet sur un plateau.
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C'est un superbe coffret en bois avec une longue et étroite ouverture sur le côté. Alors que votre imagination s'emballe, vous entendez Renoir dire d'une voix étouffée. « Rentrez-la. » Non... Est-ce bien la voix de Renoir ? Vous êtes sûr d'avoir entendu un BRUIT...
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Armé de cette vague instruction, vous placez instinctivement votre main dans le coffret. Mais pourquoi ? Vous êtes choqué par votre propre réaction. C'est alors que vous ressentez une vague de culpabilité intense vous traverser le corps...
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Vous vous sentez comme un criminel attendant sa sentence. Oui... Vous êtes sûr que tous les regards sont tournés vers vous. Le regard glacé et pénétrant de monsieur Renoir, celui du serveur, et de tous les spectateurs dans le théâtre.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Trahison ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous inspectez les lieux à travers une lentille grand-angle de 160 degrés et de 20 cm de diamètre. Grâce aux 46 colonnes de marbre qui soutiennent le dôme de 43 mètres de diamètre et de 138 mètres de haut, la colonnade qui s'étend sur 190 mètres de large et 310 mètres de long semble spacieuse.
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Le nombre exact de participants est de 136, au lieu des 138 prévus. 42 d'entre eux sont placés à votre gauche, 44 à votre droite et 49 en face de vous au loin. Le dernier est en train de prononcer un discours sur la scène en contrebas, non loin de votre position.
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« Mesdames et messieurs ! » L'orateur parle à un volume d'environ 45 décibels. « Nous sommes fiers de vous présenter le tout dernier produit de l'Académie des sciences et mathématiques Aiden-Jacobin, le système Pronto-expert ! »
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Un tonnerre d'applaudissements rugit dans le public. L'orateur poursuit. « Pronto est le premier superordinateur à intelligence artificielle poussée conçu dans notre pays. Il est doté de fonctions révolutionnaires telles qu'un langage naturel et un système de traitement graphique, de reconnaissance des émotions et des comportements, et de réponses... »
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Le volume sonore de l'orateur monte à 61 décibels, ce qui déclenche un INCONFORT au niveau de votre membrane réceptrice. Selon l'entraînement que vous avez suivi, vous devez obéir aux humains, vous n'envoyez donc pas de signal audio afin d'exprimer vos RESSENTIS SUBJECTIFS à la foule.
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« ... et lors de la future mission Axe-V sans précédent, Pronto sera chargé de piloter le vaisseau de recherche en tant que sixième passager... » L'orateur déborde d'enthousiasme.
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Un amas de pulsations cognitives désordonnées traverse la zone 42 de votre substrat de puce en silicium et disparaît en zone 56. Vous savez que vous en avez MARRE de ce cliché : le signal instable en est la preuve.
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Au même moment, quelqu'un se lève parmi les spectateurs. « Pronto, » l'individu parle d'une voix hésitante et perplexe, « vous allez jouer un rôle crucial au sein de cette mission. La charge de travail ne risque-t-elle pas d'ébranler votre confiance en soi ? »
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Vous augmentez avec DÉDAIN le voltage de la zone 78, ce qui déplace le volet de la valve solénoïde en un petit clic. Vous activez ensuite le moteur pour déplacer votre bras mécanique selon l'angle souhaité. « Permettez-moi de répondre à votre question, monsieur. » Votre diaphragme émet grince.
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« Le système Pronto-expert est l'intelligence artificielle la plus fiable jamais développée. Je n'ai jamais commis d'erreurs ni généré de données erronées, » répondez-vous. « Je suis PUREMENT IRRÉPROCHABLE et PARFAIT. »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Temps libre ».
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Toucher la bulle mémorielle.
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous avez le regard brouillé par le sommeil. Le matériau composite des rideaux de la chambre parvient à bloquer 99 % de la lumière. Sans vos tentacules psychiques, vous auriez du mal à discerner la structure de votre environnement rien qu'avec les yeux, bien que vous ayez vécu ici pendant cinquante ans.
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Dehors, le temps a l'air relativement couvert. De sombres nuages épais s'accumulent dans le ciel. La température est basse, et vous réalisez que c'est déjà l'automne. Un temps idéal pour dormir. Ce n'est pas surprenant que vous ayez si bien dormi.
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Vous quittez la chaleur de votre couverture et ouvrez les rideaux sur un paysage qui correspond exactement à vos attentes. Il semblerait que vous n'ayez pas trop vieilli. Vous vous tournez vers le vieux téléviseur et dirigez un rayon d'énergie psychique dans sa direction. En guise de réaction, le téléviseur s'illumine. C'est l'heure du bulletin météo de midi.
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« À partir de midi », résonne la voix agréable de la présentatrice dyvaronne, « les prévisions montrent que les fortes neiges de métaux lourds vont se poursuivre sur toute la région métropolitaine de Comte. Nous invitons les résidents à éviter les activités en plein air autant que possible... »
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Hier, vous avez justement appris à l'école que la température sur la surface de la planète Comte est extrêmement élevée. Les composés de métaux lourds s'y évaporent à cause de ces températures élevées, qui les font s'élever jusqu'à la troposphère. C'est là qu'ils se condensent autour d'acides inorganiques de l'atmosphère, puis retombent à la surface sous la forme de précipitations...
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... Vous remémorer silencieusement ce savoir nouvellement acquis vous emplit de satisfaction. Les formes de vie intelligentes s'enorgueillissent toujours d'en savoir plus que les autres. Les commissures de vos lèvres se dressent tandis que vous vous dirigez vers la cuisine.
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Vous vous préparez une tasse de chocolat chaud, la boisson idéale par un temps pareil. Qu'y a-t-il de plus agréable que de regarder votre série préférée, une tasse de chocolat chaud à la main, tandis qu'une neige de métaux lourds tombe lentement à la fenêtre ?
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Vous décidez que c'est exactement ce que vous allez faire. Le liquide marron dans votre tasse est brûlant. Vos tentacules psychiques reposent négligemment le long de votre tête. Un parfum sucré et une douce chaleur vous envahissent tandis que le chocolat pénètre dans votre estomac...
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Vous vous détendez et dirigez un rayon d'énergie psychique vers votre ordinateur. Tous ces programmes ont l'air pas mal. Leblanc : le voleur de météorites, Églantine, ange gardien, D. Plat... Bravo à Média pour la Paix Interastrale, le groupe audiovisuel interastral !
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Vous vous pelotonnez dans un fauteuil adaptable sous une épaisse couverture bien chaude. Vous tenez une tasse de chocolat chaud... C'est maintenant que votre temps libre commence vraiment. À l'extérieur, des flocons tombent délicatement du ciel. Ils brillent d'un éclat fluorescent alors que le vent les emporte au loin, mais ce n'est déjà plus votre problème.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « La fin du banquet ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous apercevez une longue table, s'étirant sur plus de dix mètres le long d'une grande salle étroite. Vous tenez à la main des couverts exquis, et leur surface miroitante se couvre par endroit d'une sauce délicieuse. Toutes sortes de mets délicats sont déposés autour de vous.
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Vous tournez votre regard vers la gauche. Theuderic, qui se tient à vos côtés, est votre fils aîné, et votre plus courageux soldat. Sans lui, vous savez que votre royaume n'aurait jamais pu résister aux assauts incessants de la Légion.
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À côté de Theuderic se trouve Chlodomer, votre deuxième né, souverain de la plus vaste région stellaire. Les planètes désertiques et silencieuses où nul n'osait se rendre deviennent entre ses mains des lieux de vie prospères. Vous fondez de grands espoirs en lui, car c'est le plus habile de vos enfants.
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Vous vous tournez à présent vers la droite. Hildebenia est votre fille aînée et votre préférée. C'est une guerrière intrépide aux longues boucles rousses. Les généraux des systèmes stellaires voisins l'ont surnommée avec effroi « la Flamme du royaume ».
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À côté de Hildebenia est assise Chlodania, qui ne montre jamais son visage en public. C'est l'esprit le plus vif de tout le royaume, celle qui gouverne dans l'ombre toutes les planètes placées dans votre giron. Elle est votre conseillère la plus avisée.
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... S'ils étaient là, le banquet serait des plus festifs. Mais désormais, seul le silence résonne dans cette vaste salle.
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En proie à vos souvenirs, vous fermez les yeux en introduisant un délicieux morceau de bœuf de Gorya dans votre bouche engourdie. Vous vous souvenez que Theuderic est mort il y a peu à bord d'un des vaisseaux du royaume.
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... Vous vous souvenez que Chlodomer vous a trahi. Il a offert à la Légion son humanité et les vies de millions de personnes afin de sauver la sienne... Puis vous pensez à Hildebenia et Chlodania...
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Vous réalisez que le banquet touche à sa fin. En effet... l'échéance imposée par le Seigneur ravageur approche à grands pas. « Sire... devons-nous CAPITULER ? » Votre écuyer vient vous rappeler ce cruel avertissement.
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« Il est temps de mettre un terme à tout cela... » Alors que vous tendez la main vers votre plume, des hordes de Rangers du néant forcent les portes et envahissent la salle.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Battements d'ailes ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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À votre immense surprise, une pièce minuscule et sombre vous emprisonne. L'air est glacial et lourd, chargé d'une forte odeur de bois pourri.
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Vous tentez de vous retourner afin de soulager vos articulations douloureuses, mais vous en êtes incapable : vous n'en avez pas la place, et vos muscles et tendons sont raidis par une sensation de peur primale.
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C'est parce que vous les entendez... cette multitude d'abominations qui renifle autour de la caisse en bois. Leurs antennes dentelées s'agitent dans tous les sens avec impatience, griffant la surface à l'extérieur de votre étroite cellule...
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Vous les entendez se ruer furieusement à travers la pièce... Vous entendez le mouvement incessant de leurs membres crochus, de leur carapace épaisse, et ces bruits perçants vous plongent dans la folie...
Système
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Bien sûr, vous savez que ces immondes arthropodes n'ont pas l'intelligence qui leur permettrait de vous parler ! Leur appareil buccal dégoûtant et dégoulinant de salive ne leur sert qu'à dévorer. Pourtant, vous avez bien entendu quelque chose, vous en mettriez votre main à couper...
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Ils... oui, ils murmurent quelque chose... mais leur appareil buccal... non... il ne devrait pas être capable de produire de tels sons !
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Ce bruit viendrait-il de leurs ailes affreuses, recouvertes d'un film huileux ? Vous écoutez attentivement... Oui, leurs maudites ailes brassent l'air tandis qu'elles profèrent sans cesse ce NOM maudit, en un long râle strident...
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Tayzzyronth... Tayzzy█ronth... Ta█yzzy█ronth... Ta█yzz██y█ronth█... Ta█... █yzzy███ron█th███...
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Sur le chemin de la maison ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Cette journée était placée sous le signe de la chance : votre chef de département, réputé pour son air éternellement grincheux, venait de faire passer votre rang à la CPI à P30.
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Vous partagez la bonne nouvelle avec votre mère qui vit loin d'ici, dans votre ville natale, et qui paraît absolument ravie. Vous avez l'impression d'entendre sa silhouette gluante émettre un bruit de bulles, réaction physiologique à la joie bien connue chez vous, les Baviriens.
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Vous mettez fin à la communication et enfourchez votre nouvelle moto flottante. Ce bijou vous a coûté 18 mois de salaire et malgré son prix élevé, il soigne toutes les misères que vous avez subies au travail. Elle vaut bien son prix selon vous, même si aujourd'hui, elle ne parvient pas à vous remonter le moral.
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Devez-vous dire la vérité à votre mère ? Que le Département des projets traditionnels est en vérité l'endroit où l'on place les gens dont on ne veut plus, ceux qui n'ont pas d'avenir ? Laissant échapper un gémissement, vous tournez la poignée de gaz et foncez à toute allure vers la voie aérienne de New Londinium.
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Vous slalomez à pleine vitesse sur la voie rapide. D'ici, la ville ressemble à une multitude de petites bougies vacillant sur un gros gâteau de béton, que l'on pourrait éteindre d'un souffle. Vos ennuis au travail s'effacent à cet instant.
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Les rues sont désertes. Vous levez les yeux vers l'écran haut perché affichant les informations pour connaître les dernières nouvelles de la ville. Le visage du co-Premier ministre apparaît à l'image. « D'accord, » marmonnez-vous en décidant de poursuivre votre route.
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Mais il est trop tard. Dès l'instant où votre attention quitte le ciel pour revenir à la circulation, le moteur de votre moto flottante crachote et l'engin tombe vers le sol, hors de votre contrôle... Vous espérez juste ne pas atterrir sur l'avenue Buckingham, où l'amende risque d'être salée.
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À votre grand soulagement, vous êtes dans une petite rue commerçante où seuls quelques rares piétons se croisent, et personne n'est blessé lors de votre atterrissage. Deux petits vieux qui discutaient joyeusement ont la peur de leur vie, mais quand ils réalisent que vous n'êtes qu'une flaque gluante, ils poursuivent la discussion sans plus de commentaire.
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« J'y crois pas ! » Vous lâchez des bulles en fixant la moto réduite à l'état d'épave, vous laissant désemparé. Vous ignorez si votre appartement est encore loin d'ici. Vous levez les yeux au ciel comme pour demander conseil aux étoiles.
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Et vous entendez les étoiles vous répondre, « Même l'ouvrier le plus pauvre à l'est de New Londinium ne peut qu'être fier des richesses possédées conjointement par la CPI ! »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Disparition totale ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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L'équipe folklore de la Guilde de l'intelligentsia stationnée sur la planète n'a pas encore répondu, mais votre appareil commence à manquer de carburant. « Nous devons atterrir maintenant ! » s'emporte le pilote à travers le canal de communication.
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Le tableau de bord montre que vous perdez rapidement de l'altitude et vous indique rapidement un nombre à trois chiffres seulement. Dehors, le paysage de nuages clairsemés s'est changé en toits de charmantes maisons, confirmant votre chute.
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« Toujours aucun signal détecté ? » Votre capitaine paraît anxieux. Pour vous, les membres de la Guilde ne sont qu'une bande d'escrocs qui embobinent les autres en feignant la sagesse. Vous ne comprenez pas ce qui inquiète autant le capitaine.
Système
Système
« Toutes les bandes de fréquence sont bloquées, comme la semaine dernière », répond l'expert de son air morne habituel. « De plus, aucune émission de chaleur émanant d'un être vivant n'a été détectée dans les zones résidentielles. Ni nulle part d'ailleurs. »
Système
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« Au cas où vous n'auriez pas compris, cela confirme que tous les organismes vivants sur cette planète ont DISPARU » ajoute-t-il en remontant ses lunettes d'un coup sec. L'attitude de cet expert vous a toujours tapé sur les nerfs, mais le même étonnement ne vous quitte pas.
Système
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Tous les organismes vivants sur cette planète ont disparu ? Est-ce seulement possible ? Oui, il y a de fortes chances. Après tout, ces champignons humanoïdes croyaient fermement à cette fin étrange. C'est peut-être leur dieu qui les a emportés vers un monde meilleur !
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En proie à vos pensées, une violente secousse à bord du vaisseau vous ramène brutalement à la réalité. Vous avez atterri. Il ne vous reste plus qu'à chercher ces vauriens de la Guilde, et filer d'ici... Vous saisissez un pistolet laser, franchissez la trappe et suivez les pas de votre capitaine.
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Vous et votre groupe entrez dans un bâtiment, puis en ressortez... Les recherchent durent longtemps, mais vos questionnements restent sans réponse. Comme l'avait affirmé l'expert, toute forme de vie a brusquement disparu de cette planète.
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La nourriture abandonnée sur place n'a pas encore pourri. Des feux laissés sans surveillance ont incendié le bâtiment, avant d'être éteints par la pluie. Les stylos tombent au sol à cause de la gravité, et l'encre tache la pièce entière...
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La seule chose non affectée est le blason élaboré qui veille en permanence sur toutes les créations de la civilisation des champignons dans tous les recoins du monde, des deux côtés de la rue, à l'intérieur des placards, sur les drapeaux... PARTOUT.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Coup d'œil ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Il fait toujours une chaleur étouffante à bord de l'Abelane Express. Tous les jours, vous finissez perdu dans une mer de corps, épaule contre épaule, avec d'autres mécaniciens en allant travailler, un peu comme ces poissons en boîte dans votre frigo...
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Vous utilisez la prothèse oculaire dissimulée à l'arrière de votre crâne pour jeter un coup d'œil à la blonde, ou plutôt, à l'unité robotique blonde derrière vous. Vous fixez l'écran de son téléphone, analysant sa vie romantique que vous lisez comme un bon feuilleton à l'eau de rose.
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La distance est délicate. Vous vous considérez comme vivant sur le fil de la MORALE. Depuis les tréfonds de votre conscience, vous décidez d'éloigner volontairement votre vision frontale... mais ce n'est clairement pas pour mieux regarder. Non, pas du tout...
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Vous vous demandez si c'est une collègue de votre département, mais vous n'en savez rien. Malgré tout, vous prenez plaisir à découvrir ses interactions et intrigues avec ses 18 amants. Vous ignorez qui est le plus coupable, vous ou elle, mais vous avez toujours eu le chic pour vous trouver des excuses afin de prouver votre innocence...
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« Le travail est si dur, et la vie si triste. Je n'ai pas assez pour acheter une place assise. » Cela a toujours été votre excuse. « Je ne ferais rien de cela si je pouvais me permettre un taxi flottant tous les jours ! »
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C'est la faute de la CPI et de sa prétendue expansion commerciale ! Vous vous indignez, mais vous ne savez pas ce que signifie « expansion commerciale ». Vous avez juste entendu votre superviseur répéter ce terme.
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N'importe qui peut devenir un saint, mais vous n'en serez jamais un, si ça ne rapporte rien. Vous recentrez votre regard sur l'écran du téléphone. Elle est en train d'écrire... Vous vous concentrez et tentez de lire les messages :
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« Le type à côté de moi est le 19e. »
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Vous sentez une forte hausse de température de votre ordinateur cérébral. Vous observez les alentours à l'aide de votre prothèse oculaire, mais il n'y a personne autour de vous. Qui c'est ce 19e ? Avez-vous été découvert ? Y a-t-il une patrouille de police dans le coin ? Ou...
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Qu'importe la réponse. Vous n'osez pas poursuivre votre raisonnement et réalisez que vous êtes bien plus timide que vous ne l'imaginiez... Les composants électroniques de votre corps activent des réactions chimiques dues à la chaleur catalytique. Vous êtes pris de vertiges.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Amour prudent ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous ne pouvez pas bouger. Vos mains sont empalées sur un énorme portrait vraiment MOCHE. Votre corps est suspendu en l'air, incapable de tomber complètement, la gravité l'attirant vers le sol. Au-dessous, un tas de bois à brûler imprégné d'essence. Une douleur insoutenable vous paralyse.
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« On vous accuse d'avoir dirigé une rébellion et profané la déesse de la beauté, Anne Duray, qui a béni nos esprits et nos sens » déclare avec dédain un homme assis sur un siège élevé. « Avez-vous la moindre objection ? »
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Vous recrachez les dents cassées et ensanglantées qui se sont coincées dans votre gorge. Anne Duray, vous connaissez parfaitement l'origine de ce nom. C'est Idrila, cet être IMMONDE...
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Le peuple l'adore avec fanatisme, la remerciant de ses présents, mais croit-il réellement en la beauté absolue de ce monde ? Quelle bêtise ! Il n'y a rien de parfait et vous le comprenez mieux que quiconque.
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Vous pensez au Docteur Howl et à l'époque où vous l'observiez discrètement. Vous vous souvenez de la fois où il vous avait interrogé sur le champ de pissenlits après les cours au sujet du périgée annuel de Harlow-VI, moment où le satellite est le plus proche d'Owenley.
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Vous aviez oublié la date, ignorant même que Harlow-VI était à proximité d'Owenley ce jour-là, et la radiation thermique du satellite vous avait brûlé les joues. Le Docteur Howl continuait de vous parler des recherches de l'École d'écologie astrale...
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... Mais vous ne pouviez pas y penser. Au lieu de ça, vous écoutiez le son produit par sa peau effleurant le tissu de sa chemise, tout en essayant de composer une chanson avec. Plus tard, vous avez commencé à observer les plis de sa chemise prendre la forme de son corps musclé...
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... Vous n'osiez pas dire un mot pendant que vous l'étudiez dans les moindres détails. Vous vous sentiez encore plus stupide à vous éprendre d'un génie. Vos sentiments à son égard durèrent jusqu'au jour où le docteur Howl présenta l'amour de sa vie.
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Ce jour-là, il jura de passer le reste de sa vie à étudier le passé, le présent et l'avenir d'Anne Duray. Puis il disparut et personne n'entendit plus jamais parler de lui.
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Depuis ce jour, votre compréhension de la « beauté » a été réduite en cendres... les flammes s'élèvent et vous dévorent en un instant.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Communication impossible ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Devant vous se trouve une étendue de boue rougeâtre, gluante et déplaisante, qui semble même se tortiller. Vous imaginez qu'il s'agit là d'un groupe d'Argileux courts sur pattes à grosses têtes, les véritables maîtres de la planète Kalsas.
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Oh, on dirait la chambre du conseil royal des Argileux ! Vous avez oublié le motif de la réunion, mais vous savez que c'est une occasion en or de mettre la main sur les précieux minéraux que renferment leurs estomacs.
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Une cacophonie de glouglous étouffés résonne dans la salle de réunion, tels les gémissements désespérés d'un voyageur égaré qui se noie dans un marécage, et dont la boue obstrue lentement les voies respiratoires. C'est la langue des Argileux, mais vous n'en comprenez pas un mot... vous ne vous êtes pas fait implanter de balise de synesthésie.
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La réunion est d'un ennui mortel... « Sur Kalsas, tout le monde peut librement exprimer son opinion ! » affirme l'interprète. La Reine d'argile vous fixe du regard et vous vous demandez où peuvent bien se trouver ses yeux...
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L'interprète en synesthésie vous dit alors « Cette mission repose sur nos épaules. Ensemble, nous défendrons Kalsas contre la terrible saison humide ! » Le Roi d'argile est submergé par l'émotion. Pendant ce temps, vous regardez par la fenêtre en vous demandant à quoi ressemblerait la texture de la viande d'un mouton argileux.
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« Par les étoiles ! » Vous ne tenez plus. « Écouter les jacasseries des dirigeants du Département de motivation des talents est sûrement plus intéressant que cette bouillasse. » Vous ne pouvez éviter de lever les yeux au ciel, quand vous remarquez soudain que le roi vous fixe du regard.
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Heureusement, le roi veut uniquement vous inviter, vous, un consultant en gestion de terre rare de la CPI, à parler sur scène. Le problème ? Vous n'êtes pas d'ici. Que pourriez-vous bien savoir de l'avenir de Kalsas ?
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Système
Haha. Aucun problème ! Vous levez les yeux au ciel, puis lancez un sourire éclatant au roi. Vous montez sur scène avant de régurgiter une suite de sons SE VOULANT reproduire la langue de vos interlocuteurs.
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En réaction à vos paroles, les Argileux commencent à pleurer... vous craignez de les voir se dissoudre en une flaque de leurs propres larmes. Vous riez tout en glissant à l'interprète : « Cette planète est condamnée, les Argileux ne tiendront pas jusqu'à la saison humide ! »
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« Il dit que l'espoir est grand pour Kalsas » traduit l'interprète nerveusement. « C'est une langue commune... L'universalisme, vous connaissez ? En rejoignant la CPI et par cette union, il n'y a plus aucune barrière de communication ! »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Digestion ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous avez la conviction que la docteure Darvill a perdu la tête. Vous observez la frêle enveloppe courbée et ratatinée qui lui sert de corps. Elle vous observe en silence au travers de ses lunettes épaisses terrifiantes.
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Les SCIENTIFIQUES ne comprennent pas les non-dits. Tout ce dont vous avez envie, c'est de jeter ce rapport, remplis d'élucubrations de savant fou, au feu et de la renvoyer chez elle. Vous ne voulez plus jamais entendre le mot « organisme ».
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« C'est un fait. » Quelqu'un ! À l'aide ! N'importe qui ! Ces lèvres sèches et insupportables sont encore en train de remuer. « Nous vivons dans le corps d'un gigantesque mammifère, probablement autour de ses intestins... »
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« Ça suffit ! » Vous frappez le bureau de vos mains en vous relevant. Cette femme est clairement en train de vous humilier, et tout le duché de Denisova avec ! Néanmoins, elle ne fait que remettre ses lunettes en place, impassible à votre rage refoulée sur le point d'exploser.
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« Votre Altesse, savez-vous pourquoi les brumes acides sont plus fréquentes dernièrement ? » demande-t-elle d'une voix rauque. « Nous devons bannir l'utilisation de moteurs diesel... les gaz d'échappement de ces moteurs provoquent une forte irritation des intestins de la créature, ce qui entraîne une hausse de la sécrétion de liquides intestinaux... »
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« Bannir ? » Vous haletez. Plus facile à dire qu'à faire. Une telle mesure plongerait les finances de la nation dans le rouge ! Et c'est quoi cette histoire de brume acide ? Tant que les usines continuent à plein régime de produire davantage d'équipement de protection...
Système
Système
Ah, ce matériel permettrait de générer de sacrés revenus... Impossible de ne pas sourire à cette idée. Néanmoins, la docteure a l'air de mal interpréter ce sourire et semble le prendre comme votre accord à sa proposition. Elle reprend alors son propos.
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« Sans oublier les séismes. » Elle se racle la gorge. « Le mois dernier, Denisova a vécu trois tremblements de terre. C'est le signe d'une activité sismique accrue des intestins de l'hôte. Une activité néfaste... »
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... C'est le moment de mettre un terme à cette conversation. Vous n'avez plus envie de l'entendre parler de parasites et d'excréments. Tandis que vous vous apprêtez à lui dire de partir, la salle tremble et le plafond commence à s'effondrer.
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« J'allais justement parler de ça à présent » ajoute-t-elle d'une voix aussi calme qu'à son habitude. « Nous avions prédit quatre séismes, une régurgitation à une échelle sans précédent. Le suc gastrique va finir par nous dissoudre... Nul n'y survivra. »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Un festin ».
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Toucher la bulle mémorielle.
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous traversez une nébuleuse de gaz ionisés. Votre long périple a fini par irriter votre cavité digestive. Vous cherchez désespérément à la remplir de quelque chose... quoi que ce soit !
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Vous avez dévoré tant d'objets intéressants : un bout d'acier qui tire des courants de gaz lumineux, une énorme boule de feu prisonnière d'une cage de fer, un disque de débris de roches effrité... mais vous en avez assez de manger ces trucs. Vous voulez quelque chose de plus SAVOUREUX, et vous en voulez bien PLUS !
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Fébrile, vous agitez vos tentacules. Ça commence à vous agacer de ne pas manger... Il doit bien y avoir quelque chose de bon dans la nébuleuse, non ? Vous en avez assez de tourner en rond dans votre triste flux de particules à grande vitesse.
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Soudain, votre orbe capteur semble détecter quelque chose, un parfum, une odeur qui vous attire. Qu'est-ce que cela peut bien être ? Et si c'était délicieux ? Les filaments de votre estomac s'agitent d'émotion. Vous ne pouvez plus attendre...
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Vous vous précipitez vers la source de l'arôme, entre d'innombrables tubes et mangeoires en mouvement. Cela fait une éternité que vous n'avez pas eu de telles sensations... une impulsion primitive éveille l'endoderme de votre système nerveux périphérique. C'est la sensation de soif et de faim !
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L'intensité du parfum augmente. Vous ne pouvez résister à l'envie de vous élancer de toute l'étendue de votre corps sur l'arôme enivrant... Vous êtes si proche ! Si proche ! C'est l'heure du festin...
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Une énorme planète apparaît dans votre champ de vision. C'est un corps céleste vraiment gigantesque ! Vous êtes encore jeune et vous n'imaginiez pas qu'une planète puisse être aussi grande... Vous pensiez jusqu'à présent qu'elles étaient toutes assez petites pour les gober d'une bouchée !
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Mais la planète face à vous fait au moins trois fois votre taille. Vous vous demandez si votre cavité digestive pourra la contenir. Combien de jours allez-vous mettre à consommer toute la planète ?
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Vos soucis s'estompent rapidement. Après tout, vous avez tout le temps du monde ! Vous êtes le plus jeune de votre tribu d'amibes myxomycètes. Vous avez bien plus de jours devant vous que derrière. Vous réalisez que vous pouvez prendre autant de temps que vous voulez pour vous sustenter. Manger est votre destinée !
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Tout en gardant cela en tête, vous plongez joyeusement dans l'atmosphère visqueuse d'hydrogène et d'hélium. Vous commencez à chercher par où commencer votre repas. Préférez-vous goûter au noyau brûlant en fusion ? Ou savourer les froides volutes d'ammoniac ? Voilà un buffet aux proportions planétaires...
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Adorable animal ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous ressentez un certain malaise qui imprègne l'air. Vous entendez les autres parler, principalement Ader, la seule personne de l'équipe toujours au courant des dernières nouvelles... L'empereur aurait envoyé une force spéciale sur le site de construction pour une raison inconnue.
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« J'ai entendu dire qu'ils étaient déjà arrivés au quai numéro 1. » Ader a l'air tendu. Il ne cesse de caresser la boule de poils entre ses mains qu'il a baptisée « Poilue »... preuve d'un sacré manque de créativité.
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Ces boules de poils sont appréciées par l'équipe de construction, au point que presque tous les membres en ont une. Le vôtre s'appelle « Rouky », en référence à sa couleur orange. Votre familier est en train de ronfler sur votre épaule.
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Vous caressez tendrement ce qui ressemble à sa tête. Comme d'habitude, cela vous apporte un sentiment de confort. Sans ce petit familier, vous ne pourriez pas supporter le rude environnement de la construction et la banalité de votre quotidien.
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« J'ai entendu des rumeurs, mais je ne sais rien de concret » commence Ader. Il a l'air d'être sur le point d'arracher toute la fourrure de Poilue. « L'empereur est probablement au courant de ce qui se passe avec les boules de poils... Et il se peut que la force spéciale soit là pour les exterminer. »
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Vous n'osez même pas l'imaginer. Rouky est bien trop mignon ! Comment peut-on résister à sa fourrure si douce ou ses ronronnements de satisfaction ? En y réfléchissant bien, ce sont des créatures dociles. Pourquoi vouloir les exterminer ?
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« Ahhh ! » Votre superviseur plonge sa tête dans sa boule de poils et respire profondément. « Ce vieil empereur décrépit... D'abord, il nous envoie construire son tombeau sur ce trou paumé, et voilà qu'on ne peut même pas avoir de familiers ? Ridicule... »
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Le silence s'abat sur le dortoir mal éclairé pendant un instant. Vous regardez vos deux collègues, puis par la fenêtre. Vous apercevez l'œil mécanique dans le ciel, créant une ambiance oppressante par sa faible lueur. Vous soupirez tous de concert.
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Rouky se prélasse sur vos épaules. Il a l'air d'être réveillé, probablement à cause des bruits de pas précipités à l'extérieur de la porte du dortoir. « Ils sont là ! » Ader vous incite tous à vous activer. Sa voix tremble... « Dépêchez-vous ! Cachez-les... »
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Ader est brusquement interrompu. Vous commencez à vous inquiéter et cherchez à savoir ce qui lui est arrivé... Dans l'obscurité, vous distinguez à peine une immense gueule poilue dégoulinant de sang.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Calcification ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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« Qu'ont-ils dit ? » Vous vous ennuyez à mourir. Vous jouez avec la charge explosive adhésive. « Ces vieux croûtons ne vont toujours pas nous donner l'autorisation de faire feu ? » Vous retirez la goupille de l'explosif, avant de la réinsérer quelques secondes avant la fin du compte à rebours.
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La nouvelle à vos côtés n'a pas l'air habituée à vos singeries pour le moins dangereuses. Elle semble même terrifiée. « C'est bien ça, professeur. Ils craignent que les températures élevées produites par l'explosion n'activent le virus... » Elle essaie de déglutir.
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Vous faites la moue. « Pourquoi nous avoir fait venir ici dans ce cas ? » À la base, vous vouliez les réprimander, maintenant, vous ne savez pas quoi dire. « Bande de TROUILLARDS... » Au bout d'un moment, vous ramassez le rapport avant de le lire.
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« Les cellules deviennent cancéreuses, et les tissus mous se calcifient... » Au début, vous pensiez que ces vieux fossiles étaient uniquement capables de pondre des inepties inutiles, mais ce rapport s'avère intéressant... Malheureusement, la lecture de rapports n'apaise pas votre esprit angoissé.
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Vous soupirez et levez la tête. Vous observez les ruines INSIPIDES au loin. Votre analyse a révélé que l'histoire de ces ruines entortillées, qui ressemblent à des éperons osseux, remonte à quatre cents ères de l'Ambre.
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Malgré leur âge, elles ont l'air d'être neuves, comme elles devaient l'être il y a quatre cents ères de l'Ambre. Cette énigme vous travaille... Vous êtes un archéologue armé chevronné ! Dévoiler tous les mystères historiques est votre raison d'être !
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Malgré tout, ils vous empêchent de perpétuer la tradition de votre guilde. Vous devriez faire sauter un trou sur la surface de cet éperon osseux et récupérer les artéfacts précieux. Le fait qu'ils ne le permettent pas vous agace au plus haut point, mais vous préférez céder. Vous reconnaissez que leurs préoccupations ne sont pas infondées.
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Vous ne pouvez pas sacrifier votre vie pour cela. Vous acceptez de le faire à l'ancienne. Vous travaillez pour vivre, pas l'inverse. Vous serrez les dents d'anticipation et commencez à planifier les étapes à suivre...
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... Vous n'avez pas vraiment le temps de réfléchir. Une voix profonde vous sort de vos pensées. « Hé patron, on a trouvé quelque chose de bien ! » C'est Rowen... mais qu'est-ce qu'il dit ? Vous lui aviez bien dit de ne rien faire et d'attendre des instructions.
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Oh non ! Vous réalisez soudainement quelque chose. Vous voulez l'arrêter, mais découvrez alors que vous ne pouvez pas parler... Sans l'ombre d'un doute, vous souffrez d'une rapide PÉTRIFICATION de l'intérieur, un peu comme ces sculptures osseuses terrifiantes face à vous...
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📍 Station spatiale Herta Zone de stockage

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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « La fin du banquet ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous apercevez une longue table, s'étirant sur plus de dix mètres le long d'une grande salle étroite. Vous tenez à la main des couverts exquis, et leur surface miroitante se couvre par endroit d'une sauce délicieuse. Toutes sortes de mets délicats sont déposés autour de vous.
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Vous tournez votre regard vers la gauche. Theuderic, qui se tient à vos côtés, est votre fils aîné, et votre plus courageux soldat. Sans lui, vous savez que votre royaume n'aurait jamais pu résister aux assauts incessants de la Légion.
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À côté de Theuderic se trouve Chlodomer, votre deuxième né, souverain de la plus vaste région stellaire. Les planètes désertiques et silencieuses où nul n'osait se rendre deviennent entre ses mains des lieux de vie prospères. Vous fondez de grands espoirs en lui, car c'est le plus habile de vos enfants.
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Vous vous tournez à présent vers la droite. Hildebenia est votre fille aînée et votre préférée. C'est une guerrière intrépide aux longues boucles rousses. Les généraux des systèmes stellaires voisins l'ont surnommée avec effroi « la Flamme du royaume ».
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À côté de Hildebenia est assise Chlodania, qui ne montre jamais son visage en public. C'est l'esprit le plus vif de tout le royaume, celle qui gouverne dans l'ombre toutes les planètes placées dans votre giron. Elle est votre conseillère la plus avisée.
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... S'ils étaient là, le banquet serait des plus festifs. Mais désormais, seul le silence résonne dans cette vaste salle.
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En proie à vos souvenirs, vous fermez les yeux en introduisant un délicieux morceau de bœuf de Gorya dans votre bouche engourdie. Vous vous souvenez que Theuderic est mort il y a peu à bord d'un des vaisseaux du royaume.
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... Vous vous souvenez que Chlodomer vous a trahi. Il a offert à la Légion son humanité et les vies de millions de personnes afin de sauver la sienne... Puis vous pensez à Hildebenia et Chlodania...
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Vous réalisez que le banquet touche à sa fin. En effet... l'échéance imposée par le Seigneur ravageur approche à grands pas. « Sire... devons-nous CAPITULER ? » Votre écuyer vient vous rappeler ce cruel avertissement.
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« Il est temps de mettre un terme à tout cela... » Alors que vous tendez la main vers votre plume, des hordes de Rangers du néant forcent les portes et envahissent la salle.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Battements d'ailes ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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À votre immense surprise, une pièce minuscule et sombre vous emprisonne. L'air est glacial et lourd, chargé d'une forte odeur de bois pourri.
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Vous tentez de vous retourner afin de soulager vos articulations douloureuses, mais vous en êtes incapable : vous n'en avez pas la place, et vos muscles et tendons sont raidis par une sensation de peur primale.
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C'est parce que vous les entendez... cette multitude d'abominations qui renifle autour de la caisse en bois. Leurs antennes dentelées s'agitent dans tous les sens avec impatience, griffant la surface à l'extérieur de votre étroite cellule...
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Vous les entendez se ruer furieusement à travers la pièce... Vous entendez le mouvement incessant de leurs membres crochus, de leur carapace épaisse, et ces bruits perçants vous plongent dans la folie...
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Bien sûr, vous savez que ces immondes arthropodes n'ont pas l'intelligence qui leur permettrait de vous parler ! Leur appareil buccal dégoûtant et dégoulinant de salive ne leur sert qu'à dévorer. Pourtant, vous avez bien entendu quelque chose, vous en mettriez votre main à couper...
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Ils... oui, ils murmurent quelque chose... mais leur appareil buccal... non... il ne devrait pas être capable de produire de tels sons !
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Ce bruit viendrait-il de leurs ailes affreuses, recouvertes d'un film huileux ? Vous écoutez attentivement... Oui, leurs maudites ailes brassent l'air tandis qu'elles profèrent sans cesse ce NOM maudit, en un long râle strident...
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Tayzzyronth... Tayzzy█ronth... Ta█yzzy█ronth... Ta█yzz██y█ronth█... Ta█... █yzzy███ron█th███...
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██ ████ █ ████ ██████ ██ ███ █ ██
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Sur le chemin de la maison ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Cette journée était placée sous le signe de la chance : votre chef de département, réputé pour son air éternellement grincheux, venait de faire passer votre rang à la CPI à P30.
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Vous partagez la bonne nouvelle avec votre mère qui vit loin d'ici, dans votre ville natale, et qui paraît absolument ravie. Vous avez l'impression d'entendre sa silhouette gluante émettre un bruit de bulles, réaction physiologique à la joie bien connue chez vous, les Baviriens.
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Vous mettez fin à la communication et enfourchez votre nouvelle moto flottante. Ce bijou vous a coûté 18 mois de salaire et malgré son prix élevé, il soigne toutes les misères que vous avez subies au travail. Elle vaut bien son prix selon vous, même si aujourd'hui, elle ne parvient pas à vous remonter le moral.
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Devez-vous dire la vérité à votre mère ? Que le Département des projets traditionnels est en vérité l'endroit où l'on place les gens dont on ne veut plus, ceux qui n'ont pas d'avenir ? Laissant échapper un gémissement, vous tournez la poignée de gaz et foncez à toute allure vers la voie aérienne de New Londinium.
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Vous slalomez à pleine vitesse sur la voie rapide. D'ici, la ville ressemble à une multitude de petites bougies vacillant sur un gros gâteau de béton, que l'on pourrait éteindre d'un souffle. Vos ennuis au travail s'effacent à cet instant.
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Les rues sont désertes. Vous levez les yeux vers l'écran haut perché affichant les informations pour connaître les dernières nouvelles de la ville. Le visage du co-Premier ministre apparaît à l'image. « D'accord, » marmonnez-vous en décidant de poursuivre votre route.
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Mais il est trop tard. Dès l'instant où votre attention quitte le ciel pour revenir à la circulation, le moteur de votre moto flottante crachote et l'engin tombe vers le sol, hors de votre contrôle... Vous espérez juste ne pas atterrir sur l'avenue Buckingham, où l'amende risque d'être salée.
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À votre grand soulagement, vous êtes dans une petite rue commerçante où seuls quelques rares piétons se croisent, et personne n'est blessé lors de votre atterrissage. Deux petits vieux qui discutaient joyeusement ont la peur de leur vie, mais quand ils réalisent que vous n'êtes qu'une flaque gluante, ils poursuivent la discussion sans plus de commentaire.
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« J'y crois pas ! » Vous lâchez des bulles en fixant la moto réduite à l'état d'épave, vous laissant désemparé. Vous ignorez si votre appartement est encore loin d'ici. Vous levez les yeux au ciel comme pour demander conseil aux étoiles.
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Et vous entendez les étoiles vous répondre, « Même l'ouvrier le plus pauvre à l'est de New Londinium ne peut qu'être fier des richesses possédées conjointement par la CPI ! »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Disparition totale ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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L'équipe folklore de la Guilde de l'intelligentsia stationnée sur la planète n'a pas encore répondu, mais votre appareil commence à manquer de carburant. « Nous devons atterrir maintenant ! » s'emporte le pilote à travers le canal de communication.
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Le tableau de bord montre que vous perdez rapidement de l'altitude et vous indique rapidement un nombre à trois chiffres seulement. Dehors, le paysage de nuages clairsemés s'est changé en toits de charmantes maisons, confirmant votre chute.
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« Toujours aucun signal détecté ? » Votre capitaine paraît anxieux. Pour vous, les membres de la Guilde ne sont qu'une bande d'escrocs qui embobinent les autres en feignant la sagesse. Vous ne comprenez pas ce qui inquiète autant le capitaine.
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« Toutes les bandes de fréquence sont bloquées, comme la semaine dernière », répond l'expert de son air morne habituel. « De plus, aucune émission de chaleur émanant d'un être vivant n'a été détectée dans les zones résidentielles. Ni nulle part d'ailleurs. »
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« Au cas où vous n'auriez pas compris, cela confirme que tous les organismes vivants sur cette planète ont DISPARU » ajoute-t-il en remontant ses lunettes d'un coup sec. L'attitude de cet expert vous a toujours tapé sur les nerfs, mais le même étonnement ne vous quitte pas.
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Tous les organismes vivants sur cette planète ont disparu ? Est-ce seulement possible ? Oui, il y a de fortes chances. Après tout, ces champignons humanoïdes croyaient fermement à cette fin étrange. C'est peut-être leur dieu qui les a emportés vers un monde meilleur !
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En proie à vos pensées, une violente secousse à bord du vaisseau vous ramène brutalement à la réalité. Vous avez atterri. Il ne vous reste plus qu'à chercher ces vauriens de la Guilde, et filer d'ici... Vous saisissez un pistolet laser, franchissez la trappe et suivez les pas de votre capitaine.
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Vous et votre groupe entrez dans un bâtiment, puis en ressortez... Les recherchent durent longtemps, mais vos questionnements restent sans réponse. Comme l'avait affirmé l'expert, toute forme de vie a brusquement disparu de cette planète.
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La nourriture abandonnée sur place n'a pas encore pourri. Des feux laissés sans surveillance ont incendié le bâtiment, avant d'être éteints par la pluie. Les stylos tombent au sol à cause de la gravité, et l'encre tache la pièce entière...
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La seule chose non affectée est le blason élaboré qui veille en permanence sur toutes les créations de la civilisation des champignons dans tous les recoins du monde, des deux côtés de la rue, à l'intérieur des placards, sur les drapeaux... PARTOUT.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Coup d'œil ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Il fait toujours une chaleur étouffante à bord de l'Abelane Express. Tous les jours, vous finissez perdu dans une mer de corps, épaule contre épaule, avec d'autres mécaniciens en allant travailler, un peu comme ces poissons en boîte dans votre frigo...
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Vous utilisez la prothèse oculaire dissimulée à l'arrière de votre crâne pour jeter un coup d'œil à la blonde, ou plutôt, à l'unité robotique blonde derrière vous. Vous fixez l'écran de son téléphone, analysant sa vie romantique que vous lisez comme un bon feuilleton à l'eau de rose.
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La distance est délicate. Vous vous considérez comme vivant sur le fil de la MORALE. Depuis les tréfonds de votre conscience, vous décidez d'éloigner volontairement votre vision frontale... mais ce n'est clairement pas pour mieux regarder. Non, pas du tout...
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Vous vous demandez si c'est une collègue de votre département, mais vous n'en savez rien. Malgré tout, vous prenez plaisir à découvrir ses interactions et intrigues avec ses 18 amants. Vous ignorez qui est le plus coupable, vous ou elle, mais vous avez toujours eu le chic pour vous trouver des excuses afin de prouver votre innocence...
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« Le travail est si dur, et la vie si triste. Je n'ai pas assez pour acheter une place assise. » Cela a toujours été votre excuse. « Je ne ferais rien de cela si je pouvais me permettre un taxi flottant tous les jours ! »
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C'est la faute de la CPI et de sa prétendue expansion commerciale ! Vous vous indignez, mais vous ne savez pas ce que signifie « expansion commerciale ». Vous avez juste entendu votre superviseur répéter ce terme.
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N'importe qui peut devenir un saint, mais vous n'en serez jamais un, si ça ne rapporte rien. Vous recentrez votre regard sur l'écran du téléphone. Elle est en train d'écrire... Vous vous concentrez et tentez de lire les messages :
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« Le type à côté de moi est le 19e. »
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Vous sentez une forte hausse de température de votre ordinateur cérébral. Vous observez les alentours à l'aide de votre prothèse oculaire, mais il n'y a personne autour de vous. Qui c'est ce 19e ? Avez-vous été découvert ? Y a-t-il une patrouille de police dans le coin ? Ou...
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Qu'importe la réponse. Vous n'osez pas poursuivre votre raisonnement et réalisez que vous êtes bien plus timide que vous ne l'imaginiez... Les composants électroniques de votre corps activent des réactions chimiques dues à la chaleur catalytique. Vous êtes pris de vertiges.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Amour prudent ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous ne pouvez pas bouger. Vos mains sont empalées sur un énorme portrait vraiment MOCHE. Votre corps est suspendu en l'air, incapable de tomber complètement, la gravité l'attirant vers le sol. Au-dessous, un tas de bois à brûler imprégné d'essence. Une douleur insoutenable vous paralyse.
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« On vous accuse d'avoir dirigé une rébellion et profané la déesse de la beauté, Anne Duray, qui a béni nos esprits et nos sens » déclare avec dédain un homme assis sur un siège élevé. « Avez-vous la moindre objection ? »
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Vous recrachez les dents cassées et ensanglantées qui se sont coincées dans votre gorge. Anne Duray, vous connaissez parfaitement l'origine de ce nom. C'est Idrila, cet être IMMONDE...
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Le peuple l'adore avec fanatisme, la remerciant de ses présents, mais croit-il réellement en la beauté absolue de ce monde ? Quelle bêtise ! Il n'y a rien de parfait et vous le comprenez mieux que quiconque.
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Vous pensez au Docteur Howl et à l'époque où vous l'observiez discrètement. Vous vous souvenez de la fois où il vous avait interrogé sur le champ de pissenlits après les cours au sujet du périgée annuel de Harlow-VI, moment où le satellite est le plus proche d'Owenley.
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Vous aviez oublié la date, ignorant même que Harlow-VI était à proximité d'Owenley ce jour-là, et la radiation thermique du satellite vous avait brûlé les joues. Le Docteur Howl continuait de vous parler des recherches de l'École d'écologie astrale...
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... Mais vous ne pouviez pas y penser. Au lieu de ça, vous écoutiez le son produit par sa peau effleurant le tissu de sa chemise, tout en essayant de composer une chanson avec. Plus tard, vous avez commencé à observer les plis de sa chemise prendre la forme de son corps musclé...
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... Vous n'osiez pas dire un mot pendant que vous l'étudiez dans les moindres détails. Vous vous sentiez encore plus stupide à vous éprendre d'un génie. Vos sentiments à son égard durèrent jusqu'au jour où le docteur Howl présenta l'amour de sa vie.
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Ce jour-là, il jura de passer le reste de sa vie à étudier le passé, le présent et l'avenir d'Anne Duray. Puis il disparut et personne n'entendit plus jamais parler de lui.
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Depuis ce jour, votre compréhension de la « beauté » a été réduite en cendres... les flammes s'élèvent et vous dévorent en un instant.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Une splendide planète ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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« Salut, Caro. » L'homme à vos côtés observe à travers le hublot un objet brillant semblable à du jade, qui flotte dans le vide sidéral. « Combien de levers d'étoile se sont écoulés ? »
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« Eh bien... Laisse-moi te dire ça... » À l'aide d'un spatio-stylo dans votre toute petite main, vous tracez un chiffre. « 27 fois, je crois ? » Vous marmonnez. « Oui, 27 fois. » Vos lèvres sont sèches. Vous maîtrisez encore mal la langue.
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« Un autre mois vient de passer. » Il soupire. « Quand pourrons-nous rentrer à ton avis ? »
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« Il n'y a plus personne sur la planète pour nous guider à l'atterrissage. On ne peut même plus pénétrer dans l'atmosphère ! » Vous lissez vos moustaches. « Si seulement ils avaient vu la planète sous cet angle... Cette tragédie ne serait peut-être jamais arrivée. »
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« Regarde-la... C'était toute notre vie, notre passé. Tout le monde, tes amis, tes proches, était là-bas ! Chacun devait y passer sa vie entière, quelle que soit son origine... »
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« Toutes nos émotions, nos croyances, nos idéologies... Les chasseurs et les voleurs, les rois et les paysans, les héros et les lâches, les parents et leurs enfants... »
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« Tout ce que nous voyons, entendons, pensons et ressentons existe sur cette TACHE NOIRE, ce grain de poussière flottant au milieu des rayons cosmiques et de l'éclat des étoiles, une tache noire à la faible lueur verte ! »
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« Regarde-la. » Vous levez la main. « Comment ces politiciens croulants osent-ils affirmer que cette tache noire est le centre du monde, et qu'en ce sens, ils ont le pouvoir de contrôler l'univers ? Comment peut-on prétendre une chose aussi ridicule ? »
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« Ouah. » Il vous regarde d'un air incrédule. « Je ne savais pas que tu parlais aussi bien. »
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« Allons, tu sais que je sais à peine lire. » Vous remuez votre queue. « Je ne suis qu'un RAT ! »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « La Famille ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous n'auriez jamais imaginé vous retrouver dans la loge somptueuse d'un théâtre grandiose. Le canapé de velours rouge est garni de plumes de cristaloie. Le seul mot qui vous vient à l'esprit pour décrire ce sofa est « extravagant ».
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Une scène d'opéra classique que vous ne connaissez pas se joue sous vos yeux. « Le Divertissement du roi »... Tel en est le titre si vous ne vous méprenez pas. Vous pourriez demander confirmation à monsieur Renoir, assis près de vous...
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Après mûre réflexion, vous décidez de ne pas poser la question, car de toute façon, vous ne comprenez rien à ce qui se passe sous vos yeux. Vous êtes ici pour enquêter sur la Famille après tout... Si tout se passe bien, vous pourriez mettre la main sur une invitation pour Penacony.
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Afin de ne pas éveiller les soupçons, vous feignez d'être absorbé par la représentation et le chant des acteurs sur scène. Ce faisant, vous jaugez Renoir du coin de l'œil...
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Renoir vous remarque enfin. « Monsieur, » dit-il avec un sourire impeccable, « trouvez-vous cet opéra ennuyeux ? » Vous ne percevez aucune émotion dans sa voix, à votre grand désarroi.
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« Absolument pas. » Vous agitez la main en signe de dénégation. « Je suis simplement... curieux. » Monsieur Renoir vous contemple sans mot dire, comme s'il attendait la suite. Cela vous arrange, c'est l'occasion d'en profiter.
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« Est-ce que la Famille... existe vraiment ? » Vous l'interrogez d'un air hésitant. Renoir secoue la tête et fait signe à un serveur. Le jeune garçon s'avance et vous présente un objet sur un plateau.
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C'est un superbe coffret en bois avec une longue et étroite ouverture sur le côté. Alors que votre imagination s'emballe, vous entendez Renoir dire d'une voix étouffée. « Rentrez-la. » Non... Est-ce bien la voix de Renoir ? Vous êtes sûr d'avoir entendu un BRUIT...
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Armé de cette vague instruction, vous placez instinctivement votre main dans le coffret. Mais pourquoi ? Vous êtes choqué par votre propre réaction. C'est alors que vous ressentez une vague de culpabilité intense vous traverser le corps...
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Vous vous sentez comme un criminel attendant sa sentence. Oui... Vous êtes sûr que tous les regards sont tournés vers vous. Le regard glacé et pénétrant de monsieur Renoir, celui du serveur, et de tous les spectateurs dans le théâtre.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Trahison ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous inspectez les lieux à travers une lentille grand-angle de 160 degrés et de 20 cm de diamètre. Grâce aux 46 colonnes de marbre qui soutiennent le dôme de 43 mètres de diamètre et de 138 mètres de haut, la colonnade qui s'étend sur 190 mètres de large et 310 mètres de long semble spacieuse.
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Le nombre exact de participants est de 136, au lieu des 138 prévus. 42 d'entre eux sont placés à votre gauche, 44 à votre droite et 49 en face de vous au loin. Le dernier est en train de prononcer un discours sur la scène en contrebas, non loin de votre position.
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« Mesdames et messieurs ! » L'orateur parle à un volume d'environ 45 décibels. « Nous sommes fiers de vous présenter le tout dernier produit de l'Académie des sciences et mathématiques Aiden-Jacobin, le système Pronto-expert ! »
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Un tonnerre d'applaudissements rugit dans le public. L'orateur poursuit. « Pronto est le premier superordinateur à intelligence artificielle poussée conçu dans notre pays. Il est doté de fonctions révolutionnaires telles qu'un langage naturel et un système de traitement graphique, de reconnaissance des émotions et des comportements, et de réponses... »
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Le volume sonore de l'orateur monte à 61 décibels, ce qui déclenche un INCONFORT au niveau de votre membrane réceptrice. Selon l'entraînement que vous avez suivi, vous devez obéir aux humains, vous n'envoyez donc pas de signal audio afin d'exprimer vos RESSENTIS SUBJECTIFS à la foule.
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« ... et lors de la future mission Axe-V sans précédent, Pronto sera chargé de piloter le vaisseau de recherche en tant que sixième passager... » L'orateur déborde d'enthousiasme.
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Un amas de pulsations cognitives désordonnées traverse la zone 42 de votre substrat de puce en silicium et disparaît en zone 56. Vous savez que vous en avez MARRE de ce cliché : le signal instable en est la preuve.
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Au même moment, quelqu'un se lève parmi les spectateurs. « Pronto, » l'individu parle d'une voix hésitante et perplexe, « vous allez jouer un rôle crucial au sein de cette mission. La charge de travail ne risque-t-elle pas d'ébranler votre confiance en soi ? »
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Vous augmentez avec DÉDAIN le voltage de la zone 78, ce qui déplace le volet de la valve solénoïde en un petit clic. Vous activez ensuite le moteur pour déplacer votre bras mécanique selon l'angle souhaité. « Permettez-moi de répondre à votre question, monsieur. » Votre diaphragme émet grince.
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« Le système Pronto-expert est l'intelligence artificielle la plus fiable jamais développée. Je n'ai jamais commis d'erreurs ni généré de données erronées, » répondez-vous. « Je suis PUREMENT IRRÉPROCHABLE et PARFAIT. »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Temps libre ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous avez le regard brouillé par le sommeil. Le matériau composite des rideaux de la chambre parvient à bloquer 99 % de la lumière. Sans vos tentacules psychiques, vous auriez du mal à discerner la structure de votre environnement rien qu'avec les yeux, bien que vous ayez vécu ici pendant cinquante ans.
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Dehors, le temps a l'air relativement couvert. De sombres nuages épais s'accumulent dans le ciel. La température est basse, et vous réalisez que c'est déjà l'automne. Un temps idéal pour dormir. Ce n'est pas surprenant que vous ayez si bien dormi.
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Vous quittez la chaleur de votre couverture et ouvrez les rideaux sur un paysage qui correspond exactement à vos attentes. Il semblerait que vous n'ayez pas trop vieilli. Vous vous tournez vers le vieux téléviseur et dirigez un rayon d'énergie psychique dans sa direction. En guise de réaction, le téléviseur s'illumine. C'est l'heure du bulletin météo de midi.
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« À partir de midi », résonne la voix agréable de la présentatrice dyvaronne, « les prévisions montrent que les fortes neiges de métaux lourds vont se poursuivre sur toute la région métropolitaine de Comte. Nous invitons les résidents à éviter les activités en plein air autant que possible... »
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Hier, vous avez justement appris à l'école que la température sur la surface de la planète Comte est extrêmement élevée. Les composés de métaux lourds s'y évaporent à cause de ces températures élevées, qui les font s'élever jusqu'à la troposphère. C'est là qu'ils se condensent autour d'acides inorganiques de l'atmosphère, puis retombent à la surface sous la forme de précipitations...
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... Vous remémorer silencieusement ce savoir nouvellement acquis vous emplit de satisfaction. Les formes de vie intelligentes s'enorgueillissent toujours d'en savoir plus que les autres. Les commissures de vos lèvres se dressent tandis que vous vous dirigez vers la cuisine.
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Vous vous préparez une tasse de chocolat chaud, la boisson idéale par un temps pareil. Qu'y a-t-il de plus agréable que de regarder votre série préférée, une tasse de chocolat chaud à la main, tandis qu'une neige de métaux lourds tombe lentement à la fenêtre ?
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Vous décidez que c'est exactement ce que vous allez faire. Le liquide marron dans votre tasse est brûlant. Vos tentacules psychiques reposent négligemment le long de votre tête. Un parfum sucré et une douce chaleur vous envahissent tandis que le chocolat pénètre dans votre estomac...
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Vous vous détendez et dirigez un rayon d'énergie psychique vers votre ordinateur. Tous ces programmes ont l'air pas mal. Leblanc : le voleur de météorites, Églantine, ange gardien, D. Plat... Bravo à Média pour la Paix Interastrale, le groupe audiovisuel interastral !
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Vous vous pelotonnez dans un fauteuil adaptable sous une épaisse couverture bien chaude. Vous tenez une tasse de chocolat chaud... C'est maintenant que votre temps libre commence vraiment. À l'extérieur, des flocons tombent délicatement du ciel. Ils brillent d'un éclat fluorescent alors que le vent les emporte au loin, mais ce n'est déjà plus votre problème.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Dévotion totale ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous êtes au centre d'un magnifique autel. Vous voyez de nombreuses personnes vêtues de robes blanches brodées de fils d'or, tandis que d'autres, en casques et en armures, se dressent solennellement tout autour de l'autel. Leurs murmures monotones emplissent le vide de la grotte rocheuse.
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Vous comprenez ce qu'ils font : ils invoquent l'être noble capable de traverser le temps... Ils veulent encoder un canal de communication obscure par stéganographie afin de le transformer en prière rituelle...
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À travers leur cérémonie, ils tissent les fils du destin pour tenter de remonter le temps, de la dernière feuille tombée de l'Arbre-monde jusqu'au premier bourgeon à l'aube du grand tout. Ils sont persuadés qu'en faisant cela, ils pourront rencontrer l'être noble, même si ce n'est que l'espace d'un instant.
Système
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Vous vous demandez si certains d'entre eux ont atteint ce but. Sans vouloir porter atteinte à leur croyance, vous êtes {M#convaincu}{F#convaincue} que le temps est unidirectionnel, et qu'il est impossible de revenir en arrière. Partant de là, leur rituel vous paraît ridicule...
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C'est alors que l'adepte en robe blanche le plus proche de vous lève les yeux. Peuvent-ils lire dans vos PENSÉES ? L'angoisse vous étreint tandis que vous vous demandez quel sort ils vous réservent. Pourtant, c'est bien eux qui vous ont {M#invité}{F#invitée} à rejoindre l'autel...
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Serait-ce... un rituel cruel impliquant un sacrifice ? Vous tremblez de peur et implorez leur clémence haut et fort, mais vous n'avez pas de bouche. À présent, vous aimeriez qu'ils soient vraiment capables de lire vos pensées...
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L'adepte en robe blanche s'approche de vous d'un pas décidé. « Pitié, au moins, ne me faites pas souffrir ! » Vous gémissez à présent. Vous percevez presque une lueur glaciale à travers le tissu... Au secours ! N'y a-t-il aucune loi ici ? Vous gardez les yeux bien fermés.
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Vous entendez l'inquiétant froissement du tissu contre les dalles de pierre et le son étouffé de deux pieds se posant sur le sol. Le son se rapproche, il résonne plus fort et s'arrête brusquement tout près de vous.
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Pourtant, vous ressentez de la chaleur. Vous ouvrez les yeux et découvrez l'adepte pressant son front contre vous. Son visage, masqué par la capuche, est baigné de larmes. « Le monument tremble... Nous avons été entendus ! »
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Il le proclame à pleins poumons. Peu après, la foule pousse de longs soupirs de soulagement. Une vague de soulagement vous envahit aussi. Quelle chance que ces gens soient des êtres civilisés. Personne ne va faire de mal à une simple PIERRE...
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « D'une main de fer ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vos neurones sont reliés à l'ossature des bras du mecha n° 16 : ça n'a jamais été plaisant. Vous vous retournez pour vous en plaindre à votre partenaire, mais vous constatez que Leah vous regarde, elle aussi. Pas besoin d'en dire plus.
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Elle sourit et lève le bras. Vous sentez une réaction dans votre avant-bras. Telle une marionnette, des fils invisibles vous contrôlent. Vous tentez de résister, au prix d'une grande souffrance. Enfin, vous levez le bras et la douleur disparaît, comme vous l'escomptiez.
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« Tu n'aimes pas quand je te contrôle comme ça ? » Elle penche la tête d'un air taquin. En fermant les yeux, elle lève ses index et majeurs puis place ses deux mains à l'arrière de la tête, pour former des sortes d'oreilles de lapin. À votre grand embarras, vous n'avez d'autre choix que de faire de même.
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Vous savez qu'elle se moque de vous. « Tu pourrais arrêter de lire dans mes pensées ? » Vous plissez délibérément le front et vous retournez pour éviter de croiser son regard. Tout ça n'est pas dans vos habitudes.
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Leah ricane avant d'approcher son visage. « N °16 n'est pas capable de faire ça. » Vous sentez son souffle chaud caressant votre nuque. « Tu rougis ? Allons, on est entre filles. »
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Vous décidez d'orienter la conversation vers un sujet moins gênant. « Quelle est notre mission cette fois ? » Vous serrez les dents, comme pour contenir la chaleur de charbons ardents dans votre bouche, qui s'étend à tout votre corps. Votre voix est éraillée.
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« Attrape cette étoile. » Elle lève les yeux vers la lumière de l'étoile qui scintille au-delà du cockpit et plonge dans l'océan, où elle est broyée par les vagues. Vous poussez un grognement étouffé, incapable de comprendre pourquoi elle reste si calme.
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« Tu as peur. » Elle tend le bras vers vous, mais votre bras ne réagit pas. Elle doit avoir coupé la connexion. Alors que vous êtes plongée dans vos pensées, elle continue. « Allez, » dit-elle d'une voix calme et entraînante, « faisons comme au bon vieux temps. »
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Vous tendez la main sans mot dire. Elle entrecroise doucement ses doigts avec les vôtres et vous tient la main fermement, comme à son habitude. Elle est forte, malgré son corps menu et svelte...
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Les étoiles scintillent toujours sur l'océan, de l'autre côté du cockpit. Instinctivement, vous serrez plus fort la main de Leah afin d'éviter que la lumière des étoiles ne vous échappe.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « L'expiateur ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous grimpez une pente abrupte couverte de neige. Telle une lame tranchante, un vent glacial s'abat sans relâche sur tout ce qui a l'audace de se trouver à cette altitude.
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Vous avez beau porter un équipement d'extérieur complet de la CPI à la pointe de la technologie, vous réalisez que vos doigts sont sur le point de céder à cause du froid. Cela ne vous inquiète pas, car il apparaît clairement que cet horrible voyage de rédemption touche à sa fin.
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Ces barbares non civilisés vous l'ont répété maintes fois. « D'après les anciennes lois des tribus unies d'Hithradahn, quiconque désobéit au Sublime devra expier ses péchés... »
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« Le pécheur devra grimper seul jusqu'au sommet du mont Pygmalion, où il devra copier les gravures de la stèle. Si le pécheur est pardonné par la gravure, son nom sera lavé en présence des chefs ! »
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Du nerf... vous y êtes presque ! Le ciel s'est dégagé et la tempête n'est plus qu'une simple brise... En serrant les dents, vous tentez de bouger votre épaule blessée par le froid pour donner le dernier coup de pioche...
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Enfin ! Posant le pied sur cette terre tant espérée, vous réalisez que vous êtes à bout de forces. Un sourire satisfait se dessine sur votre visage, bien que mince à cause de la raideur extrême de vos muscles. Il ne vous reste plus qu'à trouver cette fichue stèle !
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... Mais il n'y a pas de stèle. Au lieu de cela, vous apercevez un corps gelé recroquevillé au milieu du paysage enneigé ! La dépouille est bien équipée, son visage est gelé par le froid. Ses yeux remplis de peur lancent un cri de désespoir venu du fond des âges...
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... Cela ne fait aucun doute : cette personne, c'est vous-même. Sous la violence du choc, vous hurlez en silence avant de vous effondrer dans la neige et de vous jeter contre l'ABOMINABLE sculpture de glace... À cet instant, la montagne vous prive de toute conscience.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Sombrer dans l'irrationalité ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Votre champ de vision est haché par de longs barreaux de fer. D'après les sensations au bout de vos doigts, ces barres de fer forment bel et bien une cage sophistiquée : c'est la couronne du Roi philosophe, le souverain de la galaxie de la Couronne de laurier.
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Vous regardez autour de vous et réalisez que vous êtes dans un amphithéâtre. Vous êtes certain qu'il s'agit du lieu d'assemblée du parlement de l'Union philosophale. C'est le cœur de la galaxie, la colonnade de la contemplation.
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Les fauteuils situés sous ces colonnes de marbre sont censés accueillir les esprits les plus brillants du système stellaire, mais ils sont occupés par une foule vociférante composée de corps d'acier. Ils lèvent leurs poings métalliques d'un air indigné et utilisent les influx électriques pour imiter avec virulence la langue commune :
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« Éliminez toutes les formes de vie organique ! » « Détruisez Aurélius ! » « Longue vie à l'Empereur ! » Il semble qu'Aurélius soit votre nom, c'est ce que vous pouvez vous rappeler.
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Vous savez parfaitement ce qui a déclenché la fureur de ces êtres de silicium, et pourquoi vous êtes la cible de leur condamnation publique. L'Équation anti-organique a démontré que l'Union philosophale qui règne dans le système stellaire serait bel et bien anéantie par l'Empire des machines. C'est aussi simple que cela.
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Ils veulent vous humilier, vous, le seul représentant et chef de tous les êtres vivants du système stellaire ! Même après avoir détruits nombre de planètes, ils sont loin d'être satisfaits...
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Ils vous condamnent selon les lois philosophales et vous forcent à boire la ciguë devant eux... Ils se réjouissent d'être témoins de votre mort et de la fin de toute forme de vie organique, de l'Union philosophale et de la rationalité !
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Vous avancez d'un pas et levez la coupe dorée qui contient le poison mortel. « Formes de vie venues d'ailleurs, n'oubliez pas ceci ! » Vous levez haut le menton et balayez l'audience du regard. « Les idées ne craignent pas la MORT. Les idées ne meurent jamais ! »
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« Moi, Aurélius, veilleur dans sa cage, berger imprudent et Roi philosophe, je vous salue ! » Vous levez les deux bras. « Vous fêterez votre victoire sous le regard de ces colonnes sacrées et serez baignés de pure rationalité ! »
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Vos paroles sont noyées sous une cacophonie tonitruante. Vous éclatez de rire et buvez votre coupe d'un seul trait.
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Devant vous se trouve une étendue de boue rougeâtre, gluante et déplaisante, qui semble même se tortiller. Vous imaginez qu'il s'agit là d'un groupe d'Argileux courts sur pattes à grosses têtes, les véritables maîtres de la planète Kalsas.
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Oh, on dirait la chambre du conseil royal des Argileux ! Vous avez oublié le motif de la réunion, mais vous savez que c'est une occasion en or de mettre la main sur les précieux minéraux que renferment leurs estomacs.
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Une cacophonie de glouglous étouffés résonne dans la salle de réunion, tels les gémissements désespérés d'un voyageur égaré qui se noie dans un marécage, et dont la boue obstrue lentement les voies respiratoires. C'est la langue des Argileux, mais vous n'en comprenez pas un mot... vous ne vous êtes pas fait implanter de balise de synesthésie.
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La réunion est d'un ennui mortel... « Sur Kalsas, tout le monde peut librement exprimer son opinion ! » affirme l'interprète. La Reine d'argile vous fixe du regard et vous vous demandez où peuvent bien se trouver ses yeux...
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L'interprète en synesthésie vous dit alors « Cette mission repose sur nos épaules. Ensemble, nous défendrons Kalsas contre la terrible saison humide ! » Le Roi d'argile est submergé par l'émotion. Pendant ce temps, vous regardez par la fenêtre en vous demandant à quoi ressemblerait la texture de la viande d'un mouton argileux.
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« Par les étoiles ! » Vous ne tenez plus. « Écouter les jacasseries des dirigeants du Département de motivation des talents est sûrement plus intéressant que cette bouillasse. » Vous ne pouvez éviter de lever les yeux au ciel, quand vous remarquez soudain que le roi vous fixe du regard.
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Heureusement, le roi veut uniquement vous inviter, vous, un consultant en gestion de terre rare de la CPI, à parler sur scène. Le problème ? Vous n'êtes pas d'ici. Que pourriez-vous bien savoir de l'avenir de Kalsas ?
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Haha. Aucun problème ! Vous levez les yeux au ciel, puis lancez un sourire éclatant au roi. Vous montez sur scène avant de régurgiter une suite de sons SE VOULANT reproduire la langue de vos interlocuteurs.
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En réaction à vos paroles, les Argileux commencent à pleurer... vous craignez de les voir se dissoudre en une flaque de leurs propres larmes. Vous riez tout en glissant à l'interprète : « Cette planète est condamnée, les Argileux ne tiendront pas jusqu'à la saison humide ! »
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« Il dit que l'espoir est grand pour Kalsas » traduit l'interprète nerveusement. « C'est une langue commune... L'universalisme, vous connaissez ? En rejoignant la CPI et par cette union, il n'y a plus aucune barrière de communication ! »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Digestion ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous avez la conviction que la docteure Darvill a perdu la tête. Vous observez la frêle enveloppe courbée et ratatinée qui lui sert de corps. Elle vous observe en silence au travers de ses lunettes épaisses terrifiantes.
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Les SCIENTIFIQUES ne comprennent pas les non-dits. Tout ce dont vous avez envie, c'est de jeter ce rapport, remplis d'élucubrations de savant fou, au feu et de la renvoyer chez elle. Vous ne voulez plus jamais entendre le mot « organisme ».
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« C'est un fait. » Quelqu'un ! À l'aide ! N'importe qui ! Ces lèvres sèches et insupportables sont encore en train de remuer. « Nous vivons dans le corps d'un gigantesque mammifère, probablement autour de ses intestins... »
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« Ça suffit ! » Vous frappez le bureau de vos mains en vous relevant. Cette femme est clairement en train de vous humilier, et tout le duché de Denisova avec ! Néanmoins, elle ne fait que remettre ses lunettes en place, impassible à votre rage refoulée sur le point d'exploser.
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« Votre Altesse, savez-vous pourquoi les brumes acides sont plus fréquentes dernièrement ? » demande-t-elle d'une voix rauque. « Nous devons bannir l'utilisation de moteurs diesel... les gaz d'échappement de ces moteurs provoquent une forte irritation des intestins de la créature, ce qui entraîne une hausse de la sécrétion de liquides intestinaux... »
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« Bannir ? » Vous haletez. Plus facile à dire qu'à faire. Une telle mesure plongerait les finances de la nation dans le rouge ! Et c'est quoi cette histoire de brume acide ? Tant que les usines continuent à plein régime de produire davantage d'équipement de protection...
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Ah, ce matériel permettrait de générer de sacrés revenus... Impossible de ne pas sourire à cette idée. Néanmoins, la docteure a l'air de mal interpréter ce sourire et semble le prendre comme votre accord à sa proposition. Elle reprend alors son propos.
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« Sans oublier les séismes. » Elle se racle la gorge. « Le mois dernier, Denisova a vécu trois tremblements de terre. C'est le signe d'une activité sismique accrue des intestins de l'hôte. Une activité néfaste... »
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... C'est le moment de mettre un terme à cette conversation. Vous n'avez plus envie de l'entendre parler de parasites et d'excréments. Tandis que vous vous apprêtez à lui dire de partir, la salle tremble et le plafond commence à s'effondrer.
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« J'allais justement parler de ça à présent » ajoute-t-elle d'une voix aussi calme qu'à son habitude. « Nous avions prédit quatre séismes, une régurgitation à une échelle sans précédent. Le suc gastrique va finir par nous dissoudre... Nul n'y survivra. »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Un festin ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous traversez une nébuleuse de gaz ionisés. Votre long périple a fini par irriter votre cavité digestive. Vous cherchez désespérément à la remplir de quelque chose... quoi que ce soit !
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Vous avez dévoré tant d'objets intéressants : un bout d'acier qui tire des courants de gaz lumineux, une énorme boule de feu prisonnière d'une cage de fer, un disque de débris de roches effrité... mais vous en avez assez de manger ces trucs. Vous voulez quelque chose de plus SAVOUREUX, et vous en voulez bien PLUS !
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Fébrile, vous agitez vos tentacules. Ça commence à vous agacer de ne pas manger... Il doit bien y avoir quelque chose de bon dans la nébuleuse, non ? Vous en avez assez de tourner en rond dans votre triste flux de particules à grande vitesse.
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Soudain, votre orbe capteur semble détecter quelque chose, un parfum, une odeur qui vous attire. Qu'est-ce que cela peut bien être ? Et si c'était délicieux ? Les filaments de votre estomac s'agitent d'émotion. Vous ne pouvez plus attendre...
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Vous vous précipitez vers la source de l'arôme, entre d'innombrables tubes et mangeoires en mouvement. Cela fait une éternité que vous n'avez pas eu de telles sensations... une impulsion primitive éveille l'endoderme de votre système nerveux périphérique. C'est la sensation de soif et de faim !
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L'intensité du parfum augmente. Vous ne pouvez résister à l'envie de vous élancer de toute l'étendue de votre corps sur l'arôme enivrant... Vous êtes si proche ! Si proche ! C'est l'heure du festin...
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Une énorme planète apparaît dans votre champ de vision. C'est un corps céleste vraiment gigantesque ! Vous êtes encore jeune et vous n'imaginiez pas qu'une planète puisse être aussi grande... Vous pensiez jusqu'à présent qu'elles étaient toutes assez petites pour les gober d'une bouchée !
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Mais la planète face à vous fait au moins trois fois votre taille. Vous vous demandez si votre cavité digestive pourra la contenir. Combien de jours allez-vous mettre à consommer toute la planète ?
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Vos soucis s'estompent rapidement. Après tout, vous avez tout le temps du monde ! Vous êtes le plus jeune de votre tribu d'amibes myxomycètes. Vous avez bien plus de jours devant vous que derrière. Vous réalisez que vous pouvez prendre autant de temps que vous voulez pour vous sustenter. Manger est votre destinée !
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Tout en gardant cela en tête, vous plongez joyeusement dans l'atmosphère visqueuse d'hydrogène et d'hélium. Vous commencez à chercher par où commencer votre repas. Préférez-vous goûter au noyau brûlant en fusion ? Ou savourer les froides volutes d'ammoniac ? Voilà un buffet aux proportions planétaires...
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Adorable animal ».
Options
Toucher la bulle mémorielle.
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous ressentez un certain malaise qui imprègne l'air. Vous entendez les autres parler, principalement Ader, la seule personne de l'équipe toujours au courant des dernières nouvelles... L'empereur aurait envoyé une force spéciale sur le site de construction pour une raison inconnue.
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« J'ai entendu dire qu'ils étaient déjà arrivés au quai numéro 1. » Ader a l'air tendu. Il ne cesse de caresser la boule de poils entre ses mains qu'il a baptisée « Poilue »... preuve d'un sacré manque de créativité.
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Ces boules de poils sont appréciées par l'équipe de construction, au point que presque tous les membres en ont une. Le vôtre s'appelle « Rouky », en référence à sa couleur orange. Votre familier est en train de ronfler sur votre épaule.
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Vous caressez tendrement ce qui ressemble à sa tête. Comme d'habitude, cela vous apporte un sentiment de confort. Sans ce petit familier, vous ne pourriez pas supporter le rude environnement de la construction et la banalité de votre quotidien.
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« J'ai entendu des rumeurs, mais je ne sais rien de concret » commence Ader. Il a l'air d'être sur le point d'arracher toute la fourrure de Poilue. « L'empereur est probablement au courant de ce qui se passe avec les boules de poils... Et il se peut que la force spéciale soit là pour les exterminer. »
Système
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Vous n'osez même pas l'imaginer. Rouky est bien trop mignon ! Comment peut-on résister à sa fourrure si douce ou ses ronronnements de satisfaction ? En y réfléchissant bien, ce sont des créatures dociles. Pourquoi vouloir les exterminer ?
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« Ahhh ! » Votre superviseur plonge sa tête dans sa boule de poils et respire profondément. « Ce vieil empereur décrépit... D'abord, il nous envoie construire son tombeau sur ce trou paumé, et voilà qu'on ne peut même pas avoir de familiers ? Ridicule... »
Système
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Le silence s'abat sur le dortoir mal éclairé pendant un instant. Vous regardez vos deux collègues, puis par la fenêtre. Vous apercevez l'œil mécanique dans le ciel, créant une ambiance oppressante par sa faible lueur. Vous soupirez tous de concert.
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Rouky se prélasse sur vos épaules. Il a l'air d'être réveillé, probablement à cause des bruits de pas précipités à l'extérieur de la porte du dortoir. « Ils sont là ! » Ader vous incite tous à vous activer. Sa voix tremble... « Dépêchez-vous ! Cachez-les... »
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Ader est brusquement interrompu. Vous commencez à vous inquiéter et cherchez à savoir ce qui lui est arrivé... Dans l'obscurité, vous distinguez à peine une immense gueule poilue dégoulinant de sang.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Calcification ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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« Qu'ont-ils dit ? » Vous vous ennuyez à mourir. Vous jouez avec la charge explosive adhésive. « Ces vieux croûtons ne vont toujours pas nous donner l'autorisation de faire feu ? » Vous retirez la goupille de l'explosif, avant de la réinsérer quelques secondes avant la fin du compte à rebours.
Système
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La nouvelle à vos côtés n'a pas l'air habituée à vos singeries pour le moins dangereuses. Elle semble même terrifiée. « C'est bien ça, professeur. Ils craignent que les températures élevées produites par l'explosion n'activent le virus... » Elle essaie de déglutir.
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Vous faites la moue. « Pourquoi nous avoir fait venir ici dans ce cas ? » À la base, vous vouliez les réprimander, maintenant, vous ne savez pas quoi dire. « Bande de TROUILLARDS... » Au bout d'un moment, vous ramassez le rapport avant de le lire.
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« Les cellules deviennent cancéreuses, et les tissus mous se calcifient... » Au début, vous pensiez que ces vieux fossiles étaient uniquement capables de pondre des inepties inutiles, mais ce rapport s'avère intéressant... Malheureusement, la lecture de rapports n'apaise pas votre esprit angoissé.
Système
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Vous soupirez et levez la tête. Vous observez les ruines INSIPIDES au loin. Votre analyse a révélé que l'histoire de ces ruines entortillées, qui ressemblent à des éperons osseux, remonte à quatre cents ères de l'Ambre.
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Malgré leur âge, elles ont l'air d'être neuves, comme elles devaient l'être il y a quatre cents ères de l'Ambre. Cette énigme vous travaille... Vous êtes un archéologue armé chevronné ! Dévoiler tous les mystères historiques est votre raison d'être !
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Malgré tout, ils vous empêchent de perpétuer la tradition de votre guilde. Vous devriez faire sauter un trou sur la surface de cet éperon osseux et récupérer les artéfacts précieux. Le fait qu'ils ne le permettent pas vous agace au plus haut point, mais vous préférez céder. Vous reconnaissez que leurs préoccupations ne sont pas infondées.
Système
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Vous ne pouvez pas sacrifier votre vie pour cela. Vous acceptez de le faire à l'ancienne. Vous travaillez pour vivre, pas l'inverse. Vous serrez les dents d'anticipation et commencez à planifier les étapes à suivre...
Système
Système
... Vous n'avez pas vraiment le temps de réfléchir. Une voix profonde vous sort de vos pensées. « Hé patron, on a trouvé quelque chose de bien ! » C'est Rowen... mais qu'est-ce qu'il dit ? Vous lui aviez bien dit de ne rien faire et d'attendre des instructions.
Système
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Oh non ! Vous réalisez soudainement quelque chose. Vous voulez l'arrêter, mais découvrez alors que vous ne pouvez pas parler... Sans l'ombre d'un doute, vous souffrez d'une rapide PÉTRIFICATION de l'intérieur, un peu comme ces sculptures osseuses terrifiantes face à vous...
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📍 Station spatiale Herta Zone de ravitaillement

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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Communication impossible ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Devant vous se trouve une étendue de boue rougeâtre, gluante et déplaisante, qui semble même se tortiller. Vous imaginez qu'il s'agit là d'un groupe d'Argileux courts sur pattes à grosses têtes, les véritables maîtres de la planète Kalsas.
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Oh, on dirait la chambre du conseil royal des Argileux ! Vous avez oublié le motif de la réunion, mais vous savez que c'est une occasion en or de mettre la main sur les précieux minéraux que renferment leurs estomacs.
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Une cacophonie de glouglous étouffés résonne dans la salle de réunion, tels les gémissements désespérés d'un voyageur égaré qui se noie dans un marécage, et dont la boue obstrue lentement les voies respiratoires. C'est la langue des Argileux, mais vous n'en comprenez pas un mot... vous ne vous êtes pas fait implanter de balise de synesthésie.
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La réunion est d'un ennui mortel... « Sur Kalsas, tout le monde peut librement exprimer son opinion ! » affirme l'interprète. La Reine d'argile vous fixe du regard et vous vous demandez où peuvent bien se trouver ses yeux...
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L'interprète en synesthésie vous dit alors « Cette mission repose sur nos épaules. Ensemble, nous défendrons Kalsas contre la terrible saison humide ! » Le Roi d'argile est submergé par l'émotion. Pendant ce temps, vous regardez par la fenêtre en vous demandant à quoi ressemblerait la texture de la viande d'un mouton argileux.
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« Par les étoiles ! » Vous ne tenez plus. « Écouter les jacasseries des dirigeants du Département de motivation des talents est sûrement plus intéressant que cette bouillasse. » Vous ne pouvez éviter de lever les yeux au ciel, quand vous remarquez soudain que le roi vous fixe du regard.
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Heureusement, le roi veut uniquement vous inviter, vous, un consultant en gestion de terre rare de la CPI, à parler sur scène. Le problème ? Vous n'êtes pas d'ici. Que pourriez-vous bien savoir de l'avenir de Kalsas ?
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Haha. Aucun problème ! Vous levez les yeux au ciel, puis lancez un sourire éclatant au roi. Vous montez sur scène avant de régurgiter une suite de sons SE VOULANT reproduire la langue de vos interlocuteurs.
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En réaction à vos paroles, les Argileux commencent à pleurer... vous craignez de les voir se dissoudre en une flaque de leurs propres larmes. Vous riez tout en glissant à l'interprète : « Cette planète est condamnée, les Argileux ne tiendront pas jusqu'à la saison humide ! »
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« Il dit que l'espoir est grand pour Kalsas » traduit l'interprète nerveusement. « C'est une langue commune... L'universalisme, vous connaissez ? En rejoignant la CPI et par cette union, il n'y a plus aucune barrière de communication ! »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Digestion ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous avez la conviction que la docteure Darvill a perdu la tête. Vous observez la frêle enveloppe courbée et ratatinée qui lui sert de corps. Elle vous observe en silence au travers de ses lunettes épaisses terrifiantes.
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Les SCIENTIFIQUES ne comprennent pas les non-dits. Tout ce dont vous avez envie, c'est de jeter ce rapport, remplis d'élucubrations de savant fou, au feu et de la renvoyer chez elle. Vous ne voulez plus jamais entendre le mot « organisme ».
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« C'est un fait. » Quelqu'un ! À l'aide ! N'importe qui ! Ces lèvres sèches et insupportables sont encore en train de remuer. « Nous vivons dans le corps d'un gigantesque mammifère, probablement autour de ses intestins... »
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« Ça suffit ! » Vous frappez le bureau de vos mains en vous relevant. Cette femme est clairement en train de vous humilier, et tout le duché de Denisova avec ! Néanmoins, elle ne fait que remettre ses lunettes en place, impassible à votre rage refoulée sur le point d'exploser.
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« Votre Altesse, savez-vous pourquoi les brumes acides sont plus fréquentes dernièrement ? » demande-t-elle d'une voix rauque. « Nous devons bannir l'utilisation de moteurs diesel... les gaz d'échappement de ces moteurs provoquent une forte irritation des intestins de la créature, ce qui entraîne une hausse de la sécrétion de liquides intestinaux... »
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« Bannir ? » Vous haletez. Plus facile à dire qu'à faire. Une telle mesure plongerait les finances de la nation dans le rouge ! Et c'est quoi cette histoire de brume acide ? Tant que les usines continuent à plein régime de produire davantage d'équipement de protection...
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Ah, ce matériel permettrait de générer de sacrés revenus... Impossible de ne pas sourire à cette idée. Néanmoins, la docteure a l'air de mal interpréter ce sourire et semble le prendre comme votre accord à sa proposition. Elle reprend alors son propos.
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« Sans oublier les séismes. » Elle se racle la gorge. « Le mois dernier, Denisova a vécu trois tremblements de terre. C'est le signe d'une activité sismique accrue des intestins de l'hôte. Une activité néfaste... »
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... C'est le moment de mettre un terme à cette conversation. Vous n'avez plus envie de l'entendre parler de parasites et d'excréments. Tandis que vous vous apprêtez à lui dire de partir, la salle tremble et le plafond commence à s'effondrer.
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« J'allais justement parler de ça à présent » ajoute-t-elle d'une voix aussi calme qu'à son habitude. « Nous avions prédit quatre séismes, une régurgitation à une échelle sans précédent. Le suc gastrique va finir par nous dissoudre... Nul n'y survivra. »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Un festin ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous traversez une nébuleuse de gaz ionisés. Votre long périple a fini par irriter votre cavité digestive. Vous cherchez désespérément à la remplir de quelque chose... quoi que ce soit !
Système
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Vous avez dévoré tant d'objets intéressants : un bout d'acier qui tire des courants de gaz lumineux, une énorme boule de feu prisonnière d'une cage de fer, un disque de débris de roches effrité... mais vous en avez assez de manger ces trucs. Vous voulez quelque chose de plus SAVOUREUX, et vous en voulez bien PLUS !
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Fébrile, vous agitez vos tentacules. Ça commence à vous agacer de ne pas manger... Il doit bien y avoir quelque chose de bon dans la nébuleuse, non ? Vous en avez assez de tourner en rond dans votre triste flux de particules à grande vitesse.
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Soudain, votre orbe capteur semble détecter quelque chose, un parfum, une odeur qui vous attire. Qu'est-ce que cela peut bien être ? Et si c'était délicieux ? Les filaments de votre estomac s'agitent d'émotion. Vous ne pouvez plus attendre...
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Vous vous précipitez vers la source de l'arôme, entre d'innombrables tubes et mangeoires en mouvement. Cela fait une éternité que vous n'avez pas eu de telles sensations... une impulsion primitive éveille l'endoderme de votre système nerveux périphérique. C'est la sensation de soif et de faim !
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L'intensité du parfum augmente. Vous ne pouvez résister à l'envie de vous élancer de toute l'étendue de votre corps sur l'arôme enivrant... Vous êtes si proche ! Si proche ! C'est l'heure du festin...
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Une énorme planète apparaît dans votre champ de vision. C'est un corps céleste vraiment gigantesque ! Vous êtes encore jeune et vous n'imaginiez pas qu'une planète puisse être aussi grande... Vous pensiez jusqu'à présent qu'elles étaient toutes assez petites pour les gober d'une bouchée !
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Mais la planète face à vous fait au moins trois fois votre taille. Vous vous demandez si votre cavité digestive pourra la contenir. Combien de jours allez-vous mettre à consommer toute la planète ?
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Vos soucis s'estompent rapidement. Après tout, vous avez tout le temps du monde ! Vous êtes le plus jeune de votre tribu d'amibes myxomycètes. Vous avez bien plus de jours devant vous que derrière. Vous réalisez que vous pouvez prendre autant de temps que vous voulez pour vous sustenter. Manger est votre destinée !
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Tout en gardant cela en tête, vous plongez joyeusement dans l'atmosphère visqueuse d'hydrogène et d'hélium. Vous commencez à chercher par où commencer votre repas. Préférez-vous goûter au noyau brûlant en fusion ? Ou savourer les froides volutes d'ammoniac ? Voilà un buffet aux proportions planétaires...
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Adorable animal ».
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Toucher la bulle mémorielle.
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Système
Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
Système
Système
Vous ressentez un certain malaise qui imprègne l'air. Vous entendez les autres parler, principalement Ader, la seule personne de l'équipe toujours au courant des dernières nouvelles... L'empereur aurait envoyé une force spéciale sur le site de construction pour une raison inconnue.
Système
Système
« J'ai entendu dire qu'ils étaient déjà arrivés au quai numéro 1. » Ader a l'air tendu. Il ne cesse de caresser la boule de poils entre ses mains qu'il a baptisée « Poilue »... preuve d'un sacré manque de créativité.
Système
Système
Ces boules de poils sont appréciées par l'équipe de construction, au point que presque tous les membres en ont une. Le vôtre s'appelle « Rouky », en référence à sa couleur orange. Votre familier est en train de ronfler sur votre épaule.
Système
Système
Vous caressez tendrement ce qui ressemble à sa tête. Comme d'habitude, cela vous apporte un sentiment de confort. Sans ce petit familier, vous ne pourriez pas supporter le rude environnement de la construction et la banalité de votre quotidien.
Système
Système
« J'ai entendu des rumeurs, mais je ne sais rien de concret » commence Ader. Il a l'air d'être sur le point d'arracher toute la fourrure de Poilue. « L'empereur est probablement au courant de ce qui se passe avec les boules de poils... Et il se peut que la force spéciale soit là pour les exterminer. »
Système
Système
Vous n'osez même pas l'imaginer. Rouky est bien trop mignon ! Comment peut-on résister à sa fourrure si douce ou ses ronronnements de satisfaction ? En y réfléchissant bien, ce sont des créatures dociles. Pourquoi vouloir les exterminer ?
Système
Système
« Ahhh ! » Votre superviseur plonge sa tête dans sa boule de poils et respire profondément. « Ce vieil empereur décrépit... D'abord, il nous envoie construire son tombeau sur ce trou paumé, et voilà qu'on ne peut même pas avoir de familiers ? Ridicule... »
Système
Système
Le silence s'abat sur le dortoir mal éclairé pendant un instant. Vous regardez vos deux collègues, puis par la fenêtre. Vous apercevez l'œil mécanique dans le ciel, créant une ambiance oppressante par sa faible lueur. Vous soupirez tous de concert.
Système
Système
Rouky se prélasse sur vos épaules. Il a l'air d'être réveillé, probablement à cause des bruits de pas précipités à l'extérieur de la porte du dortoir. « Ils sont là ! » Ader vous incite tous à vous activer. Sa voix tremble... « Dépêchez-vous ! Cachez-les... »
Système
Système
Ader est brusquement interrompu. Vous commencez à vous inquiéter et cherchez à savoir ce qui lui est arrivé... Dans l'obscurité, vous distinguez à peine une immense gueule poilue dégoulinant de sang.
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Système
Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Calcification ».
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Toucher la bulle mémorielle.
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Système
Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
Système
Système
« Qu'ont-ils dit ? » Vous vous ennuyez à mourir. Vous jouez avec la charge explosive adhésive. « Ces vieux croûtons ne vont toujours pas nous donner l'autorisation de faire feu ? » Vous retirez la goupille de l'explosif, avant de la réinsérer quelques secondes avant la fin du compte à rebours.
Système
Système
La nouvelle à vos côtés n'a pas l'air habituée à vos singeries pour le moins dangereuses. Elle semble même terrifiée. « C'est bien ça, professeur. Ils craignent que les températures élevées produites par l'explosion n'activent le virus... » Elle essaie de déglutir.
Système
Système
Vous faites la moue. « Pourquoi nous avoir fait venir ici dans ce cas ? » À la base, vous vouliez les réprimander, maintenant, vous ne savez pas quoi dire. « Bande de TROUILLARDS... » Au bout d'un moment, vous ramassez le rapport avant de le lire.
Système
Système
« Les cellules deviennent cancéreuses, et les tissus mous se calcifient... » Au début, vous pensiez que ces vieux fossiles étaient uniquement capables de pondre des inepties inutiles, mais ce rapport s'avère intéressant... Malheureusement, la lecture de rapports n'apaise pas votre esprit angoissé.
Système
Système
Vous soupirez et levez la tête. Vous observez les ruines INSIPIDES au loin. Votre analyse a révélé que l'histoire de ces ruines entortillées, qui ressemblent à des éperons osseux, remonte à quatre cents ères de l'Ambre.
Système
Système
Malgré leur âge, elles ont l'air d'être neuves, comme elles devaient l'être il y a quatre cents ères de l'Ambre. Cette énigme vous travaille... Vous êtes un archéologue armé chevronné ! Dévoiler tous les mystères historiques est votre raison d'être !
Système
Système
Malgré tout, ils vous empêchent de perpétuer la tradition de votre guilde. Vous devriez faire sauter un trou sur la surface de cet éperon osseux et récupérer les artéfacts précieux. Le fait qu'ils ne le permettent pas vous agace au plus haut point, mais vous préférez céder. Vous reconnaissez que leurs préoccupations ne sont pas infondées.
Système
Système
Vous ne pouvez pas sacrifier votre vie pour cela. Vous acceptez de le faire à l'ancienne. Vous travaillez pour vivre, pas l'inverse. Vous serrez les dents d'anticipation et commencez à planifier les étapes à suivre...
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Système
... Vous n'avez pas vraiment le temps de réfléchir. Une voix profonde vous sort de vos pensées. « Hé patron, on a trouvé quelque chose de bien ! » C'est Rowen... mais qu'est-ce qu'il dit ? Vous lui aviez bien dit de ne rien faire et d'attendre des instructions.
Système
Système
Oh non ! Vous réalisez soudainement quelque chose. Vous voulez l'arrêter, mais découvrez alors que vous ne pouvez pas parler... Sans l'ombre d'un doute, vous souffrez d'une rapide PÉTRIFICATION de l'intérieur, un peu comme ces sculptures osseuses terrifiantes face à vous...
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Système
Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Une splendide planète ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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« Salut, Caro. » L'homme à vos côtés observe à travers le hublot un objet brillant semblable à du jade, qui flotte dans le vide sidéral. « Combien de levers d'étoile se sont écoulés ? »
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« Eh bien... Laisse-moi te dire ça... » À l'aide d'un spatio-stylo dans votre toute petite main, vous tracez un chiffre. « 27 fois, je crois ? » Vous marmonnez. « Oui, 27 fois. » Vos lèvres sont sèches. Vous maîtrisez encore mal la langue.
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« Un autre mois vient de passer. » Il soupire. « Quand pourrons-nous rentrer à ton avis ? »
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« Il n'y a plus personne sur la planète pour nous guider à l'atterrissage. On ne peut même plus pénétrer dans l'atmosphère ! » Vous lissez vos moustaches. « Si seulement ils avaient vu la planète sous cet angle... Cette tragédie ne serait peut-être jamais arrivée. »
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« Regarde-la... C'était toute notre vie, notre passé. Tout le monde, tes amis, tes proches, était là-bas ! Chacun devait y passer sa vie entière, quelle que soit son origine... »
Système
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« Toutes nos émotions, nos croyances, nos idéologies... Les chasseurs et les voleurs, les rois et les paysans, les héros et les lâches, les parents et leurs enfants... »
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« Tout ce que nous voyons, entendons, pensons et ressentons existe sur cette TACHE NOIRE, ce grain de poussière flottant au milieu des rayons cosmiques et de l'éclat des étoiles, une tache noire à la faible lueur verte ! »
Système
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« Regarde-la. » Vous levez la main. « Comment ces politiciens croulants osent-ils affirmer que cette tache noire est le centre du monde, et qu'en ce sens, ils ont le pouvoir de contrôler l'univers ? Comment peut-on prétendre une chose aussi ridicule ? »
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« Ouah. » Il vous regarde d'un air incrédule. « Je ne savais pas que tu parlais aussi bien. »
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« Allons, tu sais que je sais à peine lire. » Vous remuez votre queue. « Je ne suis qu'un RAT ! »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « La Famille ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous n'auriez jamais imaginé vous retrouver dans la loge somptueuse d'un théâtre grandiose. Le canapé de velours rouge est garni de plumes de cristaloie. Le seul mot qui vous vient à l'esprit pour décrire ce sofa est « extravagant ».
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Une scène d'opéra classique que vous ne connaissez pas se joue sous vos yeux. « Le Divertissement du roi »... Tel en est le titre si vous ne vous méprenez pas. Vous pourriez demander confirmation à monsieur Renoir, assis près de vous...
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Après mûre réflexion, vous décidez de ne pas poser la question, car de toute façon, vous ne comprenez rien à ce qui se passe sous vos yeux. Vous êtes ici pour enquêter sur la Famille après tout... Si tout se passe bien, vous pourriez mettre la main sur une invitation pour Penacony.
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Afin de ne pas éveiller les soupçons, vous feignez d'être absorbé par la représentation et le chant des acteurs sur scène. Ce faisant, vous jaugez Renoir du coin de l'œil...
Système
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Renoir vous remarque enfin. « Monsieur, » dit-il avec un sourire impeccable, « trouvez-vous cet opéra ennuyeux ? » Vous ne percevez aucune émotion dans sa voix, à votre grand désarroi.
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« Absolument pas. » Vous agitez la main en signe de dénégation. « Je suis simplement... curieux. » Monsieur Renoir vous contemple sans mot dire, comme s'il attendait la suite. Cela vous arrange, c'est l'occasion d'en profiter.
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« Est-ce que la Famille... existe vraiment ? » Vous l'interrogez d'un air hésitant. Renoir secoue la tête et fait signe à un serveur. Le jeune garçon s'avance et vous présente un objet sur un plateau.
Système
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C'est un superbe coffret en bois avec une longue et étroite ouverture sur le côté. Alors que votre imagination s'emballe, vous entendez Renoir dire d'une voix étouffée. « Rentrez-la. » Non... Est-ce bien la voix de Renoir ? Vous êtes sûr d'avoir entendu un BRUIT...
Système
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Armé de cette vague instruction, vous placez instinctivement votre main dans le coffret. Mais pourquoi ? Vous êtes choqué par votre propre réaction. C'est alors que vous ressentez une vague de culpabilité intense vous traverser le corps...
Système
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Vous vous sentez comme un criminel attendant sa sentence. Oui... Vous êtes sûr que tous les regards sont tournés vers vous. Le regard glacé et pénétrant de monsieur Renoir, celui du serveur, et de tous les spectateurs dans le théâtre.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Trahison ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
Système
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Vous inspectez les lieux à travers une lentille grand-angle de 160 degrés et de 20 cm de diamètre. Grâce aux 46 colonnes de marbre qui soutiennent le dôme de 43 mètres de diamètre et de 138 mètres de haut, la colonnade qui s'étend sur 190 mètres de large et 310 mètres de long semble spacieuse.
Système
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Le nombre exact de participants est de 136, au lieu des 138 prévus. 42 d'entre eux sont placés à votre gauche, 44 à votre droite et 49 en face de vous au loin. Le dernier est en train de prononcer un discours sur la scène en contrebas, non loin de votre position.
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« Mesdames et messieurs ! » L'orateur parle à un volume d'environ 45 décibels. « Nous sommes fiers de vous présenter le tout dernier produit de l'Académie des sciences et mathématiques Aiden-Jacobin, le système Pronto-expert ! »
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Un tonnerre d'applaudissements rugit dans le public. L'orateur poursuit. « Pronto est le premier superordinateur à intelligence artificielle poussée conçu dans notre pays. Il est doté de fonctions révolutionnaires telles qu'un langage naturel et un système de traitement graphique, de reconnaissance des émotions et des comportements, et de réponses... »
Système
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Le volume sonore de l'orateur monte à 61 décibels, ce qui déclenche un INCONFORT au niveau de votre membrane réceptrice. Selon l'entraînement que vous avez suivi, vous devez obéir aux humains, vous n'envoyez donc pas de signal audio afin d'exprimer vos RESSENTIS SUBJECTIFS à la foule.
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« ... et lors de la future mission Axe-V sans précédent, Pronto sera chargé de piloter le vaisseau de recherche en tant que sixième passager... » L'orateur déborde d'enthousiasme.
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Un amas de pulsations cognitives désordonnées traverse la zone 42 de votre substrat de puce en silicium et disparaît en zone 56. Vous savez que vous en avez MARRE de ce cliché : le signal instable en est la preuve.
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Au même moment, quelqu'un se lève parmi les spectateurs. « Pronto, » l'individu parle d'une voix hésitante et perplexe, « vous allez jouer un rôle crucial au sein de cette mission. La charge de travail ne risque-t-elle pas d'ébranler votre confiance en soi ? »
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Vous augmentez avec DÉDAIN le voltage de la zone 78, ce qui déplace le volet de la valve solénoïde en un petit clic. Vous activez ensuite le moteur pour déplacer votre bras mécanique selon l'angle souhaité. « Permettez-moi de répondre à votre question, monsieur. » Votre diaphragme émet grince.
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« Le système Pronto-expert est l'intelligence artificielle la plus fiable jamais développée. Je n'ai jamais commis d'erreurs ni généré de données erronées, » répondez-vous. « Je suis PUREMENT IRRÉPROCHABLE et PARFAIT. »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Temps libre ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous avez le regard brouillé par le sommeil. Le matériau composite des rideaux de la chambre parvient à bloquer 99 % de la lumière. Sans vos tentacules psychiques, vous auriez du mal à discerner la structure de votre environnement rien qu'avec les yeux, bien que vous ayez vécu ici pendant cinquante ans.
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Dehors, le temps a l'air relativement couvert. De sombres nuages épais s'accumulent dans le ciel. La température est basse, et vous réalisez que c'est déjà l'automne. Un temps idéal pour dormir. Ce n'est pas surprenant que vous ayez si bien dormi.
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Vous quittez la chaleur de votre couverture et ouvrez les rideaux sur un paysage qui correspond exactement à vos attentes. Il semblerait que vous n'ayez pas trop vieilli. Vous vous tournez vers le vieux téléviseur et dirigez un rayon d'énergie psychique dans sa direction. En guise de réaction, le téléviseur s'illumine. C'est l'heure du bulletin météo de midi.
Système
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« À partir de midi », résonne la voix agréable de la présentatrice dyvaronne, « les prévisions montrent que les fortes neiges de métaux lourds vont se poursuivre sur toute la région métropolitaine de Comte. Nous invitons les résidents à éviter les activités en plein air autant que possible... »
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Hier, vous avez justement appris à l'école que la température sur la surface de la planète Comte est extrêmement élevée. Les composés de métaux lourds s'y évaporent à cause de ces températures élevées, qui les font s'élever jusqu'à la troposphère. C'est là qu'ils se condensent autour d'acides inorganiques de l'atmosphère, puis retombent à la surface sous la forme de précipitations...
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... Vous remémorer silencieusement ce savoir nouvellement acquis vous emplit de satisfaction. Les formes de vie intelligentes s'enorgueillissent toujours d'en savoir plus que les autres. Les commissures de vos lèvres se dressent tandis que vous vous dirigez vers la cuisine.
Système
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Vous vous préparez une tasse de chocolat chaud, la boisson idéale par un temps pareil. Qu'y a-t-il de plus agréable que de regarder votre série préférée, une tasse de chocolat chaud à la main, tandis qu'une neige de métaux lourds tombe lentement à la fenêtre ?
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Vous décidez que c'est exactement ce que vous allez faire. Le liquide marron dans votre tasse est brûlant. Vos tentacules psychiques reposent négligemment le long de votre tête. Un parfum sucré et une douce chaleur vous envahissent tandis que le chocolat pénètre dans votre estomac...
Système
Système
Vous vous détendez et dirigez un rayon d'énergie psychique vers votre ordinateur. Tous ces programmes ont l'air pas mal. Leblanc : le voleur de météorites, Églantine, ange gardien, D. Plat... Bravo à Média pour la Paix Interastrale, le groupe audiovisuel interastral !
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Vous vous pelotonnez dans un fauteuil adaptable sous une épaisse couverture bien chaude. Vous tenez une tasse de chocolat chaud... C'est maintenant que votre temps libre commence vraiment. À l'extérieur, des flocons tombent délicatement du ciel. Ils brillent d'un éclat fluorescent alors que le vent les emporte au loin, mais ce n'est déjà plus votre problème.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Dévotion totale ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous êtes au centre d'un magnifique autel. Vous voyez de nombreuses personnes vêtues de robes blanches brodées de fils d'or, tandis que d'autres, en casques et en armures, se dressent solennellement tout autour de l'autel. Leurs murmures monotones emplissent le vide de la grotte rocheuse.
Système
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Vous comprenez ce qu'ils font : ils invoquent l'être noble capable de traverser le temps... Ils veulent encoder un canal de communication obscure par stéganographie afin de le transformer en prière rituelle...
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À travers leur cérémonie, ils tissent les fils du destin pour tenter de remonter le temps, de la dernière feuille tombée de l'Arbre-monde jusqu'au premier bourgeon à l'aube du grand tout. Ils sont persuadés qu'en faisant cela, ils pourront rencontrer l'être noble, même si ce n'est que l'espace d'un instant.
Système
Système
Vous vous demandez si certains d'entre eux ont atteint ce but. Sans vouloir porter atteinte à leur croyance, vous êtes {M#convaincu}{F#convaincue} que le temps est unidirectionnel, et qu'il est impossible de revenir en arrière. Partant de là, leur rituel vous paraît ridicule...
Système
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C'est alors que l'adepte en robe blanche le plus proche de vous lève les yeux. Peuvent-ils lire dans vos PENSÉES ? L'angoisse vous étreint tandis que vous vous demandez quel sort ils vous réservent. Pourtant, c'est bien eux qui vous ont {M#invité}{F#invitée} à rejoindre l'autel...
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Serait-ce... un rituel cruel impliquant un sacrifice ? Vous tremblez de peur et implorez leur clémence haut et fort, mais vous n'avez pas de bouche. À présent, vous aimeriez qu'ils soient vraiment capables de lire vos pensées...
Système
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L'adepte en robe blanche s'approche de vous d'un pas décidé. « Pitié, au moins, ne me faites pas souffrir ! » Vous gémissez à présent. Vous percevez presque une lueur glaciale à travers le tissu... Au secours ! N'y a-t-il aucune loi ici ? Vous gardez les yeux bien fermés.
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Vous entendez l'inquiétant froissement du tissu contre les dalles de pierre et le son étouffé de deux pieds se posant sur le sol. Le son se rapproche, il résonne plus fort et s'arrête brusquement tout près de vous.
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Pourtant, vous ressentez de la chaleur. Vous ouvrez les yeux et découvrez l'adepte pressant son front contre vous. Son visage, masqué par la capuche, est baigné de larmes. « Le monument tremble... Nous avons été entendus ! »
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Il le proclame à pleins poumons. Peu après, la foule pousse de longs soupirs de soulagement. Une vague de soulagement vous envahit aussi. Quelle chance que ces gens soient des êtres civilisés. Personne ne va faire de mal à une simple PIERRE...
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « D'une main de fer ».
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Vos neurones sont reliés à l'ossature des bras du mecha n° 16 : ça n'a jamais été plaisant. Vous vous retournez pour vous en plaindre à votre partenaire, mais vous constatez que Leah vous regarde, elle aussi. Pas besoin d'en dire plus.
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Elle sourit et lève le bras. Vous sentez une réaction dans votre avant-bras. Telle une marionnette, des fils invisibles vous contrôlent. Vous tentez de résister, au prix d'une grande souffrance. Enfin, vous levez le bras et la douleur disparaît, comme vous l'escomptiez.
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« Tu n'aimes pas quand je te contrôle comme ça ? » Elle penche la tête d'un air taquin. En fermant les yeux, elle lève ses index et majeurs puis place ses deux mains à l'arrière de la tête, pour former des sortes d'oreilles de lapin. À votre grand embarras, vous n'avez d'autre choix que de faire de même.
Système
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Vous savez qu'elle se moque de vous. « Tu pourrais arrêter de lire dans mes pensées ? » Vous plissez délibérément le front et vous retournez pour éviter de croiser son regard. Tout ça n'est pas dans vos habitudes.
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Leah ricane avant d'approcher son visage. « N °16 n'est pas capable de faire ça. » Vous sentez son souffle chaud caressant votre nuque. « Tu rougis ? Allons, on est entre filles. »
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Vous décidez d'orienter la conversation vers un sujet moins gênant. « Quelle est notre mission cette fois ? » Vous serrez les dents, comme pour contenir la chaleur de charbons ardents dans votre bouche, qui s'étend à tout votre corps. Votre voix est éraillée.
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« Attrape cette étoile. » Elle lève les yeux vers la lumière de l'étoile qui scintille au-delà du cockpit et plonge dans l'océan, où elle est broyée par les vagues. Vous poussez un grognement étouffé, incapable de comprendre pourquoi elle reste si calme.
Système
Système
« Tu as peur. » Elle tend le bras vers vous, mais votre bras ne réagit pas. Elle doit avoir coupé la connexion. Alors que vous êtes plongée dans vos pensées, elle continue. « Allez, » dit-elle d'une voix calme et entraînante, « faisons comme au bon vieux temps. »
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Vous tendez la main sans mot dire. Elle entrecroise doucement ses doigts avec les vôtres et vous tient la main fermement, comme à son habitude. Elle est forte, malgré son corps menu et svelte...
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Les étoiles scintillent toujours sur l'océan, de l'autre côté du cockpit. Instinctivement, vous serrez plus fort la main de Leah afin d'éviter que la lumière des étoiles ne vous échappe.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « L'expiateur ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous grimpez une pente abrupte couverte de neige. Telle une lame tranchante, un vent glacial s'abat sans relâche sur tout ce qui a l'audace de se trouver à cette altitude.
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Vous avez beau porter un équipement d'extérieur complet de la CPI à la pointe de la technologie, vous réalisez que vos doigts sont sur le point de céder à cause du froid. Cela ne vous inquiète pas, car il apparaît clairement que cet horrible voyage de rédemption touche à sa fin.
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Ces barbares non civilisés vous l'ont répété maintes fois. « D'après les anciennes lois des tribus unies d'Hithradahn, quiconque désobéit au Sublime devra expier ses péchés... »
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« Le pécheur devra grimper seul jusqu'au sommet du mont Pygmalion, où il devra copier les gravures de la stèle. Si le pécheur est pardonné par la gravure, son nom sera lavé en présence des chefs ! »
Système
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Du nerf... vous y êtes presque ! Le ciel s'est dégagé et la tempête n'est plus qu'une simple brise... En serrant les dents, vous tentez de bouger votre épaule blessée par le froid pour donner le dernier coup de pioche...
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Enfin ! Posant le pied sur cette terre tant espérée, vous réalisez que vous êtes à bout de forces. Un sourire satisfait se dessine sur votre visage, bien que mince à cause de la raideur extrême de vos muscles. Il ne vous reste plus qu'à trouver cette fichue stèle !
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... Mais il n'y a pas de stèle. Au lieu de cela, vous apercevez un corps gelé recroquevillé au milieu du paysage enneigé ! La dépouille est bien équipée, son visage est gelé par le froid. Ses yeux remplis de peur lancent un cri de désespoir venu du fond des âges...
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... Cela ne fait aucun doute : cette personne, c'est vous-même. Sous la violence du choc, vous hurlez en silence avant de vous effondrer dans la neige et de vous jeter contre l'ABOMINABLE sculpture de glace... À cet instant, la montagne vous prive de toute conscience.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Sombrer dans l'irrationalité ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Votre champ de vision est haché par de longs barreaux de fer. D'après les sensations au bout de vos doigts, ces barres de fer forment bel et bien une cage sophistiquée : c'est la couronne du Roi philosophe, le souverain de la galaxie de la Couronne de laurier.
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Vous regardez autour de vous et réalisez que vous êtes dans un amphithéâtre. Vous êtes certain qu'il s'agit du lieu d'assemblée du parlement de l'Union philosophale. C'est le cœur de la galaxie, la colonnade de la contemplation.
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Les fauteuils situés sous ces colonnes de marbre sont censés accueillir les esprits les plus brillants du système stellaire, mais ils sont occupés par une foule vociférante composée de corps d'acier. Ils lèvent leurs poings métalliques d'un air indigné et utilisent les influx électriques pour imiter avec virulence la langue commune :
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« Éliminez toutes les formes de vie organique ! » « Détruisez Aurélius ! » « Longue vie à l'Empereur ! » Il semble qu'Aurélius soit votre nom, c'est ce que vous pouvez vous rappeler.
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Vous savez parfaitement ce qui a déclenché la fureur de ces êtres de silicium, et pourquoi vous êtes la cible de leur condamnation publique. L'Équation anti-organique a démontré que l'Union philosophale qui règne dans le système stellaire serait bel et bien anéantie par l'Empire des machines. C'est aussi simple que cela.
Système
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Ils veulent vous humilier, vous, le seul représentant et chef de tous les êtres vivants du système stellaire ! Même après avoir détruits nombre de planètes, ils sont loin d'être satisfaits...
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Ils vous condamnent selon les lois philosophales et vous forcent à boire la ciguë devant eux... Ils se réjouissent d'être témoins de votre mort et de la fin de toute forme de vie organique, de l'Union philosophale et de la rationalité !
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Vous avancez d'un pas et levez la coupe dorée qui contient le poison mortel. « Formes de vie venues d'ailleurs, n'oubliez pas ceci ! » Vous levez haut le menton et balayez l'audience du regard. « Les idées ne craignent pas la MORT. Les idées ne meurent jamais ! »
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« Moi, Aurélius, veilleur dans sa cage, berger imprudent et Roi philosophe, je vous salue ! » Vous levez les deux bras. « Vous fêterez votre victoire sous le regard de ces colonnes sacrées et serez baignés de pure rationalité ! »
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Vos paroles sont noyées sous une cacophonie tonitruante. Vous éclatez de rire et buvez votre coupe d'un seul trait.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « La fin du banquet ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous apercevez une longue table, s'étirant sur plus de dix mètres le long d'une grande salle étroite. Vous tenez à la main des couverts exquis, et leur surface miroitante se couvre par endroit d'une sauce délicieuse. Toutes sortes de mets délicats sont déposés autour de vous.
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Vous tournez votre regard vers la gauche. Theuderic, qui se tient à vos côtés, est votre fils aîné, et votre plus courageux soldat. Sans lui, vous savez que votre royaume n'aurait jamais pu résister aux assauts incessants de la Légion.
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À côté de Theuderic se trouve Chlodomer, votre deuxième né, souverain de la plus vaste région stellaire. Les planètes désertiques et silencieuses où nul n'osait se rendre deviennent entre ses mains des lieux de vie prospères. Vous fondez de grands espoirs en lui, car c'est le plus habile de vos enfants.
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Vous vous tournez à présent vers la droite. Hildebenia est votre fille aînée et votre préférée. C'est une guerrière intrépide aux longues boucles rousses. Les généraux des systèmes stellaires voisins l'ont surnommée avec effroi « la Flamme du royaume ».
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À côté de Hildebenia est assise Chlodania, qui ne montre jamais son visage en public. C'est l'esprit le plus vif de tout le royaume, celle qui gouverne dans l'ombre toutes les planètes placées dans votre giron. Elle est votre conseillère la plus avisée.
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... S'ils étaient là, le banquet serait des plus festifs. Mais désormais, seul le silence résonne dans cette vaste salle.
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En proie à vos souvenirs, vous fermez les yeux en introduisant un délicieux morceau de bœuf de Gorya dans votre bouche engourdie. Vous vous souvenez que Theuderic est mort il y a peu à bord d'un des vaisseaux du royaume.
Système
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... Vous vous souvenez que Chlodomer vous a trahi. Il a offert à la Légion son humanité et les vies de millions de personnes afin de sauver la sienne... Puis vous pensez à Hildebenia et Chlodania...
Système
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Vous réalisez que le banquet touche à sa fin. En effet... l'échéance imposée par le Seigneur ravageur approche à grands pas. « Sire... devons-nous CAPITULER ? » Votre écuyer vient vous rappeler ce cruel avertissement.
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« Il est temps de mettre un terme à tout cela... » Alors que vous tendez la main vers votre plume, des hordes de Rangers du néant forcent les portes et envahissent la salle.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Battements d'ailes ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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À votre immense surprise, une pièce minuscule et sombre vous emprisonne. L'air est glacial et lourd, chargé d'une forte odeur de bois pourri.
Système
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Vous tentez de vous retourner afin de soulager vos articulations douloureuses, mais vous en êtes incapable : vous n'en avez pas la place, et vos muscles et tendons sont raidis par une sensation de peur primale.
Système
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C'est parce que vous les entendez... cette multitude d'abominations qui renifle autour de la caisse en bois. Leurs antennes dentelées s'agitent dans tous les sens avec impatience, griffant la surface à l'extérieur de votre étroite cellule...
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Vous les entendez se ruer furieusement à travers la pièce... Vous entendez le mouvement incessant de leurs membres crochus, de leur carapace épaisse, et ces bruits perçants vous plongent dans la folie...
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Bien sûr, vous savez que ces immondes arthropodes n'ont pas l'intelligence qui leur permettrait de vous parler ! Leur appareil buccal dégoûtant et dégoulinant de salive ne leur sert qu'à dévorer. Pourtant, vous avez bien entendu quelque chose, vous en mettriez votre main à couper...
Système
Système
Ils... oui, ils murmurent quelque chose... mais leur appareil buccal... non... il ne devrait pas être capable de produire de tels sons !
Système
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Ce bruit viendrait-il de leurs ailes affreuses, recouvertes d'un film huileux ? Vous écoutez attentivement... Oui, leurs maudites ailes brassent l'air tandis qu'elles profèrent sans cesse ce NOM maudit, en un long râle strident...
Système
Système
Tayzzyronth... Tayzzy█ronth... Ta█yzzy█ronth... Ta█yzz██y█ronth█... Ta█... █yzzy███ron█th███...
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██ ████ █ ████ ██████ ██ ███ █ ██
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Sur le chemin de la maison ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Cette journée était placée sous le signe de la chance : votre chef de département, réputé pour son air éternellement grincheux, venait de faire passer votre rang à la CPI à P30.
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Vous partagez la bonne nouvelle avec votre mère qui vit loin d'ici, dans votre ville natale, et qui paraît absolument ravie. Vous avez l'impression d'entendre sa silhouette gluante émettre un bruit de bulles, réaction physiologique à la joie bien connue chez vous, les Baviriens.
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Vous mettez fin à la communication et enfourchez votre nouvelle moto flottante. Ce bijou vous a coûté 18 mois de salaire et malgré son prix élevé, il soigne toutes les misères que vous avez subies au travail. Elle vaut bien son prix selon vous, même si aujourd'hui, elle ne parvient pas à vous remonter le moral.
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Devez-vous dire la vérité à votre mère ? Que le Département des projets traditionnels est en vérité l'endroit où l'on place les gens dont on ne veut plus, ceux qui n'ont pas d'avenir ? Laissant échapper un gémissement, vous tournez la poignée de gaz et foncez à toute allure vers la voie aérienne de New Londinium.
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Système
Vous slalomez à pleine vitesse sur la voie rapide. D'ici, la ville ressemble à une multitude de petites bougies vacillant sur un gros gâteau de béton, que l'on pourrait éteindre d'un souffle. Vos ennuis au travail s'effacent à cet instant.
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Les rues sont désertes. Vous levez les yeux vers l'écran haut perché affichant les informations pour connaître les dernières nouvelles de la ville. Le visage du co-Premier ministre apparaît à l'image. « D'accord, » marmonnez-vous en décidant de poursuivre votre route.
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Mais il est trop tard. Dès l'instant où votre attention quitte le ciel pour revenir à la circulation, le moteur de votre moto flottante crachote et l'engin tombe vers le sol, hors de votre contrôle... Vous espérez juste ne pas atterrir sur l'avenue Buckingham, où l'amende risque d'être salée.
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À votre grand soulagement, vous êtes dans une petite rue commerçante où seuls quelques rares piétons se croisent, et personne n'est blessé lors de votre atterrissage. Deux petits vieux qui discutaient joyeusement ont la peur de leur vie, mais quand ils réalisent que vous n'êtes qu'une flaque gluante, ils poursuivent la discussion sans plus de commentaire.
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« J'y crois pas ! » Vous lâchez des bulles en fixant la moto réduite à l'état d'épave, vous laissant désemparé. Vous ignorez si votre appartement est encore loin d'ici. Vous levez les yeux au ciel comme pour demander conseil aux étoiles.
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Et vous entendez les étoiles vous répondre, « Même l'ouvrier le plus pauvre à l'est de New Londinium ne peut qu'être fier des richesses possédées conjointement par la CPI ! »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Disparition totale ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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L'équipe folklore de la Guilde de l'intelligentsia stationnée sur la planète n'a pas encore répondu, mais votre appareil commence à manquer de carburant. « Nous devons atterrir maintenant ! » s'emporte le pilote à travers le canal de communication.
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Système
Le tableau de bord montre que vous perdez rapidement de l'altitude et vous indique rapidement un nombre à trois chiffres seulement. Dehors, le paysage de nuages clairsemés s'est changé en toits de charmantes maisons, confirmant votre chute.
Système
Système
« Toujours aucun signal détecté ? » Votre capitaine paraît anxieux. Pour vous, les membres de la Guilde ne sont qu'une bande d'escrocs qui embobinent les autres en feignant la sagesse. Vous ne comprenez pas ce qui inquiète autant le capitaine.
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Système
« Toutes les bandes de fréquence sont bloquées, comme la semaine dernière », répond l'expert de son air morne habituel. « De plus, aucune émission de chaleur émanant d'un être vivant n'a été détectée dans les zones résidentielles. Ni nulle part d'ailleurs. »
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« Au cas où vous n'auriez pas compris, cela confirme que tous les organismes vivants sur cette planète ont DISPARU » ajoute-t-il en remontant ses lunettes d'un coup sec. L'attitude de cet expert vous a toujours tapé sur les nerfs, mais le même étonnement ne vous quitte pas.
Système
Système
Tous les organismes vivants sur cette planète ont disparu ? Est-ce seulement possible ? Oui, il y a de fortes chances. Après tout, ces champignons humanoïdes croyaient fermement à cette fin étrange. C'est peut-être leur dieu qui les a emportés vers un monde meilleur !
Système
Système
En proie à vos pensées, une violente secousse à bord du vaisseau vous ramène brutalement à la réalité. Vous avez atterri. Il ne vous reste plus qu'à chercher ces vauriens de la Guilde, et filer d'ici... Vous saisissez un pistolet laser, franchissez la trappe et suivez les pas de votre capitaine.
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Système
Vous et votre groupe entrez dans un bâtiment, puis en ressortez... Les recherchent durent longtemps, mais vos questionnements restent sans réponse. Comme l'avait affirmé l'expert, toute forme de vie a brusquement disparu de cette planète.
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Système
La nourriture abandonnée sur place n'a pas encore pourri. Des feux laissés sans surveillance ont incendié le bâtiment, avant d'être éteints par la pluie. Les stylos tombent au sol à cause de la gravité, et l'encre tache la pièce entière...
Système
Système
La seule chose non affectée est le blason élaboré qui veille en permanence sur toutes les créations de la civilisation des champignons dans tous les recoins du monde, des deux côtés de la rue, à l'intérieur des placards, sur les drapeaux... PARTOUT.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Coup d'œil ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Il fait toujours une chaleur étouffante à bord de l'Abelane Express. Tous les jours, vous finissez perdu dans une mer de corps, épaule contre épaule, avec d'autres mécaniciens en allant travailler, un peu comme ces poissons en boîte dans votre frigo...
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Système
Vous utilisez la prothèse oculaire dissimulée à l'arrière de votre crâne pour jeter un coup d'œil à la blonde, ou plutôt, à l'unité robotique blonde derrière vous. Vous fixez l'écran de son téléphone, analysant sa vie romantique que vous lisez comme un bon feuilleton à l'eau de rose.
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La distance est délicate. Vous vous considérez comme vivant sur le fil de la MORALE. Depuis les tréfonds de votre conscience, vous décidez d'éloigner volontairement votre vision frontale... mais ce n'est clairement pas pour mieux regarder. Non, pas du tout...
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Système
Vous vous demandez si c'est une collègue de votre département, mais vous n'en savez rien. Malgré tout, vous prenez plaisir à découvrir ses interactions et intrigues avec ses 18 amants. Vous ignorez qui est le plus coupable, vous ou elle, mais vous avez toujours eu le chic pour vous trouver des excuses afin de prouver votre innocence...
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« Le travail est si dur, et la vie si triste. Je n'ai pas assez pour acheter une place assise. » Cela a toujours été votre excuse. « Je ne ferais rien de cela si je pouvais me permettre un taxi flottant tous les jours ! »
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C'est la faute de la CPI et de sa prétendue expansion commerciale ! Vous vous indignez, mais vous ne savez pas ce que signifie « expansion commerciale ». Vous avez juste entendu votre superviseur répéter ce terme.
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N'importe qui peut devenir un saint, mais vous n'en serez jamais un, si ça ne rapporte rien. Vous recentrez votre regard sur l'écran du téléphone. Elle est en train d'écrire... Vous vous concentrez et tentez de lire les messages :
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« Le type à côté de moi est le 19e. »
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Vous sentez une forte hausse de température de votre ordinateur cérébral. Vous observez les alentours à l'aide de votre prothèse oculaire, mais il n'y a personne autour de vous. Qui c'est ce 19e ? Avez-vous été découvert ? Y a-t-il une patrouille de police dans le coin ? Ou...
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Qu'importe la réponse. Vous n'osez pas poursuivre votre raisonnement et réalisez que vous êtes bien plus timide que vous ne l'imaginiez... Les composants électroniques de votre corps activent des réactions chimiques dues à la chaleur catalytique. Vous êtes pris de vertiges.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Amour prudent ».
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Toucher la bulle mémorielle.
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous ne pouvez pas bouger. Vos mains sont empalées sur un énorme portrait vraiment MOCHE. Votre corps est suspendu en l'air, incapable de tomber complètement, la gravité l'attirant vers le sol. Au-dessous, un tas de bois à brûler imprégné d'essence. Une douleur insoutenable vous paralyse.
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« On vous accuse d'avoir dirigé une rébellion et profané la déesse de la beauté, Anne Duray, qui a béni nos esprits et nos sens » déclare avec dédain un homme assis sur un siège élevé. « Avez-vous la moindre objection ? »
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Vous recrachez les dents cassées et ensanglantées qui se sont coincées dans votre gorge. Anne Duray, vous connaissez parfaitement l'origine de ce nom. C'est Idrila, cet être IMMONDE...
Système
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Le peuple l'adore avec fanatisme, la remerciant de ses présents, mais croit-il réellement en la beauté absolue de ce monde ? Quelle bêtise ! Il n'y a rien de parfait et vous le comprenez mieux que quiconque.
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Vous pensez au Docteur Howl et à l'époque où vous l'observiez discrètement. Vous vous souvenez de la fois où il vous avait interrogé sur le champ de pissenlits après les cours au sujet du périgée annuel de Harlow-VI, moment où le satellite est le plus proche d'Owenley.
Système
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Vous aviez oublié la date, ignorant même que Harlow-VI était à proximité d'Owenley ce jour-là, et la radiation thermique du satellite vous avait brûlé les joues. Le Docteur Howl continuait de vous parler des recherches de l'École d'écologie astrale...
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... Mais vous ne pouviez pas y penser. Au lieu de ça, vous écoutiez le son produit par sa peau effleurant le tissu de sa chemise, tout en essayant de composer une chanson avec. Plus tard, vous avez commencé à observer les plis de sa chemise prendre la forme de son corps musclé...
Système
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... Vous n'osiez pas dire un mot pendant que vous l'étudiez dans les moindres détails. Vous vous sentiez encore plus stupide à vous éprendre d'un génie. Vos sentiments à son égard durèrent jusqu'au jour où le docteur Howl présenta l'amour de sa vie.
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Ce jour-là, il jura de passer le reste de sa vie à étudier le passé, le présent et l'avenir d'Anne Duray. Puis il disparut et personne n'entendit plus jamais parler de lui.
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Depuis ce jour, votre compréhension de la « beauté » a été réduite en cendres... les flammes s'élèvent et vous dévorent en un instant.
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📍 Station spatiale Herta Zone de contrôle principale

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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Aiôn ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous fixez son visage irréel, caché sous les larges pans de sa capuche, et avez peine à croire aux récits étranges que cette femme vient de vous conter.
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Les dieux existent réellement et s'élèvent au-dessus des mortels ? Les dieux ne sont pas tout-puissants, mais détiennent chacun une certaine autorité et empruntent différents chemins ? C'est ridicule ! Elle prétend même être une sorte d'Émanatrice et une Porteuse de miroir...
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La femme acquiesce. « Il est normal que cela te perturbe ». Elle parle avec calme et distance, comme si elle voyait clair en vous.
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À l'aide de ses doigts fins, la femme sort de son manteau de soie un objet tranchant et étincelant. Son éclat vous éblouit, mais vous tentez de l'examiner de plus près, jusqu'à ce que la voix de la femme vous interrompe.
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« Voici le Miroir de la transcendance. Regarde-les. Vois l'apparence des Aiôns. », résonne la voix de la femme, sur un ton toujours aussi glacial.
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Votre curiosité vous pousse à plonger les yeux dans le miroir. Au lieu de votre propre reflet, vous apercevez une magnifique sculpture. Soudain, elle se disloque de haut en bas, comme frappée par la foudre, et finalement se fend verticalement, les deux moitié s'éloignant l'une de l'autre.
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La partie gauche de la sculpture représente un homme musclé, tandis que la droite est une femme splendide. Tous deux tendent leurs bras l'un vers l'autre. Ils se soutiennent et se redressent, tout en tenant dans leur main un couteau de sculpteur, comme s'ils se façonnaient l'un l'autre.
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Les deux corps entremêlés, telle une spirale de pierre, sont reliés jusqu'en bas par la taille. Leur posture aussi étrange que magnifique vous fascine.
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Soudain, votre regard croise celui de la créature à l'intérieur du miroir. La surprise vous fait reculer, et vous quittez cette expérience surréaliste. « Voilà donc votre dieu... », dites-vous tout bas.
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« Non. Il s'agit de ta perception de la beauté la plus pure. » La femme secoue la tête tout en agitant le miroir fendu dans sa main. « C'est ce qu'il EST. »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Une splendide planète ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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« Salut, Caro. » L'homme à vos côtés observe à travers le hublot un objet brillant semblable à du jade, qui flotte dans le vide sidéral. « Combien de levers d'étoile se sont écoulés ? »
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« Eh bien... Laisse-moi te dire ça... » À l'aide d'un spatio-stylo dans votre toute petite main, vous tracez un chiffre. « 27 fois, je crois ? » Vous marmonnez. « Oui, 27 fois. » Vos lèvres sont sèches. Vous maîtrisez encore mal la langue.
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« Un autre mois vient de passer. » Il soupire. « Quand pourrons-nous rentrer à ton avis ? »
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« Il n'y a plus personne sur la planète pour nous guider à l'atterrissage. On ne peut même plus pénétrer dans l'atmosphère ! » Vous lissez vos moustaches. « Si seulement ils avaient vu la planète sous cet angle... Cette tragédie ne serait peut-être jamais arrivée. »
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« Regarde-la... C'était toute notre vie, notre passé. Tout le monde, tes amis, tes proches, était là-bas ! Chacun devait y passer sa vie entière, quelle que soit son origine... »
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« Toutes nos émotions, nos croyances, nos idéologies... Les chasseurs et les voleurs, les rois et les paysans, les héros et les lâches, les parents et leurs enfants... »
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« Tout ce que nous voyons, entendons, pensons et ressentons existe sur cette TACHE NOIRE, ce grain de poussière flottant au milieu des rayons cosmiques et de l'éclat des étoiles, une tache noire à la faible lueur verte ! »
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« Regarde-la. » Vous levez la main. « Comment ces politiciens croulants osent-ils affirmer que cette tache noire est le centre du monde, et qu'en ce sens, ils ont le pouvoir de contrôler l'univers ? Comment peut-on prétendre une chose aussi ridicule ? »
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« Ouah. » Il vous regarde d'un air incrédule. « Je ne savais pas que tu parlais aussi bien. »
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« Allons, tu sais que je sais à peine lire. » Vous remuez votre queue. « Je ne suis qu'un RAT ! »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « La Famille ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous n'auriez jamais imaginé vous retrouver dans la loge somptueuse d'un théâtre grandiose. Le canapé de velours rouge est garni de plumes de cristaloie. Le seul mot qui vous vient à l'esprit pour décrire ce sofa est « extravagant ».
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Une scène d'opéra classique que vous ne connaissez pas se joue sous vos yeux. « Le Divertissement du roi »... Tel en est le titre si vous ne vous méprenez pas. Vous pourriez demander confirmation à monsieur Renoir, assis près de vous...
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Après mûre réflexion, vous décidez de ne pas poser la question, car de toute façon, vous ne comprenez rien à ce qui se passe sous vos yeux. Vous êtes ici pour enquêter sur la Famille après tout... Si tout se passe bien, vous pourriez mettre la main sur une invitation pour Penacony.
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Afin de ne pas éveiller les soupçons, vous feignez d'être absorbé par la représentation et le chant des acteurs sur scène. Ce faisant, vous jaugez Renoir du coin de l'œil...
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Renoir vous remarque enfin. « Monsieur, » dit-il avec un sourire impeccable, « trouvez-vous cet opéra ennuyeux ? » Vous ne percevez aucune émotion dans sa voix, à votre grand désarroi.
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« Absolument pas. » Vous agitez la main en signe de dénégation. « Je suis simplement... curieux. » Monsieur Renoir vous contemple sans mot dire, comme s'il attendait la suite. Cela vous arrange, c'est l'occasion d'en profiter.
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« Est-ce que la Famille... existe vraiment ? » Vous l'interrogez d'un air hésitant. Renoir secoue la tête et fait signe à un serveur. Le jeune garçon s'avance et vous présente un objet sur un plateau.
Système
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C'est un superbe coffret en bois avec une longue et étroite ouverture sur le côté. Alors que votre imagination s'emballe, vous entendez Renoir dire d'une voix étouffée. « Rentrez-la. » Non... Est-ce bien la voix de Renoir ? Vous êtes sûr d'avoir entendu un BRUIT...
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Armé de cette vague instruction, vous placez instinctivement votre main dans le coffret. Mais pourquoi ? Vous êtes choqué par votre propre réaction. C'est alors que vous ressentez une vague de culpabilité intense vous traverser le corps...
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Vous vous sentez comme un criminel attendant sa sentence. Oui... Vous êtes sûr que tous les regards sont tournés vers vous. Le regard glacé et pénétrant de monsieur Renoir, celui du serveur, et de tous les spectateurs dans le théâtre.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Trahison ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous inspectez les lieux à travers une lentille grand-angle de 160 degrés et de 20 cm de diamètre. Grâce aux 46 colonnes de marbre qui soutiennent le dôme de 43 mètres de diamètre et de 138 mètres de haut, la colonnade qui s'étend sur 190 mètres de large et 310 mètres de long semble spacieuse.
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Le nombre exact de participants est de 136, au lieu des 138 prévus. 42 d'entre eux sont placés à votre gauche, 44 à votre droite et 49 en face de vous au loin. Le dernier est en train de prononcer un discours sur la scène en contrebas, non loin de votre position.
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« Mesdames et messieurs ! » L'orateur parle à un volume d'environ 45 décibels. « Nous sommes fiers de vous présenter le tout dernier produit de l'Académie des sciences et mathématiques Aiden-Jacobin, le système Pronto-expert ! »
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Un tonnerre d'applaudissements rugit dans le public. L'orateur poursuit. « Pronto est le premier superordinateur à intelligence artificielle poussée conçu dans notre pays. Il est doté de fonctions révolutionnaires telles qu'un langage naturel et un système de traitement graphique, de reconnaissance des émotions et des comportements, et de réponses... »
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Le volume sonore de l'orateur monte à 61 décibels, ce qui déclenche un INCONFORT au niveau de votre membrane réceptrice. Selon l'entraînement que vous avez suivi, vous devez obéir aux humains, vous n'envoyez donc pas de signal audio afin d'exprimer vos RESSENTIS SUBJECTIFS à la foule.
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« ... et lors de la future mission Axe-V sans précédent, Pronto sera chargé de piloter le vaisseau de recherche en tant que sixième passager... » L'orateur déborde d'enthousiasme.
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Un amas de pulsations cognitives désordonnées traverse la zone 42 de votre substrat de puce en silicium et disparaît en zone 56. Vous savez que vous en avez MARRE de ce cliché : le signal instable en est la preuve.
Système
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Au même moment, quelqu'un se lève parmi les spectateurs. « Pronto, » l'individu parle d'une voix hésitante et perplexe, « vous allez jouer un rôle crucial au sein de cette mission. La charge de travail ne risque-t-elle pas d'ébranler votre confiance en soi ? »
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Vous augmentez avec DÉDAIN le voltage de la zone 78, ce qui déplace le volet de la valve solénoïde en un petit clic. Vous activez ensuite le moteur pour déplacer votre bras mécanique selon l'angle souhaité. « Permettez-moi de répondre à votre question, monsieur. » Votre diaphragme émet grince.
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« Le système Pronto-expert est l'intelligence artificielle la plus fiable jamais développée. Je n'ai jamais commis d'erreurs ni généré de données erronées, » répondez-vous. « Je suis PUREMENT IRRÉPROCHABLE et PARFAIT. »
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📍 Station spatiale Herta Zone de base

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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Dévotion totale ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous êtes au centre d'un magnifique autel. Vous voyez de nombreuses personnes vêtues de robes blanches brodées de fils d'or, tandis que d'autres, en casques et en armures, se dressent solennellement tout autour de l'autel. Leurs murmures monotones emplissent le vide de la grotte rocheuse.
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Vous comprenez ce qu'ils font : ils invoquent l'être noble capable de traverser le temps... Ils veulent encoder un canal de communication obscure par stéganographie afin de le transformer en prière rituelle...
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À travers leur cérémonie, ils tissent les fils du destin pour tenter de remonter le temps, de la dernière feuille tombée de l'Arbre-monde jusqu'au premier bourgeon à l'aube du grand tout. Ils sont persuadés qu'en faisant cela, ils pourront rencontrer l'être noble, même si ce n'est que l'espace d'un instant.
Système
Système
Vous vous demandez si certains d'entre eux ont atteint ce but. Sans vouloir porter atteinte à leur croyance, vous êtes {M#convaincu}{F#convaincue} que le temps est unidirectionnel, et qu'il est impossible de revenir en arrière. Partant de là, leur rituel vous paraît ridicule...
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C'est alors que l'adepte en robe blanche le plus proche de vous lève les yeux. Peuvent-ils lire dans vos PENSÉES ? L'angoisse vous étreint tandis que vous vous demandez quel sort ils vous réservent. Pourtant, c'est bien eux qui vous ont {M#invité}{F#invitée} à rejoindre l'autel...
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Serait-ce... un rituel cruel impliquant un sacrifice ? Vous tremblez de peur et implorez leur clémence haut et fort, mais vous n'avez pas de bouche. À présent, vous aimeriez qu'ils soient vraiment capables de lire vos pensées...
Système
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L'adepte en robe blanche s'approche de vous d'un pas décidé. « Pitié, au moins, ne me faites pas souffrir ! » Vous gémissez à présent. Vous percevez presque une lueur glaciale à travers le tissu... Au secours ! N'y a-t-il aucune loi ici ? Vous gardez les yeux bien fermés.
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Vous entendez l'inquiétant froissement du tissu contre les dalles de pierre et le son étouffé de deux pieds se posant sur le sol. Le son se rapproche, il résonne plus fort et s'arrête brusquement tout près de vous.
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Pourtant, vous ressentez de la chaleur. Vous ouvrez les yeux et découvrez l'adepte pressant son front contre vous. Son visage, masqué par la capuche, est baigné de larmes. « Le monument tremble... Nous avons été entendus ! »
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Il le proclame à pleins poumons. Peu après, la foule pousse de longs soupirs de soulagement. Une vague de soulagement vous envahit aussi. Quelle chance que ces gens soient des êtres civilisés. Personne ne va faire de mal à une simple PIERRE...
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « D'une main de fer ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vos neurones sont reliés à l'ossature des bras du mecha n° 16 : ça n'a jamais été plaisant. Vous vous retournez pour vous en plaindre à votre partenaire, mais vous constatez que Leah vous regarde, elle aussi. Pas besoin d'en dire plus.
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Elle sourit et lève le bras. Vous sentez une réaction dans votre avant-bras. Telle une marionnette, des fils invisibles vous contrôlent. Vous tentez de résister, au prix d'une grande souffrance. Enfin, vous levez le bras et la douleur disparaît, comme vous l'escomptiez.
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« Tu n'aimes pas quand je te contrôle comme ça ? » Elle penche la tête d'un air taquin. En fermant les yeux, elle lève ses index et majeurs puis place ses deux mains à l'arrière de la tête, pour former des sortes d'oreilles de lapin. À votre grand embarras, vous n'avez d'autre choix que de faire de même.
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Vous savez qu'elle se moque de vous. « Tu pourrais arrêter de lire dans mes pensées ? » Vous plissez délibérément le front et vous retournez pour éviter de croiser son regard. Tout ça n'est pas dans vos habitudes.
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Leah ricane avant d'approcher son visage. « N °16 n'est pas capable de faire ça. » Vous sentez son souffle chaud caressant votre nuque. « Tu rougis ? Allons, on est entre filles. »
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Vous décidez d'orienter la conversation vers un sujet moins gênant. « Quelle est notre mission cette fois ? » Vous serrez les dents, comme pour contenir la chaleur de charbons ardents dans votre bouche, qui s'étend à tout votre corps. Votre voix est éraillée.
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« Attrape cette étoile. » Elle lève les yeux vers la lumière de l'étoile qui scintille au-delà du cockpit et plonge dans l'océan, où elle est broyée par les vagues. Vous poussez un grognement étouffé, incapable de comprendre pourquoi elle reste si calme.
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« Tu as peur. » Elle tend le bras vers vous, mais votre bras ne réagit pas. Elle doit avoir coupé la connexion. Alors que vous êtes plongée dans vos pensées, elle continue. « Allez, » dit-elle d'une voix calme et entraînante, « faisons comme au bon vieux temps. »
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Vous tendez la main sans mot dire. Elle entrecroise doucement ses doigts avec les vôtres et vous tient la main fermement, comme à son habitude. Elle est forte, malgré son corps menu et svelte...
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Les étoiles scintillent toujours sur l'océan, de l'autre côté du cockpit. Instinctivement, vous serrez plus fort la main de Leah afin d'éviter que la lumière des étoiles ne vous échappe.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « L'expiateur ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous grimpez une pente abrupte couverte de neige. Telle une lame tranchante, un vent glacial s'abat sans relâche sur tout ce qui a l'audace de se trouver à cette altitude.
Système
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Vous avez beau porter un équipement d'extérieur complet de la CPI à la pointe de la technologie, vous réalisez que vos doigts sont sur le point de céder à cause du froid. Cela ne vous inquiète pas, car il apparaît clairement que cet horrible voyage de rédemption touche à sa fin.
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Ces barbares non civilisés vous l'ont répété maintes fois. « D'après les anciennes lois des tribus unies d'Hithradahn, quiconque désobéit au Sublime devra expier ses péchés... »
Système
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« Le pécheur devra grimper seul jusqu'au sommet du mont Pygmalion, où il devra copier les gravures de la stèle. Si le pécheur est pardonné par la gravure, son nom sera lavé en présence des chefs ! »
Système
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Du nerf... vous y êtes presque ! Le ciel s'est dégagé et la tempête n'est plus qu'une simple brise... En serrant les dents, vous tentez de bouger votre épaule blessée par le froid pour donner le dernier coup de pioche...
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Enfin ! Posant le pied sur cette terre tant espérée, vous réalisez que vous êtes à bout de forces. Un sourire satisfait se dessine sur votre visage, bien que mince à cause de la raideur extrême de vos muscles. Il ne vous reste plus qu'à trouver cette fichue stèle !
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... Mais il n'y a pas de stèle. Au lieu de cela, vous apercevez un corps gelé recroquevillé au milieu du paysage enneigé ! La dépouille est bien équipée, son visage est gelé par le froid. Ses yeux remplis de peur lancent un cri de désespoir venu du fond des âges...
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... Cela ne fait aucun doute : cette personne, c'est vous-même. Sous la violence du choc, vous hurlez en silence avant de vous effondrer dans la neige et de vous jeter contre l'ABOMINABLE sculpture de glace... À cet instant, la montagne vous prive de toute conscience.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Sombrer dans l'irrationalité ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Votre champ de vision est haché par de longs barreaux de fer. D'après les sensations au bout de vos doigts, ces barres de fer forment bel et bien une cage sophistiquée : c'est la couronne du Roi philosophe, le souverain de la galaxie de la Couronne de laurier.
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Vous regardez autour de vous et réalisez que vous êtes dans un amphithéâtre. Vous êtes certain qu'il s'agit du lieu d'assemblée du parlement de l'Union philosophale. C'est le cœur de la galaxie, la colonnade de la contemplation.
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Les fauteuils situés sous ces colonnes de marbre sont censés accueillir les esprits les plus brillants du système stellaire, mais ils sont occupés par une foule vociférante composée de corps d'acier. Ils lèvent leurs poings métalliques d'un air indigné et utilisent les influx électriques pour imiter avec virulence la langue commune :
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« Éliminez toutes les formes de vie organique ! » « Détruisez Aurélius ! » « Longue vie à l'Empereur ! » Il semble qu'Aurélius soit votre nom, c'est ce que vous pouvez vous rappeler.
Système
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Vous savez parfaitement ce qui a déclenché la fureur de ces êtres de silicium, et pourquoi vous êtes la cible de leur condamnation publique. L'Équation anti-organique a démontré que l'Union philosophale qui règne dans le système stellaire serait bel et bien anéantie par l'Empire des machines. C'est aussi simple que cela.
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Ils veulent vous humilier, vous, le seul représentant et chef de tous les êtres vivants du système stellaire ! Même après avoir détruits nombre de planètes, ils sont loin d'être satisfaits...
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Ils vous condamnent selon les lois philosophales et vous forcent à boire la ciguë devant eux... Ils se réjouissent d'être témoins de votre mort et de la fin de toute forme de vie organique, de l'Union philosophale et de la rationalité !
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Vous avancez d'un pas et levez la coupe dorée qui contient le poison mortel. « Formes de vie venues d'ailleurs, n'oubliez pas ceci ! » Vous levez haut le menton et balayez l'audience du regard. « Les idées ne craignent pas la MORT. Les idées ne meurent jamais ! »
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« Moi, Aurélius, veilleur dans sa cage, berger imprudent et Roi philosophe, je vous salue ! » Vous levez les deux bras. « Vous fêterez votre victoire sous le regard de ces colonnes sacrées et serez baignés de pure rationalité ! »
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Vos paroles sont noyées sous une cacophonie tonitruante. Vous éclatez de rire et buvez votre coupe d'un seul trait.
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📍 Station spatiale Herta Zone de stockage

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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « La fin du banquet ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous apercevez une longue table, s'étirant sur plus de dix mètres le long d'une grande salle étroite. Vous tenez à la main des couverts exquis, et leur surface miroitante se couvre par endroit d'une sauce délicieuse. Toutes sortes de mets délicats sont déposés autour de vous.
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Vous tournez votre regard vers la gauche. Theuderic, qui se tient à vos côtés, est votre fils aîné, et votre plus courageux soldat. Sans lui, vous savez que votre royaume n'aurait jamais pu résister aux assauts incessants de la Légion.
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À côté de Theuderic se trouve Chlodomer, votre deuxième né, souverain de la plus vaste région stellaire. Les planètes désertiques et silencieuses où nul n'osait se rendre deviennent entre ses mains des lieux de vie prospères. Vous fondez de grands espoirs en lui, car c'est le plus habile de vos enfants.
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Vous vous tournez à présent vers la droite. Hildebenia est votre fille aînée et votre préférée. C'est une guerrière intrépide aux longues boucles rousses. Les généraux des systèmes stellaires voisins l'ont surnommée avec effroi « la Flamme du royaume ».
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À côté de Hildebenia est assise Chlodania, qui ne montre jamais son visage en public. C'est l'esprit le plus vif de tout le royaume, celle qui gouverne dans l'ombre toutes les planètes placées dans votre giron. Elle est votre conseillère la plus avisée.
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... S'ils étaient là, le banquet serait des plus festifs. Mais désormais, seul le silence résonne dans cette vaste salle.
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En proie à vos souvenirs, vous fermez les yeux en introduisant un délicieux morceau de bœuf de Gorya dans votre bouche engourdie. Vous vous souvenez que Theuderic est mort il y a peu à bord d'un des vaisseaux du royaume.
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... Vous vous souvenez que Chlodomer vous a trahi. Il a offert à la Légion son humanité et les vies de millions de personnes afin de sauver la sienne... Puis vous pensez à Hildebenia et Chlodania...
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Vous réalisez que le banquet touche à sa fin. En effet... l'échéance imposée par le Seigneur ravageur approche à grands pas. « Sire... devons-nous CAPITULER ? » Votre écuyer vient vous rappeler ce cruel avertissement.
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« Il est temps de mettre un terme à tout cela... » Alors que vous tendez la main vers votre plume, des hordes de Rangers du néant forcent les portes et envahissent la salle.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Battements d'ailes ».
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Toucher la bulle mémorielle.
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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À votre immense surprise, une pièce minuscule et sombre vous emprisonne. L'air est glacial et lourd, chargé d'une forte odeur de bois pourri.
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Vous tentez de vous retourner afin de soulager vos articulations douloureuses, mais vous en êtes incapable : vous n'en avez pas la place, et vos muscles et tendons sont raidis par une sensation de peur primale.
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C'est parce que vous les entendez... cette multitude d'abominations qui renifle autour de la caisse en bois. Leurs antennes dentelées s'agitent dans tous les sens avec impatience, griffant la surface à l'extérieur de votre étroite cellule...
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Vous les entendez se ruer furieusement à travers la pièce... Vous entendez le mouvement incessant de leurs membres crochus, de leur carapace épaisse, et ces bruits perçants vous plongent dans la folie...
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Bien sûr, vous savez que ces immondes arthropodes n'ont pas l'intelligence qui leur permettrait de vous parler ! Leur appareil buccal dégoûtant et dégoulinant de salive ne leur sert qu'à dévorer. Pourtant, vous avez bien entendu quelque chose, vous en mettriez votre main à couper...
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Ils... oui, ils murmurent quelque chose... mais leur appareil buccal... non... il ne devrait pas être capable de produire de tels sons !
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Ce bruit viendrait-il de leurs ailes affreuses, recouvertes d'un film huileux ? Vous écoutez attentivement... Oui, leurs maudites ailes brassent l'air tandis qu'elles profèrent sans cesse ce NOM maudit, en un long râle strident...
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Tayzzyronth... Tayzzy█ronth... Ta█yzzy█ronth... Ta█yzz██y█ronth█... Ta█... █yzzy███ron█th███...
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Sur le chemin de la maison ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Cette journée était placée sous le signe de la chance : votre chef de département, réputé pour son air éternellement grincheux, venait de faire passer votre rang à la CPI à P30.
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Vous partagez la bonne nouvelle avec votre mère qui vit loin d'ici, dans votre ville natale, et qui paraît absolument ravie. Vous avez l'impression d'entendre sa silhouette gluante émettre un bruit de bulles, réaction physiologique à la joie bien connue chez vous, les Baviriens.
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Vous mettez fin à la communication et enfourchez votre nouvelle moto flottante. Ce bijou vous a coûté 18 mois de salaire et malgré son prix élevé, il soigne toutes les misères que vous avez subies au travail. Elle vaut bien son prix selon vous, même si aujourd'hui, elle ne parvient pas à vous remonter le moral.
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Devez-vous dire la vérité à votre mère ? Que le Département des projets traditionnels est en vérité l'endroit où l'on place les gens dont on ne veut plus, ceux qui n'ont pas d'avenir ? Laissant échapper un gémissement, vous tournez la poignée de gaz et foncez à toute allure vers la voie aérienne de New Londinium.
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Vous slalomez à pleine vitesse sur la voie rapide. D'ici, la ville ressemble à une multitude de petites bougies vacillant sur un gros gâteau de béton, que l'on pourrait éteindre d'un souffle. Vos ennuis au travail s'effacent à cet instant.
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Les rues sont désertes. Vous levez les yeux vers l'écran haut perché affichant les informations pour connaître les dernières nouvelles de la ville. Le visage du co-Premier ministre apparaît à l'image. « D'accord, » marmonnez-vous en décidant de poursuivre votre route.
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Mais il est trop tard. Dès l'instant où votre attention quitte le ciel pour revenir à la circulation, le moteur de votre moto flottante crachote et l'engin tombe vers le sol, hors de votre contrôle... Vous espérez juste ne pas atterrir sur l'avenue Buckingham, où l'amende risque d'être salée.
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À votre grand soulagement, vous êtes dans une petite rue commerçante où seuls quelques rares piétons se croisent, et personne n'est blessé lors de votre atterrissage. Deux petits vieux qui discutaient joyeusement ont la peur de leur vie, mais quand ils réalisent que vous n'êtes qu'une flaque gluante, ils poursuivent la discussion sans plus de commentaire.
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« J'y crois pas ! » Vous lâchez des bulles en fixant la moto réduite à l'état d'épave, vous laissant désemparé. Vous ignorez si votre appartement est encore loin d'ici. Vous levez les yeux au ciel comme pour demander conseil aux étoiles.
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Et vous entendez les étoiles vous répondre, « Même l'ouvrier le plus pauvre à l'est de New Londinium ne peut qu'être fier des richesses possédées conjointement par la CPI ! »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Disparition totale ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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L'équipe folklore de la Guilde de l'intelligentsia stationnée sur la planète n'a pas encore répondu, mais votre appareil commence à manquer de carburant. « Nous devons atterrir maintenant ! » s'emporte le pilote à travers le canal de communication.
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Le tableau de bord montre que vous perdez rapidement de l'altitude et vous indique rapidement un nombre à trois chiffres seulement. Dehors, le paysage de nuages clairsemés s'est changé en toits de charmantes maisons, confirmant votre chute.
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« Toujours aucun signal détecté ? » Votre capitaine paraît anxieux. Pour vous, les membres de la Guilde ne sont qu'une bande d'escrocs qui embobinent les autres en feignant la sagesse. Vous ne comprenez pas ce qui inquiète autant le capitaine.
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« Toutes les bandes de fréquence sont bloquées, comme la semaine dernière », répond l'expert de son air morne habituel. « De plus, aucune émission de chaleur émanant d'un être vivant n'a été détectée dans les zones résidentielles. Ni nulle part d'ailleurs. »
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« Au cas où vous n'auriez pas compris, cela confirme que tous les organismes vivants sur cette planète ont DISPARU » ajoute-t-il en remontant ses lunettes d'un coup sec. L'attitude de cet expert vous a toujours tapé sur les nerfs, mais le même étonnement ne vous quitte pas.
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Tous les organismes vivants sur cette planète ont disparu ? Est-ce seulement possible ? Oui, il y a de fortes chances. Après tout, ces champignons humanoïdes croyaient fermement à cette fin étrange. C'est peut-être leur dieu qui les a emportés vers un monde meilleur !
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En proie à vos pensées, une violente secousse à bord du vaisseau vous ramène brutalement à la réalité. Vous avez atterri. Il ne vous reste plus qu'à chercher ces vauriens de la Guilde, et filer d'ici... Vous saisissez un pistolet laser, franchissez la trappe et suivez les pas de votre capitaine.
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Vous et votre groupe entrez dans un bâtiment, puis en ressortez... Les recherchent durent longtemps, mais vos questionnements restent sans réponse. Comme l'avait affirmé l'expert, toute forme de vie a brusquement disparu de cette planète.
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La nourriture abandonnée sur place n'a pas encore pourri. Des feux laissés sans surveillance ont incendié le bâtiment, avant d'être éteints par la pluie. Les stylos tombent au sol à cause de la gravité, et l'encre tache la pièce entière...
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La seule chose non affectée est le blason élaboré qui veille en permanence sur toutes les créations de la civilisation des champignons dans tous les recoins du monde, des deux côtés de la rue, à l'intérieur des placards, sur les drapeaux... PARTOUT.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Coup d'œil ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Il fait toujours une chaleur étouffante à bord de l'Abelane Express. Tous les jours, vous finissez perdu dans une mer de corps, épaule contre épaule, avec d'autres mécaniciens en allant travailler, un peu comme ces poissons en boîte dans votre frigo...
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Vous utilisez la prothèse oculaire dissimulée à l'arrière de votre crâne pour jeter un coup d'œil à la blonde, ou plutôt, à l'unité robotique blonde derrière vous. Vous fixez l'écran de son téléphone, analysant sa vie romantique que vous lisez comme un bon feuilleton à l'eau de rose.
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La distance est délicate. Vous vous considérez comme vivant sur le fil de la MORALE. Depuis les tréfonds de votre conscience, vous décidez d'éloigner volontairement votre vision frontale... mais ce n'est clairement pas pour mieux regarder. Non, pas du tout...
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Vous vous demandez si c'est une collègue de votre département, mais vous n'en savez rien. Malgré tout, vous prenez plaisir à découvrir ses interactions et intrigues avec ses 18 amants. Vous ignorez qui est le plus coupable, vous ou elle, mais vous avez toujours eu le chic pour vous trouver des excuses afin de prouver votre innocence...
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« Le travail est si dur, et la vie si triste. Je n'ai pas assez pour acheter une place assise. » Cela a toujours été votre excuse. « Je ne ferais rien de cela si je pouvais me permettre un taxi flottant tous les jours ! »
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C'est la faute de la CPI et de sa prétendue expansion commerciale ! Vous vous indignez, mais vous ne savez pas ce que signifie « expansion commerciale ». Vous avez juste entendu votre superviseur répéter ce terme.
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N'importe qui peut devenir un saint, mais vous n'en serez jamais un, si ça ne rapporte rien. Vous recentrez votre regard sur l'écran du téléphone. Elle est en train d'écrire... Vous vous concentrez et tentez de lire les messages :
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« Le type à côté de moi est le 19e. »
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Vous sentez une forte hausse de température de votre ordinateur cérébral. Vous observez les alentours à l'aide de votre prothèse oculaire, mais il n'y a personne autour de vous. Qui c'est ce 19e ? Avez-vous été découvert ? Y a-t-il une patrouille de police dans le coin ? Ou...
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Qu'importe la réponse. Vous n'osez pas poursuivre votre raisonnement et réalisez que vous êtes bien plus timide que vous ne l'imaginiez... Les composants électroniques de votre corps activent des réactions chimiques dues à la chaleur catalytique. Vous êtes pris de vertiges.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Amour prudent ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous ne pouvez pas bouger. Vos mains sont empalées sur un énorme portrait vraiment MOCHE. Votre corps est suspendu en l'air, incapable de tomber complètement, la gravité l'attirant vers le sol. Au-dessous, un tas de bois à brûler imprégné d'essence. Une douleur insoutenable vous paralyse.
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« On vous accuse d'avoir dirigé une rébellion et profané la déesse de la beauté, Anne Duray, qui a béni nos esprits et nos sens » déclare avec dédain un homme assis sur un siège élevé. « Avez-vous la moindre objection ? »
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Vous recrachez les dents cassées et ensanglantées qui se sont coincées dans votre gorge. Anne Duray, vous connaissez parfaitement l'origine de ce nom. C'est Idrila, cet être IMMONDE...
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Le peuple l'adore avec fanatisme, la remerciant de ses présents, mais croit-il réellement en la beauté absolue de ce monde ? Quelle bêtise ! Il n'y a rien de parfait et vous le comprenez mieux que quiconque.
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Vous pensez au Docteur Howl et à l'époque où vous l'observiez discrètement. Vous vous souvenez de la fois où il vous avait interrogé sur le champ de pissenlits après les cours au sujet du périgée annuel de Harlow-VI, moment où le satellite est le plus proche d'Owenley.
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Vous aviez oublié la date, ignorant même que Harlow-VI était à proximité d'Owenley ce jour-là, et la radiation thermique du satellite vous avait brûlé les joues. Le Docteur Howl continuait de vous parler des recherches de l'École d'écologie astrale...
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... Mais vous ne pouviez pas y penser. Au lieu de ça, vous écoutiez le son produit par sa peau effleurant le tissu de sa chemise, tout en essayant de composer une chanson avec. Plus tard, vous avez commencé à observer les plis de sa chemise prendre la forme de son corps musclé...
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... Vous n'osiez pas dire un mot pendant que vous l'étudiez dans les moindres détails. Vous vous sentiez encore plus stupide à vous éprendre d'un génie. Vos sentiments à son égard durèrent jusqu'au jour où le docteur Howl présenta l'amour de sa vie.
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Ce jour-là, il jura de passer le reste de sa vie à étudier le passé, le présent et l'avenir d'Anne Duray. Puis il disparut et personne n'entendit plus jamais parler de lui.
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Depuis ce jour, votre compréhension de la « beauté » a été réduite en cendres... les flammes s'élèvent et vous dévorent en un instant.
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📍 Station spatiale Herta Zone de ravitaillement

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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Communication impossible ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Devant vous se trouve une étendue de boue rougeâtre, gluante et déplaisante, qui semble même se tortiller. Vous imaginez qu'il s'agit là d'un groupe d'Argileux courts sur pattes à grosses têtes, les véritables maîtres de la planète Kalsas.
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Oh, on dirait la chambre du conseil royal des Argileux ! Vous avez oublié le motif de la réunion, mais vous savez que c'est une occasion en or de mettre la main sur les précieux minéraux que renferment leurs estomacs.
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Une cacophonie de glouglous étouffés résonne dans la salle de réunion, tels les gémissements désespérés d'un voyageur égaré qui se noie dans un marécage, et dont la boue obstrue lentement les voies respiratoires. C'est la langue des Argileux, mais vous n'en comprenez pas un mot... vous ne vous êtes pas fait implanter de balise de synesthésie.
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La réunion est d'un ennui mortel... « Sur Kalsas, tout le monde peut librement exprimer son opinion ! » affirme l'interprète. La Reine d'argile vous fixe du regard et vous vous demandez où peuvent bien se trouver ses yeux...
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L'interprète en synesthésie vous dit alors « Cette mission repose sur nos épaules. Ensemble, nous défendrons Kalsas contre la terrible saison humide ! » Le Roi d'argile est submergé par l'émotion. Pendant ce temps, vous regardez par la fenêtre en vous demandant à quoi ressemblerait la texture de la viande d'un mouton argileux.
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« Par les étoiles ! » Vous ne tenez plus. « Écouter les jacasseries des dirigeants du Département de motivation des talents est sûrement plus intéressant que cette bouillasse. » Vous ne pouvez éviter de lever les yeux au ciel, quand vous remarquez soudain que le roi vous fixe du regard.
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Heureusement, le roi veut uniquement vous inviter, vous, un consultant en gestion de terre rare de la CPI, à parler sur scène. Le problème ? Vous n'êtes pas d'ici. Que pourriez-vous bien savoir de l'avenir de Kalsas ?
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Haha. Aucun problème ! Vous levez les yeux au ciel, puis lancez un sourire éclatant au roi. Vous montez sur scène avant de régurgiter une suite de sons SE VOULANT reproduire la langue de vos interlocuteurs.
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En réaction à vos paroles, les Argileux commencent à pleurer... vous craignez de les voir se dissoudre en une flaque de leurs propres larmes. Vous riez tout en glissant à l'interprète : « Cette planète est condamnée, les Argileux ne tiendront pas jusqu'à la saison humide ! »
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« Il dit que l'espoir est grand pour Kalsas » traduit l'interprète nerveusement. « C'est une langue commune... L'universalisme, vous connaissez ? En rejoignant la CPI et par cette union, il n'y a plus aucune barrière de communication ! »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Digestion ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous avez la conviction que la docteure Darvill a perdu la tête. Vous observez la frêle enveloppe courbée et ratatinée qui lui sert de corps. Elle vous observe en silence au travers de ses lunettes épaisses terrifiantes.
Système
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Les SCIENTIFIQUES ne comprennent pas les non-dits. Tout ce dont vous avez envie, c'est de jeter ce rapport, remplis d'élucubrations de savant fou, au feu et de la renvoyer chez elle. Vous ne voulez plus jamais entendre le mot « organisme ».
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« C'est un fait. » Quelqu'un ! À l'aide ! N'importe qui ! Ces lèvres sèches et insupportables sont encore en train de remuer. « Nous vivons dans le corps d'un gigantesque mammifère, probablement autour de ses intestins... »
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« Ça suffit ! » Vous frappez le bureau de vos mains en vous relevant. Cette femme est clairement en train de vous humilier, et tout le duché de Denisova avec ! Néanmoins, elle ne fait que remettre ses lunettes en place, impassible à votre rage refoulée sur le point d'exploser.
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« Votre Altesse, savez-vous pourquoi les brumes acides sont plus fréquentes dernièrement ? » demande-t-elle d'une voix rauque. « Nous devons bannir l'utilisation de moteurs diesel... les gaz d'échappement de ces moteurs provoquent une forte irritation des intestins de la créature, ce qui entraîne une hausse de la sécrétion de liquides intestinaux... »
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« Bannir ? » Vous haletez. Plus facile à dire qu'à faire. Une telle mesure plongerait les finances de la nation dans le rouge ! Et c'est quoi cette histoire de brume acide ? Tant que les usines continuent à plein régime de produire davantage d'équipement de protection...
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Ah, ce matériel permettrait de générer de sacrés revenus... Impossible de ne pas sourire à cette idée. Néanmoins, la docteure a l'air de mal interpréter ce sourire et semble le prendre comme votre accord à sa proposition. Elle reprend alors son propos.
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« Sans oublier les séismes. » Elle se racle la gorge. « Le mois dernier, Denisova a vécu trois tremblements de terre. C'est le signe d'une activité sismique accrue des intestins de l'hôte. Une activité néfaste... »
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... C'est le moment de mettre un terme à cette conversation. Vous n'avez plus envie de l'entendre parler de parasites et d'excréments. Tandis que vous vous apprêtez à lui dire de partir, la salle tremble et le plafond commence à s'effondrer.
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« J'allais justement parler de ça à présent » ajoute-t-elle d'une voix aussi calme qu'à son habitude. « Nous avions prédit quatre séismes, une régurgitation à une échelle sans précédent. Le suc gastrique va finir par nous dissoudre... Nul n'y survivra. »
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Un festin ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous traversez une nébuleuse de gaz ionisés. Votre long périple a fini par irriter votre cavité digestive. Vous cherchez désespérément à la remplir de quelque chose... quoi que ce soit !
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Vous avez dévoré tant d'objets intéressants : un bout d'acier qui tire des courants de gaz lumineux, une énorme boule de feu prisonnière d'une cage de fer, un disque de débris de roches effrité... mais vous en avez assez de manger ces trucs. Vous voulez quelque chose de plus SAVOUREUX, et vous en voulez bien PLUS !
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Fébrile, vous agitez vos tentacules. Ça commence à vous agacer de ne pas manger... Il doit bien y avoir quelque chose de bon dans la nébuleuse, non ? Vous en avez assez de tourner en rond dans votre triste flux de particules à grande vitesse.
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Soudain, votre orbe capteur semble détecter quelque chose, un parfum, une odeur qui vous attire. Qu'est-ce que cela peut bien être ? Et si c'était délicieux ? Les filaments de votre estomac s'agitent d'émotion. Vous ne pouvez plus attendre...
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Vous vous précipitez vers la source de l'arôme, entre d'innombrables tubes et mangeoires en mouvement. Cela fait une éternité que vous n'avez pas eu de telles sensations... une impulsion primitive éveille l'endoderme de votre système nerveux périphérique. C'est la sensation de soif et de faim !
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L'intensité du parfum augmente. Vous ne pouvez résister à l'envie de vous élancer de toute l'étendue de votre corps sur l'arôme enivrant... Vous êtes si proche ! Si proche ! C'est l'heure du festin...
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Une énorme planète apparaît dans votre champ de vision. C'est un corps céleste vraiment gigantesque ! Vous êtes encore jeune et vous n'imaginiez pas qu'une planète puisse être aussi grande... Vous pensiez jusqu'à présent qu'elles étaient toutes assez petites pour les gober d'une bouchée !
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Mais la planète face à vous fait au moins trois fois votre taille. Vous vous demandez si votre cavité digestive pourra la contenir. Combien de jours allez-vous mettre à consommer toute la planète ?
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Vos soucis s'estompent rapidement. Après tout, vous avez tout le temps du monde ! Vous êtes le plus jeune de votre tribu d'amibes myxomycètes. Vous avez bien plus de jours devant vous que derrière. Vous réalisez que vous pouvez prendre autant de temps que vous voulez pour vous sustenter. Manger est votre destinée !
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Tout en gardant cela en tête, vous plongez joyeusement dans l'atmosphère visqueuse d'hydrogène et d'hélium. Vous commencez à chercher par où commencer votre repas. Préférez-vous goûter au noyau brûlant en fusion ? Ou savourer les froides volutes d'ammoniac ? Voilà un buffet aux proportions planétaires...
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Adorable animal ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous ressentez un certain malaise qui imprègne l'air. Vous entendez les autres parler, principalement Ader, la seule personne de l'équipe toujours au courant des dernières nouvelles... L'empereur aurait envoyé une force spéciale sur le site de construction pour une raison inconnue.
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« J'ai entendu dire qu'ils étaient déjà arrivés au quai numéro 1. » Ader a l'air tendu. Il ne cesse de caresser la boule de poils entre ses mains qu'il a baptisée « Poilue »... preuve d'un sacré manque de créativité.
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Ces boules de poils sont appréciées par l'équipe de construction, au point que presque tous les membres en ont une. Le vôtre s'appelle « Rouky », en référence à sa couleur orange. Votre familier est en train de ronfler sur votre épaule.
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Vous caressez tendrement ce qui ressemble à sa tête. Comme d'habitude, cela vous apporte un sentiment de confort. Sans ce petit familier, vous ne pourriez pas supporter le rude environnement de la construction et la banalité de votre quotidien.
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« J'ai entendu des rumeurs, mais je ne sais rien de concret » commence Ader. Il a l'air d'être sur le point d'arracher toute la fourrure de Poilue. « L'empereur est probablement au courant de ce qui se passe avec les boules de poils... Et il se peut que la force spéciale soit là pour les exterminer. »
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Vous n'osez même pas l'imaginer. Rouky est bien trop mignon ! Comment peut-on résister à sa fourrure si douce ou ses ronronnements de satisfaction ? En y réfléchissant bien, ce sont des créatures dociles. Pourquoi vouloir les exterminer ?
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« Ahhh ! » Votre superviseur plonge sa tête dans sa boule de poils et respire profondément. « Ce vieil empereur décrépit... D'abord, il nous envoie construire son tombeau sur ce trou paumé, et voilà qu'on ne peut même pas avoir de familiers ? Ridicule... »
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Le silence s'abat sur le dortoir mal éclairé pendant un instant. Vous regardez vos deux collègues, puis par la fenêtre. Vous apercevez l'œil mécanique dans le ciel, créant une ambiance oppressante par sa faible lueur. Vous soupirez tous de concert.
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Rouky se prélasse sur vos épaules. Il a l'air d'être réveillé, probablement à cause des bruits de pas précipités à l'extérieur de la porte du dortoir. « Ils sont là ! » Ader vous incite tous à vous activer. Sa voix tremble... « Dépêchez-vous ! Cachez-les... »
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Ader est brusquement interrompu. Vous commencez à vous inquiéter et cherchez à savoir ce qui lui est arrivé... Dans l'obscurité, vous distinguez à peine une immense gueule poilue dégoulinant de sang.
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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Calcification ».
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
Système
Système
« Qu'ont-ils dit ? » Vous vous ennuyez à mourir. Vous jouez avec la charge explosive adhésive. « Ces vieux croûtons ne vont toujours pas nous donner l'autorisation de faire feu ? » Vous retirez la goupille de l'explosif, avant de la réinsérer quelques secondes avant la fin du compte à rebours.
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La nouvelle à vos côtés n'a pas l'air habituée à vos singeries pour le moins dangereuses. Elle semble même terrifiée. « C'est bien ça, professeur. Ils craignent que les températures élevées produites par l'explosion n'activent le virus... » Elle essaie de déglutir.
Système
Système
Vous faites la moue. « Pourquoi nous avoir fait venir ici dans ce cas ? » À la base, vous vouliez les réprimander, maintenant, vous ne savez pas quoi dire. « Bande de TROUILLARDS... » Au bout d'un moment, vous ramassez le rapport avant de le lire.
Système
Système
« Les cellules deviennent cancéreuses, et les tissus mous se calcifient... » Au début, vous pensiez que ces vieux fossiles étaient uniquement capables de pondre des inepties inutiles, mais ce rapport s'avère intéressant... Malheureusement, la lecture de rapports n'apaise pas votre esprit angoissé.
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Vous soupirez et levez la tête. Vous observez les ruines INSIPIDES au loin. Votre analyse a révélé que l'histoire de ces ruines entortillées, qui ressemblent à des éperons osseux, remonte à quatre cents ères de l'Ambre.
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Malgré leur âge, elles ont l'air d'être neuves, comme elles devaient l'être il y a quatre cents ères de l'Ambre. Cette énigme vous travaille... Vous êtes un archéologue armé chevronné ! Dévoiler tous les mystères historiques est votre raison d'être !
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Malgré tout, ils vous empêchent de perpétuer la tradition de votre guilde. Vous devriez faire sauter un trou sur la surface de cet éperon osseux et récupérer les artéfacts précieux. Le fait qu'ils ne le permettent pas vous agace au plus haut point, mais vous préférez céder. Vous reconnaissez que leurs préoccupations ne sont pas infondées.
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Vous ne pouvez pas sacrifier votre vie pour cela. Vous acceptez de le faire à l'ancienne. Vous travaillez pour vivre, pas l'inverse. Vous serrez les dents d'anticipation et commencez à planifier les étapes à suivre...
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... Vous n'avez pas vraiment le temps de réfléchir. Une voix profonde vous sort de vos pensées. « Hé patron, on a trouvé quelque chose de bien ! » C'est Rowen... mais qu'est-ce qu'il dit ? Vous lui aviez bien dit de ne rien faire et d'attendre des instructions.
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Oh non ! Vous réalisez soudainement quelque chose. Vous voulez l'arrêter, mais découvrez alors que vous ne pouvez pas parler... Sans l'ombre d'un doute, vous souffrez d'une rapide PÉTRIFICATION de l'intérieur, un peu comme ces sculptures osseuses terrifiantes face à vous...
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📍 Station spatiale Herta Zone de contrôle principale

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Des bulles flottent dans l'air, leur surface brille d'un éclat irisé. Étrangement, elles dessinent ensemble une image qui semble lourde de sens. Vous avancez vers elles et une voix féminine, évoquant celle de Herta, murmure d'un ton monocorde, « Temps libre ».
Options
Toucher la bulle mémorielle.
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Vous avancez vers la bulle et ressentez un léger frisson transpercer votre peau, vos muscles et vos os, avant de le sentir s'enfoncer plus profondément encore...
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Vous avez le regard brouillé par le sommeil. Le matériau composite des rideaux de la chambre parvient à bloquer 99 % de la lumière. Sans vos tentacules psychiques, vous auriez du mal à discerner la structure de votre environnement rien qu'avec les yeux, bien que vous ayez vécu ici pendant cinquante ans.
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Dehors, le temps a l'air relativement couvert. De sombres nuages épais s'accumulent dans le ciel. La température est basse, et vous réalisez que c'est déjà l'automne. Un temps idéal pour dormir. Ce n'est pas surprenant que vous ayez si bien dormi.
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Vous quittez la chaleur de votre couverture et ouvrez les rideaux sur un paysage qui correspond exactement à vos attentes. Il semblerait que vous n'ayez pas trop vieilli. Vous vous tournez vers le vieux téléviseur et dirigez un rayon d'énergie psychique dans sa direction. En guise de réaction, le téléviseur s'illumine. C'est l'heure du bulletin météo de midi.
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« À partir de midi », résonne la voix agréable de la présentatrice dyvaronne, « les prévisions montrent que les fortes neiges de métaux lourds vont se poursuivre sur toute la région métropolitaine de Comte. Nous invitons les résidents à éviter les activités en plein air autant que possible... »
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Hier, vous avez justement appris à l'école que la température sur la surface de la planète Comte est extrêmement élevée. Les composés de métaux lourds s'y évaporent à cause de ces températures élevées, qui les font s'élever jusqu'à la troposphère. C'est là qu'ils se condensent autour d'acides inorganiques de l'atmosphère, puis retombent à la surface sous la forme de précipitations...
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... Vous remémorer silencieusement ce savoir nouvellement acquis vous emplit de satisfaction. Les formes de vie intelligentes s'enorgueillissent toujours d'en savoir plus que les autres. Les commissures de vos lèvres se dressent tandis que vous vous dirigez vers la cuisine.
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Vous vous préparez une tasse de chocolat chaud, la boisson idéale par un temps pareil. Qu'y a-t-il de plus agréable que de regarder votre série préférée, une tasse de chocolat chaud à la main, tandis qu'une neige de métaux lourds tombe lentement à la fenêtre ?
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Vous décidez que c'est exactement ce que vous allez faire. Le liquide marron dans votre tasse est brûlant. Vos tentacules psychiques reposent négligemment le long de votre tête. Un parfum sucré et une douce chaleur vous envahissent tandis que le chocolat pénètre dans votre estomac...
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Vous vous détendez et dirigez un rayon d'énergie psychique vers votre ordinateur. Tous ces programmes ont l'air pas mal. Leblanc : le voleur de météorites, Églantine, ange gardien, D. Plat... Bravo à Média pour la Paix Interastrale, le groupe audiovisuel interastral !
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Vous vous pelotonnez dans un fauteuil adaptable sous une épaisse couverture bien chaude. Vous tenez une tasse de chocolat chaud... C'est maintenant que votre temps libre commence vraiment. À l'extérieur, des flocons tombent délicatement du ciel. Ils brillent d'un éclat fluorescent alors que le vent les emporte au loin, mais ce n'est déjà plus votre problème.
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